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06/01/2011

Dédensifier le métro parisien

Je ne suis pas un grand fan des statistiques, je considère qu’on peut leur faire dire n’importe quoi, comme d’ailleurs à tous les autres indicateurs de performance. Cette après midi en surfant sur le net, j’ai vérifier une information qui me sautait aux yeux à chaque fois que je prends le métro et/ou je me balade sur Paris. Je constate que les arrêts de métro sont trop proche les un des autres. Qui n’a jamais préféré marcher une ou deux rues de plus pour gagner un arrêt ou une correspondance par exemple entre Opéra et Pyramides ou Chaussée d’Antin Lafayette ? L’information que j’ai trouvée (qui va dans mon sens) est celle mesurant la distance moyenne entre 2 arrêts : 548 mètres ! Ce qui veut dire qu’il y a des arrêtes distants de moins de 548 ! ( 200 ?! ou 100 ?!) et d’autres plus éloignées (~800m). Prenons un cas pratique, l’arrêt Hôtel de Ville est distant d’environ 750m de celui de Saint Paul, entre les sorties les plus éloignées, ce qui équivaut à 10 minutes à pied pour un touriste cherchant un bar joyeux dans le coin ou à 5 minutes pour une beau garçon en plaine forme connaisseur du quartier qui a hâte d’arriver chez son amant. S’ils devaient prendre le métro, cela leur prendrait 1 ou 2 minutes pour rejoindre le quai, environ 1,5 minutes d’attente, 1 minute dans le wagon et 2 minutes pour ressortir, autrement dit une consommation de 6,5 minutes !, un gain de 3,5 minutes (soit  35%) pour notre touriste qui fini dans un lieu de détente masculine ou une perte de 1,5 minutes (soit 30%) pour le parisien qui a dû se passer des préliminaire. Prendre le métro entre deux arrêts n’est donc pas forcement avantageux.

A mon avis la configuration du réseau du métro à Paris intra-muros répond à un besoin exprimé il y a deux siècles, en 1890 marcher 500m devait être un exploit vu les habits et la densité d’activités menées dans la rue. Actuellement, le contexte et le besoin ont changé et par conséquent la ville lumière devrait adapter son transport au XXIè. Le réseau devrait donc :

Se dédensifier : oui, oui et oui fermer au moins un arrêt sur deux dans Paris intra-muros. La distance séparant deux arrêtes devrait équivaloir à 20 minutes de marche (environ 1,5  km)

Cette mesure permettrait d’augmenter la vitesse moyenne des convois (elle est inversement proportionnelle au nombre d’arrêts) et donc diminuer le temps passé dans les transports. En suite, elle permettrait une densification du réseau au-delà du périphérique. En pensant aux externalités, elle apporterait une partie des 30 minutes de marche quotidienne nécessaire. Il reste un problème de taille, je ne peux pas apporter une réponse facile à la structure radiale du réseau, le choix a été mal fait dès le début maintenant, il faut assumer ou bien tout casser et tout recommencé.

12:03 Publié dans Idées | Commentaires (2)

Commentaires

Je propose surtout qu'on arrête les voitures et qu'on développe les tram et bus. (je m'en fous, j'ai pas de bagnole !)

Écrit par : Jonathan D. | 07/01/2011

Tout à fait d'accord à bas le monde du tout voiture! Travaillons pour des transports en commun de qualité!

Écrit par : Mers | 07/01/2011

Les commentaires sont fermés.