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27/05/2011

Question de taille et centimètres

Toute est un histoire de taille, avec quelques centimètres en plus tout aurait été plus simple, tout se serait emboîté à la perfection. Avec ces centimètres en moins, on est obligés de jongler entre ce que l’un veut prendre et ce que l’autre veut prendre. Les négociations sont plus ou moins houleuses en fonction de la saison de l’année, la chaleur estivale et néfaste nuit aux rapprochements que la tiédeur du printemps génère et que le froid de l’hiver oblige. Je me dis à chaque fois qu’il aurait suffit qu’il en ait quelques centimètres en plus et moi quelques centimètres en moins, pour que la différence soit minime et on puisse vraiment tout partager. Cette utilisation réciproque des moyens et l’accroissement des possibilités qu’il engendre me rendrait tellement heureux. A mes yeux il s’agit d’une preuve de véritable compatibilité physique voire sentimentale. Heureusement ces centimètres ne sont pas indispensables, sinon nous ne serions plus ensemble mon amoureux et moi. Cette taille qui nous différencie au moment critique où tout nos souhaits et goûts se manifestent, nous permet d’avoir une très grande garde-robe qui n’est pas malheureusement partageable.

16:43 Publié dans Autres idées, Confession | Commentaires (2)

19/05/2011

Sept secrets

J’ai été agréablement invité à participer à cette chaîne dans le but de récolter un maximum d’adresse mail en un minimum de temps pour sauver la petite « Charlotte au chocolat», chatte maltraitée par une vieille mamie aigrie… euh non, c’est pas cette chaîne là, ici grâce l’Autre Fred qui m’a renvoyé la patate chaude, je dois révéler que 7 secrets.

I.    Ma mère m’a transmis quelque tocs :

a) on ne pose jamais un sac qui a été par terre sur un meuble

b) on ne rentre jamais au lit avec des vêtements qui ont quitté la maison

c) on ne s’allonge jamais sur un lit avec des chaussures

d) on n’arrive sous aucun prétexte (même guerre nucléaire, invasion extraterrestre ou grève de la RATP/SNCF)en retard à un rendez vous ou à l’école ou au travail.


II.    A cause de ma sœur qui étant petit m’a toujours piqué la moitié la plus grosse de tout ce qu’on devait repartir, lorsque je dois couper un gâteau, je tâche de garder la plus grosse part pour moi


III.    J’ai toujours raison, jusqu’à ce que je prouve le contraire au cas où j’aurais encore une fois raison


IV.    J’ai eu 9 au bac d’espagnol, matière où je suis incollable, pire dans mon lycée, il n’y a eu que 2 notes en dessous de la moyenne, l’autre personne ne parlait pas espagnol.


V.    Je rêve secrètement de remonter le temps et empêcher l’invention et la prolifération de la machine de l’enfer communément nommée aspirateur.


VI.    Je n’aime pas rentrer dans le boutiques vides car je n’aime pas que le vendeur me dise « Puis-je vous aider ? -Je sais ce que je dois vous vendre pour arriver à remplir mes objectifs » (sauf s’il est beau au cas où je lui demanderais tout absolument tout sur un produit ridicule)


VII.    J’aime les personnes de mon propre sexe … euh… Quoi, ce n’est plus un secret ?


VII.Bis, je ne jamais touché une femme, je n’ai jamais eu envie, je trouve même dégoûtant les seins nus, (surtout lorsqu’elles sont allongées), indésirables les hanches larges et rondes et l’absence « de la seule chose qui ne sache pas mentir chez l’homme » me déprime.

Voilà et attendant un suites des commentateurs de ce blog qui ne l'ont pas déjà fait ici ou ici.

10:31 Publié dans Blog, Confession | Commentaires (6)

29/04/2011

Quiétude oppressante

J’ai une vie qui me plaît, à la base calme et trépidante quand il le faut, je vis là où j’ai toujours rêvé de vivre, j’ai un travail tranquille avec peu de contraintes et un salaire correct, j’ai un amoureux, des amis, une famille suffisamment loin, du temps libre, tout ce que l’on peut souhaiter et pourtant, lorsque j’ai le temps de réfléchir j’ai fini toujours par conclure que quelque chose me manque, que je n’ai pas vécu vraiment la vie que j’ai toujours voulu, qu’il me manque quelque chose. Je n’ai jamais connu une période d’événements si intense qu’elle me marque à vie. En tant que gay, je me suis toujours accepté, je n’ai pas lutté des années contre mon orientation pour essayer de devenir hétéro,-peut être un peu lorsque j’avais 13 ou 14 ans mais et encore cela ne m’a jamais torturé. Je n’ai jamais connu ce cycle répétitif de tomber amoureux/être déçu, l’amour est arrivé sans que je le cherche au bon moment. Maintenant que je suis bien installé dans cette vie, que beaucoup de monde envierait, je suis convaincu que je l’apprécierais encore plus si je pouvais la comparer aux moments sombres du passé. Ces moments où l’on pleure parce que l’être aimé nous a quitté et qu’il ne reviendra pas, ces instants où l’on peur au ventre car on ne sais pas comment ses proches réagiront à la nouvelle.
Je suis sur que certaines personnes s’offusqueront de lire ces lignes parce qu’ils ont trop souffert, je suis persuadé que ces moments de détresse agrémentent savoureusement la joie quotidienne. Quelques idées me passent par la tête pour faire monter mon taux d’adrénaline et faire plonger celui de la dopamine. Partir faire un tour dans le tiers monde serait une aventure pleine de bonne volonté et qui me permettrait de relativiser ma situation, mais je me vois mal parcourir les bidonvilles de Lagos, Rio ou Kalkota car j’ai du mal avec le manque de confort. M’aventurer pour connaître de l’intérieur une autre culture serait peut être plus faisable mais laquelle ? Je risque ma vie dans les pays du moyen orient, en Chine on ne peut penser que comme le gouvernement, l’Inde pourquoi pas, je ne vois aucun inconvénient, mais l’aventure est longue et pas forcement stimulante en sentiments négatifs, sauf celui de l’impuissance face à la misère. La plus saugrenue qui me plait le plus est celle de prendre un amant, de me laisser embobiner par quelqu’un que je quitterais ou m’abandonnerait et ainsi revenir à ma vie tranquille avec un chagrin d’amour qui me permettra de mieux vivre celui que j’ai, mais c’est tellement commun et peut être tellement simple que l’envie s’en va.
J’ai des réflexion si bizarres quand je m’ennuis.