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19/01/2012

Saint Joachim

Le début est exactement le même, sauf qu'au pied du deuxième pont, cette fois-ci on ne le nargue pas, on l'emprunt. On passe au dessus du croisement du périphérique intérieur et de cette grande avenue traversant toute la ville du nord au sud. Au milieu de ce spaghetti de voies, bretelles, terre-pleins, passages à niveau, se trouve un monument tristement oublié commémorant la découverte de l'Amérique que seulement les balançoires et les tape-culs inanimés accompagnent. Une fois de l'autre côté, quelques rues plus loin, le rituel commence. Dans cette halle, entre les étalages de poulet, de bœuf ou de porc, les marchands de langue de bœuf sont rares, pour être précis, il n'y en a qu'un. À chaque fois qu'on s'y rend les mêmes questions s'imposaient, combien elle coûte aujourd'hui ? Avez vous une pointe ? Pouvez vous l'éplucher ? La trancher finement ? Lorsque nous repartons avec notre butin, nous nous devons de passer chez le seul des nombreuse épiciers du marché proposant un concentré de riz fait avec la recette originale pour préparer la boisson qui accompagne obligatoirement la langue de bœuf. Lorsque le temps s'y prête, avant de rentrer nous faisons un tour dans l'aire des jeux vieillissante du square jouxtant le marché, exactement au même endroit où j'ai appris à me balancer, à monter sur la toile d’araignée, à avoir peur des tape-culs et où à chaque arrivée ou départ le gorille, le lion et l'hippopotame en béton me disaient bonjour et au revoir. De retour à la maison, nous préparons la boissons en diluant le concentré, réchauffons la langue, coupons l'oignon, la coriandre et l'avocat et garnissons avec tous ces ingrédients les galettes tant attendues.

10:43 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

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