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17/08/2011

Ah mmm ok

Il est intéressant d’avoir de nouvelles des gens qu’on connaît, un tel a fait telle chose, une telle a acheté ci ou ça. Il est particulièrement intéressant d’entendre quelques détails sur des évènements que nous n’avons pas vécus, il est extrêmement intéressant de connaître le moindre détail sur une anecdote vécue par quelqu’un qu’on ne connaît pas. Tout ceci est bien sûr ironique, je n’ai rien à foutre que la prof de physique (que j’ai jamais vu mais qui adore les vin rouge moelleux [sic]) aie dit à la femme de ménage (qui est nouvelle et habite à 2h45 minutes en transport de l’école et enchaîne deux rotations pour péniblement s’en sortir et donner à manger à ses trois enfants qu’elle élève seule car son mari alcoolique mais gentil est parti de la maison avec une autre fille du village) qu’elle devait allait nettoyer avant la salle de cours B35 la D45 (celle à côté de la salle où une fois il y a 5 ans quelqu’un a vu deux jeunes hommes, Jean et Pierre, chanter de comptines et claquer de mains de façon trop tendre pour être viril). Pire, lorsque ce niveau de détail arrive à l’instant fatidique de la nourriture où une tente vivant sur la côte (celle qui doit gérer sa fille qui se fait battre, son fils en surpoids, son gendre qui fait rarement de crises d’épilepsie et les perroquets qu’elle élève qui adorent le miel pops) se met à préparer ses crevettes à l’ail (qu’il faut décortiquer une par une tout en épluchant autant d’ail que de crevettes pour en suite le faire frire dans une piscine olympique d’huile d’olive sans oublier d’ouvrir la fenêtre gauche pour laisser profiter des odeurs l’ensemble du quartier avant de partir à la messe dans cette église où un christ en bois surplombe l’assemble irisée par la lumière des vitraux), c’est simplement de la torture, contre laquelle la seule arme est dire de temps en temps Ah, mmm, ok, pour faire mine d’écouter le monologue maternel la conversation.

08:41 Publié dans Anecdote | Commentaires (2)

16/08/2011

MenOBoy de XXX à XX-

Un passé de croissance stable….comme exposé précédemment les bases artistiques sont solidement posés, l’amélioration continuelle de la qualité du contenu et de la réalisation laisse présager une santé artistique stable …qui a permis la prise de quelques risques… en effet tenter de plaire à certaines niches du publique, spaking fans, footballer fans,  tout en contentent un large publique par l’intégration de scènes moins ciblés dans ces productions,  est un pari assez difficile à réussir. Il semble avoir été gagné lorsqu’on regarde l’envergure des projets annoncés depuis la sortie de ces volets dédiés à des sous-communautés …mais qui peuvent  fâcher le public habituel…ainsi nous découvrons avec consternation la présence d’une scène pour le moins inattendue de la part de cette société de production, au sein d’une semaine spéciale hétéro ou les classiques Hétéro curieux et Double expérience pour un hétéro montrent le pouvoir qu’a l’argent sur les personnes, nous découvrons la « première vidéo hétéro réalisée par le Studio Menoboy » elle a été tournée sous prétexte que « Jessy Dog [ndlr le garçon montré dans cette scène] les a contacté afin de tourner une scène hétéro » pour après se laisser convaincre d’être le protagoniste de la prochaine grosse production hyper virile de la maison, Incarcération . Ce dérapage représente un choix contestable de la production néanmoins acceptable du point de vu marketing, cette opération entraînerait la création d’un image utravirile et justifié de l’acteur concerné et la capacité du studio a recruter le fantasme pur d’une partie de la communauté homosexuelle néanmoins , il est nécessaire au moindre signal de sanctionner cette alternative en dégradant la note de confiance artistique du studio en passant de XXX à XX- accompagnée d’un tendance incertaine.

08:35 Publié dans Film, Gay | Commentaires (0)

15/08/2011

Lien du Lundi XXXV

Hayden Kane by Uk Naked Men (NSFW)

