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14/02/2011

Lien du Lundi IX

L'Australie ne fait pas que des slips (kangourou)

00:32 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

10/02/2011

Call me Verdi, Aïda Verdi

Un film sans musique est fade, un film avec une mauvaise musique est une catastrophe suffisamment grave pour sortir du cinéma en pleine séance. Très souvent, lorsqu’un film emploie un morceau d’opéra, souvent un air, il souligne et amplifie l’état d’âme du personnage qu’il décore. Andréa Chénier dans Philadelphia, la chevauché des Walkyries dans Apocalypse Now et bien d’autres. J’aurais pu rajouter Tosca dans Quantum of Solace mais je trouve que Vissi d’arte n’a rien à voir avec un complot pour priver un pays d’eau, cet scène a été utilisé pour mettre en avant le Bregenzer Festspiele, festival lyrique d’été où est mise en avant la Spiel auf dem See (Opéra sur le Lac). Comme les fans de l’agent 007 on pu le voir, la scène principal de ce festival est montée au-dessus du lac de Constance et les sièges se placent sur la rive, c’est grâce à cet opus de l’agent secret que j’ai connu ce festival.

A notre arrivée le soleil commençait à décliner, les couleurs jaunes-dorées-orangés du crépuscule apparaissaient lentement se reflétant sur l’eau du lac au son des moustiques avides de sang non autrichien. Les touristes arrivaient à pied, en bus, en train ou à bateau pour voir ce spectacle pharaonique au sens propre comme au figuré du terme. Aïda est un opéra qui a besoin de prêtres, pharaons, esclaves et guerriers en grand (sur)nombre. Lorsqu’il est transposé dans un décor new-yorkais des années trente revisité avec le code couleur de l’ancien Egypte le résultat détonne, on trouve des riches pharaons habillés en smoking et robe de soirée, des esclaves latinisés en haillons, des prêtres aux chasubles blanches et roses et une statue de la liberté bleu égyptien en morceaux. Si à cela on rajoute, des bateaux qui flottent et volent, des comédiens qui nagent, une scène qui s’enfonce dans les profondeurs du lac et une la tête de statue de la Liberté sortant des eaux et se plaçant 20 mètres au dessus des spectateurs, on se retrouve scotchés à son siège les yeux grands ouverts comme un enfant émerveillé pendant 3 heures au point de même pas sentir les moustiques ni la fraîcheur des nuits Bregenzoise.

11:58 Publié dans Anecdote, Opéra, Voyage | Commentaires (0)

09/02/2011

Lapin rouge

S’il s’agissait d’un ours, son nom était Ours, si c’était un renard, je l’appelais Renardot, je n’arrivais pas à personnifier aucun des mes doudous ou peluches, même pas mon préféré, un lapin Duplo que, selon ma mère, mon père a ramené des Etats-Unis d’un voyage professionnel lorsque j’était tout petit. Ce lapin a toujours été à mes côtés, j’ai dormi avec lui jusqu’à l’âge de 10 ou 11 ans, il a était au centre d’innombrables disputes avec ma sœur, il m’a accompagné partout en voyage. Il a fait son dernier voyage de jeunesse avec moi à la plage. Un jours après être passé l’après midi à barboter au bord de la piscine, je l’ai cherché dans la chambre et il n’y était pas, la tristesse m’a envahi, je l’avais perdu pour toujours à cause de ma foutue obsession de l’avoir toujours à mes côtés. Je l’avais perdu, quelqu’un avait peut être volé une lapin rouge qui perdait régulièrement le pompon blanc faisant office de queue, j’ai passé tout ma soirée à me souvenir de lui et à faire mon deuil d’enfant. Le lendemain, sans trop d’espoir, nous avons attendu la femme de chambre pour savoir si elle ne l’avais pas vu ou pris par erreur. Selon se dires, il avait dû partit avec les draps dans le conduit de la buanderie de l’hôtel. Armés des informations qu’elle nous a proportionnées nous sommes partis à sa recherche, la responsable de la blanchisserie, nous a dit qu’elle n’avait rien vu, ce qui a anéanti dans moins d’une seconde mon dernier espoir de le retrouver. Attristé, les larmes aux coins des yeux, elle m’a réconforté en expliquant que le condit du linge sale contenait plus de 3 jours de draps donc s’il y était prisonnier, il ne sortirait que 2 ou 3 jours plus tard. Le croyant volé vraiment tant il était précieux pour moi plutôt que perdu, on est repartis. Deux jours plus tard, la réception nous a donné un message de la part du services de blanchisserie nous demandant de nous y rendre, j’ai su à ce moment qu’elles l’avaient retrouvé, que personne n’avait volé Lapin que je pourrais continuer à inventer des histoires avec lui, mais avant tout que c’était son dernier voyage. A notre retour de vacances, pour le protéger de toute péripétie ultérieure j’ai décidé de le ranger dans une vitrine d’où il me regarderait grandir et où je le verrais à chaque fois qu’un souvenir d’enfance referait surface.

16:26 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

07/02/2011

Lien du Lundi VIII

J'ai une bonne raison pour faire du vélo.

00:05 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

04/02/2011

Soirée théâtre au Goldener Spiegel

Deux touristes viennent de rentrer dans un bar du quartier gay de Vienne, Autriche, ils commandent un Coca-Cola et une pinte de Bière. Ils se posent au bar, sur les tables et les banquettes plusieurs hommes d’un certain âge entourent deux ou trois jeunes, au bout du bar il y a une salle avec une table de billard, quelques garçons bien habillés et musclés y jouent, l’un parmi eux se dirige vers le bar. En le voyant arriver, un des touriste le balaie des yeux avec concupiscence, il s’adresse à ce touriste.

-Es gibt ein Problem?
-Ein?
-Sprechen Sie Deutsch?
-Nein, English
-There’s a problem?
-No, Wyh did you say that?
-You stared me?
-Non, I was just looking arround
-He’s your freind?
-Oh, yes, he’s my boyfriend
-That’s a bad new, because if you want, I have a big dick, we can fuck
-Sorry?
-I like you, we can fuck in the bathroom, I got a big dick
-Euh, non thanks.
-keep my beer, please
-…
-I need to pee
-Can I ask you something? Are you a rentboy?
-Yes!
-ah I didn’t know this bar has this kind of services, only because I’m curious, can you tall me your fares?
-80€ for a blowjob, always with condom, here at the bathroom, 100€ if you want to go to the hotel
-and if I want to fuck with you?
-It depends on what you want to do …
-Business is good In Vienna?
-If you’re good looking end clean there’s no problem…

Un des garçons qui jouait au billard sort de la salle et parle à l’oreille du prostitué. Ce dernier s’empresse de dire au revoir aux deux touristes, ils vident leurs verres d’une traite et fuient du bar. Ils comprennent pourquoi sur l’annonce du bar c’est écrit « Pour les garçons et ceux qui les aiment »

PS. L’anglais utilisé n’est certainement pas du Shakespeare, mais il reflète bien la situation.


15:11 Publié dans Anecdote, Gay, Voyage | Commentaires (2)