07/01/2011
L’ange aux ailes rouges
Ne connaissant pas Mathis le peintre, ma décision d’aller voir cet opéra s’est faite sur les deux têtes d’affiche que j’avais entendu dans un magnifique concert de lieds au piano en été, j’avais été envoûté par la qualité du chant du baryton qui puisait des nuances pouvant aller de la noirceur profonde à la clarté totale. Je m’étais donc dit qu’au pire des cas, il s’agirait d’un très bon concert. Honte à moi d’avoir ainsi pensé ! Tout le monde a adoré la mise en scène et mes yeux ses sont autant régalé que mon ouie. J’ai retrouvé exactement ce que je suis allé chercher, des nuances et des timbres de voix me faisant sentir et ressentir des émotions. Parallèlement, je ne pourrais jamais être contre ces mises en scène qui se débrouillent pour mettre en valeur le corps des beaux hommes qui sont à leur disposition à croire que la communauté des gens appréciant les beaux garçons a la main mise. Dans ce cas, un homme beau brun torse nu, vêtu d’un pantalon noir et d’une paire d’ailes rouges a orné plusieurs fois la scène détournant mon attention, fort heureusement, ces apparitions étaient justifiés et compréhensibles, ce qui n’est pas toujours le cas… ah oui, il y avait aussi la vue par transparence du Christ qui s’habille et déshabille, pourquoi pas.
11:58 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)
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