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12/01/2011

Soumission plaisante

La première fois que je suis allé au sauna je n’ai pas aperçu cette pratique, d’ailleurs l’endroit était plutôt vide et moi, innocemment, je pensais que j’allais dans un endroit gay où je pouvais trouver juste un hammam, un sauna et une piscine et pas de cabines, labyrinthes, slings et tout l’apanage de ces lieux si agréables. Lorsque je l’ai enfin vue, je n’étais pas choqué, ni surpris, elle m’a apparu comme une « présentation de la marchandise » un peu osée,  mais chacun propose ce qu’il a comme bien l’entend. Après, en écoutant à droite et à gauche diverse expériences, j’ai appris que c’était plus commun que ce que je pensais, je me suis donc interpellé moi-même pour essayer de comprendre les raisons d’une telle pratique et je ne suis pas arrivé à une conclusion satisfaisante. Certes, lorsqu’on se dirige vers ces lieux de plaisir, on sait ce qu’on va chercher, un ou plusieurs hommes consentants qui cherchent à donner et se donner du plaisir comme soi-même. Cependant, j’ai du mal à comprendre quel plaisir peut on trouver à se mettre en levrette les fesses dirigées vers la porte ouverte et le visage caché ?! Ce comportement, ne permet pas de distinguer la personne qui fait plus que rentrer dans la cabine et donc de fantasmer sur son corps, visage ou anatomie intime. Je pense qu’elle s’approche plus d’une soumission totale à l’inconnu, c’est peut-être dans cette dernière que les gens trouvent plus de plaisir, même plus que dans la pénétration même. Commet donc la soumission peut-elle engendrer du plaisir ? Certains diront que le cerveau s’en charger et je suis d’accord, mais, je doute que le cerveau décide spontanément de se mettre à aimer la soumission, il doit être, à mon avis, entraîné à aimer ces pratiques… D’autres, énonceront des théories beaucoup plus rocambolesques, en effet, ils croient que certains homosexuels ont de comportements sexuels extrêmes et/ou dégradantes pour s’auto-punir du fait d’être homosexuels, ils auraient accepté leur orientation sexuelle tout en gardant une part de leur homophobie. Ainsi, n’offrir que sa croupe aux coups de rein d’un inconnu serait une sorte de fessée punitive plaisante. Il s’agit encore une fois d’une possible explication, si on considère la soumission comme un comportement extrême et/ou dégradant. En tout cas, cette attitude me fait toujours réfléchir, peut-être pour trouver des vraies réponses, je vais devoir rentrer dans une cabine et interroger la personne qui attend à quatre pattes. Je pense que je vais me faire renvoyer de suite.


15:46 Publié dans Gay, Questionnements | Commentaires (0)

