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02/02/2012

Une idée française de musique russe

Je n'aurais jamais cru qu'un jour je serais à l'aise dans un baignoire, à l'aise c'est un grand mot, disons que je pouvais profiter d'un spectacle comme si j'étais chez moi, sans chaussures, les pieds sur une chaise ou sur une autre, sur le canapé, assis en tailleur, les jambes de côté de l'autre. Un double voire un triple spectacle se déroulait sous mes yeux, d'un part un miroir dont l'usage date de l'ancienne époque où l'on venait pour être vu me renvoyait une fabuleuse image des spectateurs captivés par la scène. En suite, le spectacle de l'orchestre accompagné des habitudes et tics des musiciens -qui éventuellement pourraient être étudiés sans souci depuis ce canapé-. Finalement, l'objet de ma venue : l’œuvre représentée ce soir là. Cette plantation russe de cerisiers me rappellera toujours la blancheur spectrale d'un intérieur minimaliste bourgeois que j'ai vu il y a des années au théâtre. Ici, j'ai été surpris par la musique des souvenir, des notes entendues chez Lulu et même chez Moussorgsky, des chants représentant bien l'image qu'on a de la Russie mais surtout j'ai aimé ce contraste entre une soirée qui se voulait joviale et le désespoir ambiant dû à la chute imminente. Cerise sur la Volga, le compositeur qui pour une fois été vivant a pu se faire applaudir lorsqu'il est monté sur la scène.

23:30 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

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