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09/06/2011

L’anneau du Nibelung, 3ème journée, Le crépuscule des Dieux, 4/4

La fin s’approche, rien, même pas l’espoir, ne survivra. Tout devra renaître à partir de l’ombre et le silence du néant. Cette soirée sera marqué par le pathos, la détresse, l’angoisse, le désespoir, la haine, la rage, l’amour et la mort. L’avenir obscur est annoncé dès le début, jusqu’au point de rendre l’amour apocryphe. L’amour bafoué qui m’a fait ressentir de la peine pour cette femme trompée et abusée générera une hécatombe vengeresse en offrant la vie de l’amant traître, on souhaite ne pas vire cette vengeance tellement elle est réelle. Toute cette haine est créée par la cupidité du pouvoir d’une âme basse, sombre, maléfique et puissante au point de faire me frémir avec son chœur armé. Comme dans tout cycle plus la fin s’approche plus les lueurs de début se font entrevoir, ainsi un trio féminin léger qui m’emporte dans ses vagues douces, allègres et mortelles introduit l’assassinat qui dénouera toute la conspiration, la mort doit de ce fait marcher, elle me porte avec elle dans les limbes de la tristesse funéraire. La femme trahie et éclairée renonce à toute tentative d’absolution, dans le chagrin et la détresse le monde ancien disparaît pour laisser place à la rédemption musicale du monde nouveau.
Malgré ses 5h50 (pauses comprises) ce spectacle m’a, hélas, paru court, les leitmotivs purs ou modifiés me transportaient directement dans mes souvenirs des autres journées, me faisaient sentir et goûter au sentiments de l’œuvre, exactement comme l’opéra doit le faire. Le symbolisme compréhensible faisait travailler à juste dose mon entendement pour le déchiffrer en même temps que la musique et apprécier les jeux des acteurs. Le cycle est fini et l’œuvre d’art m’a conquis, encore une fois.

Introdution, Prélude, 1è journée, 2è journée

 

18:26 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)

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