Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/08/2011

Ah mmm ok

Il est intéressant d’avoir de nouvelles des gens qu’on connaît, un tel a fait telle chose, une telle a acheté ci ou ça. Il est particulièrement intéressant d’entendre quelques détails sur des évènements que nous n’avons pas vécus, il est extrêmement intéressant de connaître le moindre détail sur une anecdote vécue par quelqu’un qu’on ne connaît pas. Tout ceci est bien sûr ironique, je n’ai rien à foutre que la prof de physique (que j’ai jamais vu mais qui adore les vin rouge moelleux [sic]) aie dit à la femme de ménage (qui est nouvelle et habite à 2h45 minutes en transport de l’école et enchaîne deux rotations pour péniblement s’en sortir et donner à manger à ses trois enfants qu’elle élève seule car son mari alcoolique mais gentil est parti de la maison avec une autre fille du village) qu’elle devait allait nettoyer avant la salle de cours B35 la D45 (celle à côté de la salle où une fois il y a 5 ans quelqu’un a vu deux jeunes hommes, Jean et Pierre, chanter de comptines et claquer de mains de façon trop tendre pour être viril). Pire, lorsque ce niveau de détail arrive à l’instant fatidique de la nourriture où une tente vivant sur la côte (celle qui doit gérer sa fille qui se fait battre, son fils en surpoids, son gendre qui fait rarement de crises d’épilepsie et les perroquets qu’elle élève qui adorent le miel pops) se met à préparer ses crevettes à l’ail (qu’il faut décortiquer une par une tout en épluchant autant d’ail que de crevettes pour en suite le faire frire dans une piscine olympique d’huile d’olive sans oublier d’ouvrir la fenêtre gauche pour laisser profiter des odeurs l’ensemble du quartier avant de partir à la messe dans cette église où un christ en bois surplombe l’assemble irisée par la lumière des vitraux), c’est simplement de la torture, contre laquelle la seule arme est dire de temps en temps Ah, mmm, ok, pour faire mine d’écouter le monologue maternel la conversation.

08:41 Publié dans Anecdote | Commentaires (2)

Commentaires

C'est toujours délicat de savoir à quel moment de la conversation on lasse l'interlocuteur... C'est pour ça que je m'efforce de m'en tenir toujours au strict nécessaire, n'ayant bien souvent pas la patience d'écouter les histoires à rallonge.

Écrit par : Glimpse | 17/08/2011

dans le cas de ma mère, je pense qu'elle doit l'avoir dans les gènes, j'ai beau lui dire d'aller droit au but et d'éviter les périphrases, ca ne marche pas, je dois écouter sa version détaillée de l'histoire

Écrit par : Mers | 17/08/2011

Les commentaires sont fermés.