22/10/2012
Lien du Lundi LXXI
23:42 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
18/10/2012
Mainhattan
Elle porte bien son surnom, au coin de chaque rue on aperçoit ce qui fait la renommée de cette ville : ses grattes-ciel dressés fièrement vers un ciel parcouru incessamment par des avions. À leur pied, les minuscules bâtisses Jugendstil font fit de la hauteur et se contentent des décorations minutieuses pour concurrencer les bâtiments qui les plongent dans l'ombre. À tous les niveaux le commerce règne, au pied des immeubles les échanges marchands ont lieu alors que plus près du ciel les symboles des toutes puissantes banques s'échangent de regards et de titres sans valeur réelle. Regarder leur amoncellement et essayer de capter leur image et leur reflet oblige à parcourir les rives du Main et traverser ses ponts plus d'une fois. Cette ballade mène directement au musée où le Schwarze Romantik temporaire fait presque oublier les 700 ans d'histoire de l'art présents en permanence. C'est ainsi qui s'achève une autre vue sur les cités allemandes.
10:39 Publié dans Voyage | Commentaires (0)
12/10/2012
55 et ça continue
Chaque fois, semaine après semaine, le même enchaînement d’actions se répète pour un résultat presque toujours identique. Avec le temps j’ai constaté que la lente mais continue amélioration valait bien toute les souffrances que je m’imposais. Je suis conscient que j’aurais besoin de conseils et d’un apprentissage approfondi des subtilités, mais ce n’est pas mon objectif pour le moment. Je préfère essayer de pousser mes capacités au-delà des limites actuelles.
Le bien-être physique engendré par l'épuisement et la sensation de sentir mon corps est bien évidemment le moteur principal de cette action, sentir comment le déplacement de masses d'eau effleure mon corps est une conséquence positive. Il y a encore quelques années, je n'aurais jamais cru le dire : Se dépenser fait du bien.
Puisque tout est meilleur lorsqu'on ajoute une approche vénale, il ne faut pas nier que parmi la compagnie, il y a toujours une belle partie. Celle dont on se demande combien d'heures ils passent à luter contre la force gravitationnelle en soulevant assidûment de la fonte. Qu'ilS continueNT à le faire pourvu qu'ils continuent à nager.
15:34 Publié dans Anecdote, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)
10/10/2012
Kiwi
Je laissais la civilisation guindé se posant des questions métaphysiques pour parcourir les 2,5 km me séparant de ma prochaine destination, le trajet ne fut rude ni ardu, on aurait dit qu'il avait été aménagé exprès au milieu de cette nature par des êtres bienveillants, il était même possible de le déguster lentement pour admirer ses beautés. Mon arrivée à la clairière a eu lieu plus tôt que prévu, j'allais donc pouvoir observer attentivement la faune locale et par la même occasion affiner ma connaissance de leur us et coutumes avant de m'attarder sur le phénomène qui m'y amena.
L'endroit était rempli d'individus de la même espèce voire du même genre, attirés certainement par une sorte de force à distance qui les oblige à s'agglomérer tel des abeilles sur du caramel. Un œil averti distingue quelques sous ensembles bien distincts, souvent disjoints dans cette effervescence. D'abord, cette sous famille effacée et difficile à remarquer tant ses individus se cachent des autres, ils aiment la compagnie que le troupeau autour d'eux leur procure mais n'osent pas vraiment s'y mêler, on a l'impression qu'il ne se sentent pas à leur place mais qu'ils y sont pour une raison qu'ils n'admettent pas. De l'autre côté de l'échelle, il y a ceux au comportement exactement opposé, des spécimens qui n'ont pas peur de se faire remarquer, on pourrait même penser qu'ils veulent attirer les prédateurs mais leur excentricité est leur arme défensive, ils sont si visibles que personne ne le voit, si peu ordinaires que tout le monde les fuit. Cette série d'observations passives peut engendrer une prise de risque assez élevée, lorsqu'on s'attarde sur un élément du troisième groupe : les prédateurs. Cette sous-espèce n'a peur de rien et est plus bête que méchante, chaque individu repère une potentielle proie et fonce sur elle, peu importe les conséquences. Il s'approche à l'insu de la victime, la met mal à l'aise pour que cette dernière cède à la pression, même si ce n'était pas ce qu'elle souhaitait. Heureusement, assez souvent il est simple de se débarrasser d'eux en exprimant son mécontentement de façon plus ou moins évidente. Il ne reste plus qu'un sous-ensemble, celui qui regroupe l'immense variété des spécimens normaux, il y est possible de trouver un exemplaire qui ose chercher avec doigté le contact en parlant de tout et n'importe quoi dans le but de sympathiser. Cependant l'environnement handicapant ralenti l'efficacité du contact, en effet, dès que le phénomène nous ayant entraîné dans ce lieu sauvage commence il est nécessaire de l'étudier avec minutie.
Deux modèles, d'une espèce sœur de celle des spécimens remplissant cette clairière, accomplissent un rituel peu vu en société : des ablutions réciproques. Pour qu'elles soient plus efficaces ils sont parés du minimum de vêtements requis et leur peau est préalablement préparée. La rite consiste en une série de répétitions consistant en : se servir et appliquer un produit nettoyant, faire mousser rapidement, rincer, les trois étapes sont exécutées sur soi et sur le partenaire. Le caractère rituel de l'activité est repérable lorsqu'on aperçoit la démarche mécanique voire contrainte des exécutants. Pour terminer le cérémonial, l'un voir les deux coéquipiers se délestent de leur tenue pour tenter, parfois maladroitement, d'afficher fièrement les attributs propres à leur genre. On pourrait conclure que cette coutume gagnerait en élégance et efficacité si les deux partenaires appartenaient à la même espèce des être pour qui elle est accomplie.
La qualité du rituel a rendu son étude peu intéressante, un retour vers la population autochtone était envisageable. Dans la dernière catégorie citée supra, un spécimen s'est révélé suffisamment intéressant pour souhaiter une étude interne, il avait réussi à présenter avec gaîté ses centres d'intérêt sans montrer une obsession particulière mais il a décliné poliment l'offre de l'étude sociobilogique sur lui, je ne saurais jamais ce qui le différenciait des exemplaires locaux.
14:40 Publié dans Anecdote, Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)
04/10/2012
Capricieux
Un concerto pour ouvrir un opéra pour ouvrir la saison. Mais en dehors des remarques habituelles, ici, on se pose la question de l’œuvre : prima la musica dopo le parole ou prima le parole dopo la musica ? Combien de fois on se passe de lire la signification exacte des dialogues et des paroles chantées laissant à la beauté des sons le soin de nous faire comprendre ? Ou bien, combien de fois on laisse les notes mieux exprimer ceux que les mots n'arrivent pas à décrire ? L’œuvre n'apporte pas de réponse claire car il faut peut-être la chercher au delà du clivage. Empiriquement, je conclurais que ce qui compte le plus est la musicalité des paroles et la sémantique de la musique, autrement dit, la beauté des sons d'une langue et le langage expressif de la musique. C'est peut être pour cela qu'écouter un œuvre dans une langue qu'on connaît pas n'est pas un problème, on comprend toujours quelque chose, de même qu'écouter une musique qui nous est étrange, on ressent toujours quelque chose.
10:14 Publié dans Idées, Musique, Opéra | Commentaires (0)