24/01/2012
Alberto VII
Tel que la plus grande hallucination des masses occidentales le dicte, le septième jour est dédié au repos car l’œuvre accomplie auparavant a été trop parfaite et fatigante. Il n'a pas changé, son sourire, ses yeux, sa gentillesse et sa beauté sont toujours là, intacts. C'est mon regard qui a changé, je n'ai plus besoin, même s'il me plaît toujours autant, de le dévorer des yeux constamment ou, alors qu'il le fait toujours, de recevoir son sourire, de l'entendre me dire bonjour, me faire la bise, me demander si je vais bien... La magie n'opère plus, elle s'est envolée. Elle a agit les six fois précédentes dopant mon imagination pour me faire frisonner, attendre et rêver. Elle m'a obligé aussi à écrire pour ne pas oublier la réalité et l'imaginaire ressenti. Ma création complexe, moitié réelle, moitié imaginaire, s'est déliée du le corps sur lequel elle s'est construite et s'est envolé dans le souvenirs.
15:46 Publié dans Emois, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)
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