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05/05/2011

Alberto II

Hier, pendant ma promenade je l’ai vu un dixième de seconde, j’ai remarqué que le noir qui habituellement recouvrait son torse avait été chasé par la couleur chair, lorsque mon cœur s’est mis à battre mes pieds m’avaient déjà dirigé vers mon rendez-vous. Quinze minutes plus tard je suis intentionnellement repassé devant son bar pour être sûr d’avoir bien vu, j’ai vu un dos dénudé décoré d’un porte revolver, il ne s’agissait pas de sa morphologie les épaules étaient bien trop larges. Légèrement déçu j’ai suivi ma route mais au dernier moment, nos regards se sont croisés, il était bien là, son sourire charmeur m’a dit « Bonjour, je te reconnais » mais j’ai poursuivi mon chemin. Quinze minutes plus tard, je rentre dans le bar et m’assois à une place que je considère stratégique, je scrute le bar et ne vois que l’autre serveur, ma déception monte et disparaît lorsque j’entends « Alberto, je descends au toilettes », à ce moment précis je le vois surgir de sa cachette pendue, il me voit et me sourit, je fonds. Dès qu’il descend il vient me voir, me demande comme je vais et ce que je veux boire avant de s’approcher de moi et me faire une bise amicale qui me surprend, je fonds à nouveau. Je profiter pour lui demander si la chaleur l’avait poussé à adopter une tenue si estivale, je sais pas ce qu’il a répondu, tout mon attention se concentrait dans son corps à moitié déshabillé. Pendant que je buvais une pinte de bière hollandaise, ses allées et venues ont permis à mes yeux de se délecter d’un corps svelte, marqué de quelques muscles légèrement développés, les pectoraux et les abdominaux étaient recouverts d’une belle toison taillée à la longueur parfaite, la taille basse de son jean et son slip permettait de les voir dans toute son splendeur. Ses deltoïdes glabres galbant si bien ses épaules couronnaient le décor. Chacun de ses passages merveilleux et sublimes m’aidait à grave dans ma mémoire l’image de la beauté. Comment ne pas être chaviré perpétuellement par une telle charme ? En s’accrochant au seul détail qui fait défaut dans cette sculpture d’adonis vivante.

10:50 Publié dans Emois | Commentaires (0)

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