29/03/2011
Osez la tristesse, Luisa au pays alpin
Dans les collines et les vallées, entre les fermes séculaire et les palais gothiques l’amour s’entretue. Ici où il ne manquait qu’une vache pour compléter le décor, l’élasticité du temps dans les évènements de l’opéra a fait ma joie. Un duo appassionato sur le seuil de la mort qui réellement dure 30 secondes se transpose en 20 minutes d’alanguissant désespoir chanté me transportant ainsi dans le compréhension pathétique de leur destin. Seule bémol sur ce tableau, l’italien, les intonations et sonorités de cette langue s’associent automatiquement avec la joie de vivre méridionale, ce qui nuance malheureusement le ressenti de la tristesse opératique. Cette Luisa Miller, grande sœur sans aucun doute de Violetta, celle de la Traviata, a rempli donc haut la main son rôle : me faire vibrer.
01:36 Publié dans Opéra | Commentaires (0)
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