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18/02/2011

Cio-Cio San et son diamant dans la soupe

Son histoire est tellement connue qu’il est impossible de ne pas savoir qu’elle se tue délibérément elle-même à la fin. C’est triste, tout le monde le sait, c’est pour cela qu’on s’y précipite à chaque fois qu’elle est présentée. De cette soirée j’ai retenu 3 moments. Primo, pour la deuxième fois, j’ai remarqué qu’encore une fois, lorsque la cantatrice entame sont chant en coulisses, sa voit résonne avec un timbre obscur, ténébreux, séduisant et captivant à la fois, Deusio, lors de l’ultra connu air de Un bel di vedremo, j’ai eu l’impression qu’il tombait encore une fois comme un diamant sur la soupe*, il n’apporte pas grand-chose à l’histoire, il est là pour que la cantatrice excelle dans son art, pour qu’elle nous transporte et nous arrache des larmes et des frissons en chantant un des morceaux les plus émotifs du répertoire, dégoulinant de tristesse et d’attente non achevée. Tertio, c’est fou comme trois cailloux, une chaise et 20 mètres de tissus peuvent si bien habiller l’immense plateau de Bastille et les chanteurs.

*il est impossible de le qualifier de mouche tellement c’est beau.

17:48 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

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