06/09/2011
Absence de silence
Les ruelles sombres, les murs de pierre dont certains vieux de huit siècles, l’odeur mystérieuse de rose et au bout de la place un havre de silence. Le but était de passer une nuit dans le calme auquel s’est habitué cette ancienne capitale des comtes de Champagne. Ce calme devait s’agrémenter d’une pause détente, le rêve promettait bains à remous, piscine couverte, sauna et hammam, même au rabais, le décor y était. Mais les personnages ne jouaient pas leur jeu, les enfants qui m’étaient jusqu’à ce jour inconnus dans ce décor démolissaient l’ambiance, les groupes de filles venues maigrir ne le faisaient que par leur logorrhée criarde et le spécimens masculins n’était la que par contrainte pour faire plaisir à celle qu’un jour fut leur belle. J’aurais aimé que le peu de temps que nous y passâmes fût était réduit à la vue de ce blond dont l’anatomie exaltante se corona de la vue déguisée de son excitation. Le calme ne fut trouvé que dans l’absence de sensations que le silence de la nuit foudroyée par l’orage prochain engendrait.
11:57 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
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