25/02/2011
Secrets phalliques
On connaît tous la forme du phallus humain, tous les hommes connaissent au moins le leur et pour les heureux chanceux, ils connaissent de près ou de très près celui de leur congénères joyeux (ou pas), mais, pourquoi sa forme et sa taille sont si particulières ? Une petite réflexion nous mène à une impasse, si ses seules fonctions sont la miction et le dépôt de sperme à l’intérieur du vagin féminin, un organe avec la forme et la taille d’une paille aurait était suffisant. Alors d’où vient sa taille particulièrement imposante au sein de la famille des primates ? Pourquoi possède-t-il un gland fongiforme et un frein ? Un groupe des scientifiques utilisant des hypothèses évolutionniste et un raisonnement type ingénierie inverse ont émis une théorie acceptable. Il a été ainsi modelé pour augmenter les chances d’un homme d’être le géniteur d’un enfant face à la concurrence d’autres mâles. Cela ne veut pas dire qu’il existe une relation directe entre la taille du pénis et le nombre de fois que son propriétaire s’accouple. Non, les raisons sont plus complexes, supposons qu’à l’état naturel l’Homme est polygame par nature, pour augmenter ses chances de transmettre son patrimoine génétique, il doit, primo, placer son sperme au plus près de l’ovule, secundo se débarrasser du sperme des ses concourants. La première partie explique la longueur du sexe, les 14-16cm en moyenne permettent de déposer lors de l’éjaculation le sperme au plus près du col de l’utérus, si à cela on rajoute la force avec laquelle la décharge se produit, le tour est joué. Pour nettoyer un vagin du sperme concurrent, la largeur, le gland fongiforme et le frein viennent au secours, Ces caractéristiques lui confèrent le comportement d’une pompe, la largeur permet de combler le vagin pour empêcher l’entrée de l’air, la base du gland dont la circonférence est plus importante que celle du corps du pénis crée avec les va-et-vient un phénomène de succion, ainsi les liquides présents aux alentours du gland sont évacués par l’interstice laissé par le frein. Lors des mouvements précédant l’éjaculation, le phallus humain nettoie donc le vagin du sperme que d’autres mâles auraient pu y placer. On remarque que ce même mécanisme pourrait nettoyer aussi le sperme qui vient d’être déposé, si le coït continuait après l’éjaculation ou se répétait dans un intervalle de temps court, ainsi les chances du mâle d’être le géniteur se réduiraient, mais l’hypersensibilité post-éjaculatoire du gland lui empêche de continuer les va-et-vient et lui évite d’aspirer son propre sperme.
16:55 Publié dans Le saviez vous, Science | Commentaires (0)
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