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21/02/2011

Lien du lundi X

Lorsque je l'ai vu ici, je me suis dit qu'il n'était pas loin des ses années de gloire , qu'il est beau ce Lukas Ridgeston !

00:41 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

18/02/2011

Cio-Cio San et son diamant dans la soupe

Son histoire est tellement connue qu’il est impossible de ne pas savoir qu’elle se tue délibérément elle-même à la fin. C’est triste, tout le monde le sait, c’est pour cela qu’on s’y précipite à chaque fois qu’elle est présentée. De cette soirée j’ai retenu 3 moments. Primo, pour la deuxième fois, j’ai remarqué qu’encore une fois, lorsque la cantatrice entame sont chant en coulisses, sa voit résonne avec un timbre obscur, ténébreux, séduisant et captivant à la fois, Deusio, lors de l’ultra connu air de Un bel di vedremo, j’ai eu l’impression qu’il tombait encore une fois comme un diamant sur la soupe*, il n’apporte pas grand-chose à l’histoire, il est là pour que la cantatrice excelle dans son art, pour qu’elle nous transporte et nous arrache des larmes et des frissons en chantant un des morceaux les plus émotifs du répertoire, dégoulinant de tristesse et d’attente non achevée. Tertio, c’est fou comme trois cailloux, une chaise et 20 mètres de tissus peuvent si bien habiller l’immense plateau de Bastille et les chanteurs.

*il est impossible de le qualifier de mouche tellement c’est beau.

17:48 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

17/02/2011

Ennui hédoniste

Aujourd’hui, je me suis ennuyé, j’ai rêvé toute la journée de quitter le boulot, rentrer chez moi et me poser devant un film au scénario complexe et plein d’action entre garçons qui aiment les garçons et n’hésitent pas à explorer le moindre recoin des sublimes corps qui sont à leur disposition. Cuisiner, puis manger et en mettant à jour ma collection de photos de beaux hommes pour me tendre et me détendre. Finir la soirée en parlant à des illustres inconnus sur des sujets divers et variés comme les caractéristiques mécaniques de l’engin qu’ils manipulent avec soin le plus souvent ou comparer les procédures qu’il souhaiteraient mettre en place pour partager leur connaissances en matière d’utilisation de ce dernier. Ca change pas beaucoup des images qui me traversaient lorsque je m’ennuyait en cours, sauf qu’à cette époque là, j’avais sur les yeux l’obscure objet de mon désir.

16:46 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

16/02/2011

Silly Symphonies

Il s’agit d’une série de courts métrages animés produits par Disney entre les années 1920 et 1930, j’ai découvert une partie lors de leur sortie en Betacam (transformé en VHS pour la postérité…). Lorsque j’étais enfant j’aimais beaucoup ses dessins animés, leur thèmes diverses et variés accompagnés d’une musique juste qui me faisait comprendre l’histoire car à cette époque là, je ne comprenais pas l’anglais. Il y a quinze jours, j’ai eu l’opportunité de revoir quelques unes de ces histoires remastérisées en DVD. La première impression que j’ai eu a été celle de tout (re)comprendre, le vocabulaire anglais nécessaire à un enfant ne me posant plus de problème, les histoires étaient donc limpides pour moi. En écoutant avec une oreille adulte la musique, je me suis rendu compte que c’était elle qui m’a permis de tout comprendre en dépit de ma  méconnaissance de l’anglais à l’époque. Les notes véhiculent les attitudes des personnages, leurs sentiments et même certaines intonations des phrases utiles à leur compréhension. Je comprends mieux pourquoi elles sont regroupés sous les nom de symphonies, un peut moins pourquoi les qualifier de silly car j’ai l’impression qu’elles n’ont rien de bête.
En les redécouvrant plus de 15 ans après, je me suis dit que peut-être, ces symphonies bêtes ont été le premier contact avec un mode d’art où l’on paie pour aller voir des grosses femmes et des gros hommes chanter dans un langage inintelligible pour le plaisir de ressentir les sentiments que leurs voix accompagnées de la musique me font éprouver.

17:22 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (2)

15/02/2011

Surfeur vert et mauve

Comme bien d’autres étés nous avions déménagé pour les vacances sur la côte, selon le vieux adage de ma mère, nous changions de maison non de vie, il nous fallait donc remplir les placards et non rêver de manger tous les jours au restaurant. L’appartement qu’on occupait, se trouvant sur les hauteurs de la ville, nous devions descendre et remonter la colline à chaque fois que les provisions venaient à manquer, cette tâche fort pénible sous 35°C, m’a toujours déplu mais je ne pouvais pas y échapper. Un beau jour ou peut être une nuit, près d’un lac, non de la sortie du magasin, nous attendions quelque chose*, pendant ce temps, quelqu’un attendait un bus**, ce quelqu’un était un homme jeune mais plus âgé que moi, il portait avec lui une planche de surf et était seulement habillé d’un slip de bain vert et mauve, sa peau était étrangement blanche, ce qui me permettait de conclure qu’il n’étais pas un surfeur local***, je le regardais avec insistance, je voulais imprimer dans ma mémoire ce corps qui à l’époque m’a fait frissonner, à chaque fois q’un bus arrivait j’appréhendais son départ, je ne voulais pas l’ôter de ma vue, c’était, peut-être, la première fois que je voyais en chair et en os un homme qui me troublait, qui me plaisait, qui me faisait bander qui provoquait des émois en moi. La scène a dû durer quelques minutes éternelles pour moi jusqu’à ce qu’il prenne son bus me laissant seul avec son souvenir.


*pour une étrange raison mon cerveau ne se souvient pas de ce qu’on attendait, je suppose que nous attendions un taxi
**pour ce détail mon cerveau se souvient bien
*** le surfeur local est une drôle d’espèce, j’ai jamais compris comment faire du surf avec des vagues de 20cm


16:47 Publié dans Emois | Commentaires (0)