27/10/2011
La guerre des sexes
Il existe une dénommée théorie des jeux expliquant certains aspect de l’économie, lorsqu’on suit de cours de cette matière, on se doit de passer par les exemples classiques : le dilemme du prisonnier, la poule mouillé, le jeu du débarquement et la guerre des sexes entre autres. Concernant ce dernier, j’ai toujours ri en me disant qu’il n’y a que dans une société hétéronormée qu’on aurait pris un exemple aussi caricatural. En effet dans ce jeu, un jeune couple doit déterminer où sortir soit un match de boxe soit un ballet sachant que lui adore la boxe et elle la déteste et pour le ballet, c’est exactement le contraire et surtout qu’ils préfèrent passer la soirée ensemble. En simplifiant, la meilleure solution à ce jeux, si ma mémoire ne me trompe pas, est que l’une de deux personnes cède aux caprices de l’autre pour aller au spectacle qu’elle déteste mais passer la soirée ensemble*. Habituellement, la caricature de la femme enchantée par le spectacle de ballet et son mari hétéro-bof se faisant chier et rêvant du match de foot/boxe/rugby/fausses lesbiennes dans la boue me fait fortement sourire lorsque je me rends à l’opéra ou au ballet. Jusqu’à ce que j'en sois complice. Par amitié, j’ai dû me débrouiller et acheter deux magnifiques places -même pour moi j’ai jamais eu de si belles- pour un ballet, un ami pourra ainsi emmener sa copine au ballet « en espérant qu’elle aimera car je vais me faire chier –ca dure 2h45 ! –oh merde !- il y a au moins deux entractes –ouf je suis un peu sauvé » comme quoi, par amour on peut faire beaucoup de sacrifices.
* J’ai toujours pensé que pour rendre réaliste le jeu il faudrait rajouter une hypothèse aux conditions du jeu : l’amour, cela serait peut être un peu difficile à modéliser.
11:15 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
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