Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/12/2010

Grippe, quand tu nous tiens

Cette année mon cadeau de Noël m’a été offert par un certain virus de la grippe, il m’a cloué au lit 72 heures, m’empêchant de manger les repas du pré-réveillon, du réveillon, de Noël et de post-Noël. Des grammes et des grammes de paracétamol l’ont accompagné à la place des kilos et des kilos de chocolat que j’aurais dû manger. Ce merveilleux brin d’ARN m’a, d’une part, évité de prendre 15 kilos en m’alimentant des copieuses portions de ma belle mère et d’autre part m’a poussé longuement vers le bras de mon amant Morphée. Il a, en réduisant mes forces, mes envies et mon discernement, réussi ce que personne d’autre n’a jamais pu, ne pas me battre avec ma belle mère en cuisine et surtout me faire rester enfermé au village sans me plaindre. En effet, là où je vais rendre visite à ma belle-famille, c’est un peut l’enfer sur terre pour moi, il s’agit d’un village entre la foret et le champ de blé avec une pharmacie, une boulangerie et une église brûlée. Pour faire n’importe quoi, tout villageois est obligé de prendre sa voiture et rouler entre 5 et 15 km voire 50 s’il veut vraiment faire quelque chose d’intéressant. Moi qui a été habitué toute sa vie à sortir de chez moi et rentrer dans une bouche de métro me menant partout sans besoin de personne, activité qui me permettait de quitter chez moi sans but précis et de trouver de quoi m’occuper, dans ces parages, je désespère d’être pris en otage par le calme, la verdure, les oiseaux, les chats, l’air pur, le néant. Mais bon de temps en temps il faut bien le faire pour aller voir sa famille et avoir l’opportunité de se plaindre de n’avoir rien à faire.

15:41 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.