08:13 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

12/08/2011

Seiche gauchère

Parmi ces phrases que j’ai toujours cru vraies pour des raisons précédemment évoquées deux me sont venues à l’esprit : l’intelligence est héréditaire et les animaux n’agissent que par instinct. J’ai toujours aimé nuancer la première en disant que deux géniteurs reconnus intelligents ont plus de chances d’engendrer une enfant que sera reconnu intelligent mais ce dernier peut naître de deux personnes normales ou même bêtes, tout est une question de chance et de génétique. J’ai pendant des années défendu farouchement la deuxième car tous les exemples de vie animale que j’avais sous la main la démontraient. Plus tard mon raisonnement a été conforté lorsque j’ai eu écho des expériences du chien de Pavlov –le chien est conditionné pour réagir d’une certaine façon aux stimuli lui indiquant qu’il est l’heure de manger- ou bien des abeilles de Karl von Frisch –elle développent un certain langage pour indiquer le positionnement de la nourriture à leur congénères-. Ces deux études montrent que les animaux ne peuvent développer une certaine intelligence que pour subvenir à leurs besoins primaires. Ils ne seront pas capables de produire une connaissance pour le simple plaisir d’apprendre ou d’expliquer un phénomène. Mais la science étant fondée sur la remise en cause perpétuelle de ce qu’on sait déjà, depuis quelques années des nouvelles recherches tentent de montrer que les animaux qu’on ne peut pas encore qualifié d’intelligents au moins  savent apprendre et nous le savons (il serait intéressant de savoir s’ils savent que nous savons qu’ils savent apprendre). Ainsi, une variété de céphalopode, mieux connue sous le nom de seiche, naît sans être latéralisé et sans savoir se camoufler, c’est tout au long de sa jeunesse et grâce aux essais erreurs commis qu’elle reconnaît son côté de prédilection et excelle dans l’art de la dissimulation. Ces êtres relativement simples, certainement bien moins complexes que les mammifères ont de processus cognitifs suffisamment développés pour qu’on puisse dire qu’ils apprennent, on pourrait rétorquer qu’ils n’apprennent qu’à se camoufler et donc une méthode pour subvenir à l’instinct premier de survie mais la latérisation leur sert à quoi ? Finalement tout ce qu’on met dans nos assiettes, nous tient compagnie ou nous émerveille en plaine nature n’est peut-être pas si bête qua ça.

08:05 Publié dans Le saviez vous, Science | Commentaires (0)

11/08/2011

Paon español

Assis devant cette énorme bibliothèque, tout petit je cherchais à regarder toujours la même chose placée selon les saisons et les humeurs en haut, en bas ou derrière les portes. Ce n’était pas un des grands classiques de la littérature reliés en cuir décorés aux lettres dorées ni ce monument monstrueux en quatre volumes de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom. Par fois, un livre de physique ou électronique des années 60 passait avant l’exemplaire tant désiré. Lorsqu’un de tomes était entre mes mains je feuilletais délicatement les pages où des reproductions en papier satiné colorées avaient été collées sur la gravure en blanc et noir imprimé sur du papier gris. Une nature morte avec un lapin ou un agneau, je ne sais plus, ensanglanté provoquait un frison sur tout mon corps précipitant ma quête, de temps en temps une scène encore plus morbide et macabre interpellait mes yeux innocents, Saturne avide de la chair de sa chair me glaçait m’obligeant à sentir la folie dans ces yeux et puis grâce à l’automatisme du passage des pages, j’arrivais à l’image tant désiré remplie de couleurs de gaîté, de réalisme et d’émerveillement.
Environ 20 ans plus tard et avec 20°C en moins, je me suis retrouvé presque à l’aube d’une belle et fraîche journée d’hiver à faire la queue sur cette promenade qui ne mène à aucun pré. La bataille n’était pas gagné d’avance, mon gentil hébergeur-guide-de-touriste-estomac-sur-pattes m’accompagnant partout où je voulais aller a une tendance naturelle à s’exaspérer devant les ouvres qu’il ne comprend pas. Ainsi, avec un rythme plus que soutenu j’ai dû apercevoir et me souvenir des œuvres qui avaient feuilleté mon enfance et découvrir celles qui créeraient un nouvelle souvenir. J’ai ressenti une tristesse profonde lorsqu’en arrivant à la dernière salle, je ne l’avais pas vu, j’ai cru d’abord que les couleurs de sa grande queue déployée n’avaient pas retenu mon attention passant inaperçus à côté de l’éclat du sanctoral Greco-espangol, la patience de mon accompagnateur étant grignotée pas sa faim, nous nous somme précipités à l’accueil pour entendre « Eza pintura no ezta en exhibizion, la coleczion ez… »* j’ai pas entendu la fin de la phrase pour savoir qu’il faudrait que je retourne un jour dans la capital de la mère patrie.

*lez ezpagnols adorent zozoter, traduczion « Cette peinture n’est pas exhibée, la colection est… »

08:54 Publié dans Anecdote, Voyage | Commentaires (0)