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03/01/2012

Le mystère des souris et des oiseaux

5h30 avant la fin du monde tel que nous l'avons connu en 2011, nous nous sommes assis à nos places, quelque minutes plus tard, une fois les rites de préparation achevés, les notes russes ont commencé à sortir de la fosse pour obscurcir l'air, troubler l'imagination, créer le mystère. Point de souris, chat, chien oiseaux ou fée bleue, place aux producteurs, acteurs, techniciens, extras, danseurs, danseuses, travestis...j'observais et me délectais des sublimes mouvements chorégraphiés au millimètre et à la note près, j'ai vécu différemment cette expérience car je pouvais scruter les détails captivants en floutant les contours et éliminant le reste de la scène. Je reconnaîtrai jamais assez l'admiration que j'ai pour ces danseurs qui font paraître extrêmement simples des mouvements qui demandent des années d'entraînement tout en exprimant la joie, la tristesse, l'espièglerie...quelles images essayer de retenir ? La vieille dame se goinfrant de petits-fours critiquant la voiture sortie d'une citrouille ? Les muscles des danseurs déguises en amérindiens alors que la gorilles n'existent pas en Amérique ? Le temps représenté par douze charmants jeunes hommes avec un justaucorps sorti tout droit de Nova Express de Burroughs ? Ou simplement la beauté de la scène finale exalté par ce voile volant ?

15:49 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

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