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24/08/2011

Images de la presse

Une fois n’est pas coutume, un des articles promus par la page d’accueil de Yahoo !  soulève quelques points intéressants sur la vision que le marketing et la presse veulent que les  femmes aient d’elles mêmes, ainsi elles ne vivraient que pour séduire [les hommes], avoir des orgasmes, acheter et se connaître soi-même grâce aux quiz psychologiques. Les conclusions ne m’étonnent même pas, elles décrivent sans problème le stéréotype de la lectrice de ces magazines. Je me suis donc mis à réfléchir sur l’image que le mensuel Têtu pourrait renvoyer de ses lecteurs, si le vieil adage « Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es » était vrai. En m’aidant de ce qui reste dans ma mémoire de la lecture de ce magazine depuis quelques années, j’ai eu tout d’abord l’impression d’être tombé sur un cliché : tous les gays aiment les beaux garçons imberbes, musclés et bronzés, ils s’intéressent à la mode, à la beauté, aux concepts novateurs en matière de culture et ils ont un grand potentiel économique. Décevant d’arriver à peu près au même portrait robot que celui des lectrices citées supra. Puis je me suis souvenu de ces articles qui malgré leur ton léger apportent de l’information sur la façon dont le homos vivent, agissent, s’identifient et se représentent. Le portrait a été nuancé une première fois. Lorsque j’ai rajouté à l’image du lecteur type les informations sur le monde LGBT et le VIH, je me suis dit que ce magazine était différent. Finalement pour avoir un portrait type du lecteur, il faudrait savoir à quelles parties du magazine ce dernier s’intéresse le plus, son portrait serait moins faux. Ce magazine essaie autant que possible de dépeindre une communauté diverse en jonglant avec le marketing, les articles vendeurs et ceux informatifs. Ce jeu apporte une visibilité non négligeable à la communauté, il est presque systématiquement en tête de gondole dans les points presse des gares et chaque troisième semaine du mois, il est possible de regarder le joli CoverBoy par tout en France, même dans des coins perdus où les jeunes se disent « je suis le seul gay du monde », pour eux il sera toujours plus simple d’acheter ce magazine tout public que tout autre titre gay destiné aux adultes.
Aujourd’hui est sorti le dernier numéro –que j’ai pas encore lu- de l’ancienne nouvelle version, selon les media spécialisé dans la média la nouvelle nouvelle version sera plus haut de gamme et plus semblable aux magazine masculins dédiés aux hétéros, on verra dans un mois, s’il ne me plait pas, j’écrirais peut-être ma première lettre au courrier des lecteur.

11:15 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

23/08/2011

Perturbation aquatique

A force de marcher on a l’impression que c’est tout simple et naturel, un pied devant l’autre et tout marche parfaitement. On a oublié que chacun d’entre nous a mis de nombreux mois et d’incomptables chutes avant d’avancer sans problème. Cette sensation d’impuissance motrice revient à chaque mouvement des bras ou des jambes que j’effectue pour acquérir un meilleure technique de nage, étirer le bras devant la tête, placer la mains avec tel angle, compter le nombre de propulsions, serrer les jambes, les maintenir droites, expirer par le nez, tourner la tête, regarder le sol, inspirer par la bouche, plier le coude, regarder vers l’arrière, cet incessant ballet décoordonné de mouvements n’aboutit pas comme la marche à une chute mais à une perte de repères déséquilibrant le corps et m’incitant à tenter de respirer l’eau chloré de la piscine. Tant de mal ne saurait pas être justifié que par la sensation de bonheur que l’eau entourant mon corps me procure, par la perception des muscles fatigués et par l’indéniable beauté des ces nageurs musclés presque dans le plus simple appareil que j’admire tant pendant les poses que mon corps fatigué me demande.

08:23 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (2)

22/08/2011

Lien du Lundi XXXVI

Marco Blaze est grand et beau (NSFW)

08:58 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

19/08/2011

Faille linguistico-wagnérienne

Que serait Stars Wars sans sa musique ? Un film bien plus fade encore car dans sa musique réside une partie de son charme. L’utilisation récurrente du leitmotiv permet de mieux raconter l’histoire et identifier les personnages, les situations et les sentiments. Qui ne connaît pas la fameuse marche impériale identifiant sans erreur Dark Vador aussi bien que sa forte respiration. C’est d’ailleurs à cause de cette dernière que j’ai su que je me suis retrouvé assis à côté de Dark Vador pour de vrai, deux fois. La première fois cela m’a paisiblement énervé, d’une part la respiration ne suivait même pas le tempo de la musique et d’autre j’avais l’impression qu’il faisait exprès car il pouvait bien éviter de le faire ou en tout cas à chaque fois que je lui dirigeais un regard noir il se contrôlait quelques minutes pour recommencer plus tard. Hier j’ai croisé un autre des adeptes de ce socieage sonore, le rêve d’avoir un sabre laser pour lui déboucher les narines a été supplanté par celui de comprendre comme dans l’espace de dix mètres et quelques minutes je m’étais retrouvé à Madrid ou en Amérique Latine, il était plus simple de discerner dans cette salle de cinéma les différents accents de l’espagnol que ceux des franciliens ! Mais le plus difficile à comprendre ce sont les raison qui ont poussé une femme à porter un T-shirt du type I love « n’importe quelle ville connue du monde » où la susdite ville est un morceau de la banlieue industrielle et déshérité de Mexico. Cela reste quand même un mystère.




08:54 Publié dans Anecdote, Autres idées | Commentaires (0)

18/08/2011

Cri rusé

Derrière cette façade vitrée l’effet de serre se fait vraiment sentir, après avoir été pressés par la petite vieille qui a entamé la queue 2h30 avant le début du spectacle et 1h avant l’ouverture des guichets automatiques, nous patientons assis, on guettait l’ouverture de la salle pour tenter de choisir les meilleures places du carré dédié au placement libre mais compte tenue de la vitesse avec laquelle la salle se remplissait, nous savions que de vraies places assises allaient se libérer d’un moment à l’autre. Le rideau orné d’un faux jeu de l’oie racontant l’histoire que nous allions entendre s’est ouvert pour laisser la place aux animaux variés dans un champ pop enfantin où la nature foisonnait au son des cloches joyeuses, des moustiques, des grenouilles des poules trop confiantes et une petite renarde rusée un brin révolutionnaire et un peu trop sûre d’elle s’appliquaient à raconter l’histoire du cycle éternel de la vie légèrement pris en décalé sur le temps. Ainsi l’assassinat de la protagoniste par la balle d’un chasseur a ému un de plus jeunes spectateurs en provocant un cri de tristesse surprenant et attendrissant l’ensemble de l’assemblé qui a accueilli avec bienveillance la renaissance du printemps.

08:57 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (4)