29/10/2010
Guide pour une vraie fidélité (sans mensonges)
Combien de fois nous entendons qu’être en couple c’est être fidèle, que l’infidélité c’est mauvais, puni, une pratique barbare d’un autre temps et tout ce qui en suit ? Je suis décidé à prouver le contraire. Pour ce qui suit partons du principe du minimum de mal et du maximum de bien. Pour être infidèle, il faut être en couple, en vrai couple, celui qui fait de plans pour l’avenir, qui a des habitudes installés, où chacun fait partie de la vie de l’autre, dans le cas contraire les périodes d’appartenance ou pas au couple sont si vagues qu’on pourrait faire coïncider les moments d’adultère avec les inter moments de célibat réel ou supposé. Donc prenons, une de deux personnes du couple heureux, son socle de bonheur correspond à celui qu’il peut obtenir tous le jours dans la vie qu’il mène et qu’il aime, par exemple, aimer son partenaire, ses enfants, la vie calme à laquelle il s’est maintenant habitué, mais comme il cherche à maximiser son bien, il ne peut ressentir une augmentation de ce dernier qu’en s’adonnant à d’autre activités qui lui procurent un plaisir intense. Or, être infidèle ne veut pas dire coucher à droite ou à gauche, s’il ne s’agissait que de sexe autant aller au sauna et se vider sans complications (oui, mon exemple est un couple homosexuelle masculin ou un hétéro flexible, ça convient aussi), une vrai infidélité cherchant à maximiser le bonheur de l’infidèle est celle qui veut le faire tomber amoureux pour lui permettre de ressentir la profusion d’états que tomber amoureux engendre (qui ne se souvient pas des premier temps d’un relation, lorsque le moindre signe du compagnon nous émoustille intensément) et celle que les premières fois avec un autre partenaire nous font sentir (découvrir un nouveau corps, le désirer, l’attendre et non seulement s’en servir pour se soulager), donc étant donné que notre but est maximiser notre bien, nous concluons qu’il faut pouvoir accumuler le bonheur quotidien habituel du couple à celui furtif d’une liaison éphémère.
Maintenant, il faut minimiser le mal ou les problèmes ce qui revient au même le plus souvent ils se présente chez la personne trahie, dans le cas le plus commun, coucher avec quelqu’un juste pour du sexe, les problèmes et disputés engendrées pour 25 minutes de plaisir génèrent plus de frustration et colère, mais comme nos deux personnes sont identiques et interchangeables et donc soumises au même principe, la personne trahie doit laisser passer pour minimiser son mal. Dans le cas que nous citons supra, il vaut mieux chercher à maximiser son propre bonheur, si notre partenaire se sent bien, est heureux voire très heureux grâce à son infidélité et nous comble au lieu d’être terne, grognon ou que sais je, notre bonheur est augmenté et donc celui du couple, la condition sine qua non pour que ce principe marche est la symétrie du couple, tous les deux peuvent agir de la même façon et la vérité, tous les deux doivent être d’accord et au courant. Ainsi, en appliquant le principe de minimum de mal et maximum de bien, restreint par le théorème de la symétrie du couple, il est possible de concevoir que l’infidélité est bonne pour le couple
Remarque : il est possible de se dire qu’on peut cumuler autant de relations extra maritales que possible pour augmenter infiniment son bonheur, mais, une hypothèse empirique me laisse penser qu’une multitude de relations menées en même temps peut déclancher plus de problème que de bien, ce qui est contre notre sacro saint principe, mais bon, si quelqu’un est suffisamment fort pour mener toutes les batailles…
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25/10/2010
Planification
Depuis quelque temps, je me suis retrouvé dans des endroits peu communs où la loi de la vérité générale ne se vérifie pas. La croyance commune voudrait qu’étant un travailleur du privé, je passe 40 heures où plus à trimer pour gagner maigrement ma vie, sous la pression d’une hiérarchie plus ou moins farfelue qui me stresserait et réduirait mon espérance de vie. Ce qui a été rarement mon cas, depuis un certain temps, je ne planifie plus mes journées de travail en fonction des tâches à faire, réunions ou problèmes à régler. Je fais passer le temps, quand cela est possible, en effectuant des activités chronophages plus ou moins intéressantes. Lecture de plusieurs journaux, effectuer la même tâche plusieurs fois, prendre son temps pour changer la couleur d’une cellule Excel, se renseigner sur les vacances prochaines, tout sauf du travail car j’en manque même si je suis en poste et payé à la fin de chaque mois. Cette anormalité du monde du travail est beaucoup plus flagrante lorsqu’on voit de gens à 2 mètres qui n’ont pas une seconde à eux dans les 50 voire 60 heures par semaine qu’ils dédiaient à leur gagne pain.
Trois causes me paraissent engendrer cette situation, premièrement, je pense ne pas être la seule personne dans cette situation mais je suis la seule (dans mon entourage) à le dire haut et fort, il me paraîtrait étrange que vue la complexité des entreprises, avec ses innombrables couches dirigeantes, le travail ne soit pas perdu entre le filets et n’arrive jamais à destination. De ce fait, un nombre non négligeable d’employés ferait tout pour garder la face, autrement dit, faire croire à tout le monde qu’il a du travail suffisant pour remplir ou déborder sur ses horaires et justifier son salaire. Deuxièmement, une quantité importante de personnes rêve de devenir chef, d’avoir des responsabilités et ce qui suit, un grand salaire. La société a donc implémenté un nombre conséquent de filtres pour que seulement les gens qui ont les vraies compétences pour arriver à ces postes y parviennent dont l’école est le plus bel exemple. Cependant ils ne sont pas infaillibles, ainsi quelques personnes n’ayant pas les compétences requises traversent le filet et se retrouvent de facto débordées dans leur travail (que celui qui n’a jamais eu de chef incompétent lance la première pierre), ainsi pour une quantité de travail donnée deux personnes, l’une ayant les capacités requises et l’autre ne les ayant pas, vont corrompre notre vision sur la charge de travail réelle, l’une sera en sous charge et l’autre complètement débordée. Finalement, la chance (ou malchance quand on a passé un certain temps à se tourner les pouces) peut aussi jouer en ma faveur (ou défaveur) pour me retrouver toujours dans des environnements calmes, très calmes… trop calmes.
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21/10/2010
Première fois
Lorsqu’on a l’envie et le temps d’écrire un blog, il est important de savoir ce que l’on va trouver dans ce dernier. A ce moment précis, je ne pense pas m’inspirer de ma vie si peu trépidante pour me dévêtir face à un public inconnu (si un jour ce blog a un public). Critiquer systématiquement, livres, films, pièces de théâtre, opéras, voyages, serait presque une perte de temps, tellement il existe déjà une pléthore qui s’atèle bien à la tâche. Je ne compte pas non plus publier des billets bien écrits pour qu’on s’extasie devant un ensemble de recherches dans le dictionnaire. Des avis et des histoires sur le monde me paraît plus juste, ces avis n’étant pas déliés de ma vie donneront un aperçu plus ou moins exacte de ce que ce monde me fait subir ou de ce que j’aimerais vivre. Tout l’intérêt sera de connaître la vision qu ces post peuvent donner d’une personne.
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