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11/03/2011

Rodolfo

Lorsqu’on m’a dit que j’allais m’interviewer avec une vénézuélien, je ne l’aurais jamais imaginé. Pendant que moi et la commerciale attendions à l’entrée des salles de réunion, j’ai vu passer un petit homme brun, légèrement bronzé, avec des yeux vivaces, bien coiffé avec un noeud de cravate impeccablement bien fait, si on m’avait dit qu’il était le fils de Mister Venezuela et Mister France, je n’aurait même pas crié au miracle, tellement sa beauté en pouvait découler. Au moment où j’ai appris qu’il s’agissait du vénézuélien en question, j’ai senti mes jambes fléchir, je ne pourrais jamais me concentrer devant une telle beauté, je vais balbutier tout au long un discours incongru et incomplet. Cette anticipation s’est auto-réalisé, à chaque fois que je devais croiser son regard, ce que mes yeux regardaient que ce soi son visage, son torse, ses épaules, ses mains troublait mon entendement, je devais constamment me concentrer sur la commerciale pour reprendre mes esprits et chasser mes fantasmes. Lorsqu’ils se sont entretenus sans moi, je n’ai pas arrêté de penser à lui et à son sourire. Je n’aurais jamais cru que pendant les cinq mois qui se sont suivi sa beauté a été ma seule raison d’aller au boulot.

03:47 Publié dans Emois | Commentaires (0)

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