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26/10/2011

Les douze tonalités de Lulu

Lorsque j’étais en Maths Sup ma professeur de mathématiques adorait nous rappeler que contrairement à la physique où chaque grand domaine est indépendant des autres –il est possible d’exceller en optique et être nul en mécanique de fluides- les différentes spécialités mathématiques construisent un édifice où chacune s’appuie et supporte plusieurs sous ensembles. Aujourd’hui en essayant de comprendre ce que c’est la musique atonale, j’en ai conclu que la musique et les mathématiques sont liées de très près, il me faudrait quelques années de cours de solfège pour vraiment comprendre ce que les définitions veulent dire. Je ne peux ainsi palier ce manque de compréhension analytique que par une sensibilité musicale, celle d’un mélomane qui n’a jamais étudié la musique.


Pendant les 2 heures 45 minutes du spectacle, j’ai écouté très attentivement des notes qui ne s’accompagnaient pas comme d’habitude –les harmonies ou accords ?-, au lieu d’avoir de sonorités continuelles elles étaient saccadés –intervalles dodécaphoniques ?- Cette étrangeté n’a rien enlevé à la justesse ni à la beauté de l’interprétation –surtout des entractes symphoniques- et encore moins au drame qui se déroulé sous mes yeux. Tout y était, l’ascension sociale grâce à des coups bas et la déchéance qui s’en suit jusqu’à l’oubli et la mort. Lulu a été une grande héroïne comme il se doit mais injustement méconnue. J’ai été très surpris par la ressemblance de certaines sonorités avec la musique que parfois on entend au cinéma, mais je n’ai pas encore réussi à me souvenir du ou des films où j’aurais pu écouter cette musique, est-ce dû au fait que cet opéra et le cinéma sont du même siècle ? ou peut être la musique atonale n’est pas si peu utilisé que ce que je pense…

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