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17/03/2011

Les risques de Fukushima

Quelques jours après le tremblement de terre de magnitude 9 sur l’échelle de richter et le tsunami qui ont dévasté pour environ 130 milliards d’euros le Japon, le monde a les yeux rivés sur ce qui reste des réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima. On n’est plus à savoir s’il y aura une catastrophe mais plutôt quelle sera l’échelle de la catastrophe. Ce qui a permis aux agitateurs populistes le débat sur le nucléaire, quand sera établi un moratoire sur l’allongement de vie de centrales nucléaires et la construction des nouvelles ? A quel moment le monde sortira du nucléaire ? Lorsque je les entends à la télévision ou à la radio, j’ai envie juste de leur dire, même pas en rêve et jamais. Le nucléaire est une énergie naturelle, propre en C02, maîtrisable et dont on ne peux pas se passer. Certes son développement est accompagné d’une série de risques (explosions et contaminations nucléaires) et externalités négatives (stockages des déchets) propres à sa nature, mais il n’est pas possible d’arrête une activité seulement à cause des éventuels risques qu’elle pourrait un jour engendrer. Si c’était le cas, il aurait fallu arrêter de produire de voitures depuis bien longtemps car elles tuent plus d’être humains (en France 2 308 648 accidentés et 146 788 morts entre 1987 et 2003) que les catastrophes nucléaires (900 000 estimation haute pour Tchernobyl). Pour vraiment prendre une décision, il est nécessaire de peser les pros et les contres du développement du nucléaire. Cette énergie participe amplement à l’indépendance énergétique vis-à-vis des énergies fossiles, à l’équilibre entre production et consommation d’énergie (il en faut beaucoup pour cuire un gâteau au four, écouter le journal de 20 heures, twitter sur son smartphone, charger sa voiture électrique et draguer sur le marché de viande des sites de rencontre gays, tout ça en même temps et avec toutes les ampoules de son appartement allumées), à la création d’emploi sur toute la filière, de l’extraction au stockage des déchets et de recherche pour produire de nouvelles centrales et traiter les résidus, à l’exportation de la technologie et j’en passe. Cette litanie est peut être simple et simpliste mais elle évoque bien la complexité qui pourrait engendre l’arrêt pur et simple du nucléaire et tout cela parce qu’éventuellement il y a la possibilité qu’un jour il se produise un accident nucléaire qui tuera moins de monde que les voitures, la famine, les guerres ou le VIH.

11:18 Publié dans Idées, Questionnements | Commentaires (0)

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