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02/03/2011

L’anneau du Nibelung, 2ème journée, Siegfried, 3/4

De surprise en surprise j’ai vécu cette soirée de Siegfried à Bastille, la forêt de cannabis, les guerriers dragons nus, la toute sagesse bureaucratique, la protection réconfortante d’une table et la montée vers une déchéance certaine des dieux. La transformation du héros Siegfried en en sale gamin bête paré d’une salopette et de dreadlocks ne m’a pas offusqué, ce qui n’est pas été le cas pour une grande partie de l’audience qui a hué le metteur en scène. L’évolution de sa voix le long de la soirée m’a parue, même si peut-être elle n’a pas été voulue, intéressante, presque effacée derrière l’orchestre ou son précepteur au début, peureuse, désirante, colorée et joyeuse dans le duo final. La prestation de Brünnhilde confirme de plus en plus l’adoration que je voue aux soprani wagnériens. Dans cet opéra tristement boudé, le jeu des chanteurs-acteurs m’a procuré de moments forts au même titre que leur voix. L’envoûtante Erda à demi endormie, assoupie par la fin des dieux qu’elle connaît, Mime en précepteur travesti bouffon, le dragon maître d’une armé, le voyageur qui ne sait pas se remédier à son sort funeste et se transforme dans un dieux décadent. Certes, on est loin du classicisme avec des peaux, des vrais animaux et des arbres centenaires qui aurait emmené à mon goût un endormissement continuel certain. Mais on est surtout dans un bain orchestral d’une extrême beauté qui m’a fait redécouvrir une lecture différente de celle qui est ma référence.

La suite c'est pour plus tard

Des images, Le prélude, La 1è journée

00:20 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

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