11/01/2011

La presse, moi et ma gaytitude

J’ai une relation étrange envers la presse écrite, au fond de moi, j’ai pense qu’elle n’est jamais sérieuse même si, je la lis hâtivement, qu’elle ne mérite pas être conservée en dépit de mes collections de revues, que je pourrais me passer de ce qu’elle m’apporte alors que j’achète systématiquement au moins une revue par moi depuis à peu près 13 ans. J’ai eu mon premier contact avec ces étranges objets dans la salle d’attente de mon dentiste grand enfant ou jeune adolescent, je parcourais à chaque rendez vous plusieurs numéros d’Elle, Vogue et équivalent, je crois que je n’ai jamais lu le moindre article. Dans ma tête ces revues destinées aux femmes devraient regorger de beaux hommes pour les appâter, je les feuilletais et je m’attendait à trouver des visages viriles et des torses dénudés, rien, je n’ai jamais rien trouvé. Je n’arrivais pas à comprendre comment une femme pouvait lire un magazine où les seules illustrations étaient d’autres femmes ! Elles ne pouvaient trouver aucun plaisir !
Plus tard, étant un adolescent curieux par nature, j’ai décidé de m’intéresser aux revues pour garçon, spécifiquement Men’s Health, mon but bien évidemment était de lire la presse masculine et en aucun cas me délecter la pupille à chaque page (à cette époque le portfolio avec les femmes dénudées n’existait même pas) avec les exercice de musculation ou les publicités regorgeant de magnifiques hommes, cela était bien sûr un effet de bord, car j’achetais ses magazines pour les lire, chose que je n’ai jamais faite. Un jour, mon buraliste m’a demandé de patienter quelques minutes car il devait aller à la réserve chercher La santé des hommes, je me suis retrouvé à attendre au milieu des revues, d’un coup ma vue a été attirée par « l’interdit » une publication réservée au plus des 18 ans, qui comme par hasard affichait un bel homme musclé et dénudée en couverture. A son retour, lorsqu’il ma demandé si je voulais autre chose, je lui ai tendu cette petite revue format A5 tout en détournant le regard, je l’ai par la suite caché à l’intérieur de l’autre publication. Quel fut mon bonheur lorsqu’à mon retour, en délaissant le Men’s Health, je ai dévoré précipitamment cette autre petite revue, elle contenait tout ce que j’avais toujours cherché, des beaux hommes musclés dénudés, des articles sur la communauté et surtout des histoires érotiques entre hommes. Bien qu’en sachant pertinemment ce qui m’attirait et m’excitait dans ce magazine, je me consolait en me disant que c’était son côté interdit qui m’émoustillait, je pensais même que si les images des biches étaient destinés à un publique majeur, elles auraient eu le même effet sur moi ; fort heureusement quelques mois plus tard  pendant lesquels j’ai acheté religieusement ma nouvelle publication préférée et une autre du même acabit, j’ai me suis résolut à les lire et les regarder avec mes vrais yeux gays.

13:49 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)

31/12/2010

Questions de fin d’année

Une des premières fois que j’ai entendu parler des capotes a été pendant les cours d’éducation sexuelle au collège. J’ai retenu qu’elle empêchait la procréation et la transmission des MST lors des contacts sexuelles. C’est cette dernière partie de la phrase que mon conscient et mon subconscient ont dû retenir parce que pour moi l’image d’une capote est une image fortement érotique. Lorsque j’avais 11 ou 12 ans, parler de capotes était la seule façon de parler de sexe et surtout d’avoir l’opportunité d’imaginer le sexe d’un homme en pleine forme. Parfois l’imagination était aidée par la notice d’utilisation où un vague dessin montrait comment on devait s’en servir. A cet âge, être en contact avec ce petit bout de plastique était pour moi toute une obsession, dans ma tête, en porter un me rapprochait du but ultime de tout adolescent, même s’il est resté pendant des année parmi les accessoires de mes plaisirs solitaires. Depuis cette époque, une capote est pour moi la preuve d’une sexualité active qu’on peut montrer presque aisément. Mettre une capote dans ma poche me prépare aux activités auxquelles je veux m’adonner. Arrêter des préliminaires pour ouvrir et poser un préservatif est un signe me disant « tu vois, maintenant la chevauchée va commencer ». S’en séparer après avoir fini apporte la preuve d’un travail bien fait.
Comment ai-je construit tout cet imaginaire aux antipodes du classique « ça fait débander, c’est pas sexy » est peut être une question pour des heures et des heures de psychanalyse. La seule idée simple que me vient à la tête est que j’ai construit ma sexualité imaginée en regardant des hommes s’amusant entre eux toujours avec une capote car les films et les image précédant les années SIDA n’étaient très simple à se procurer et heureusement à cette époque les images de bareback n’étaient pas très communes (du moins dans les sites que je fréquentais). Ce qui m’oblige à me poser la question suivante : Quid des jeunes homos qui construisent leur sexualité en regardant d’autre jeunes homos « monter à cru » ? Cet imaginaire fait ou va faire des dégâts ? Seront-ils assez futés pour dissocier les conneries vues à la télé de la protection réelle ?

15:21 Publié dans Anecdote, Gay, Idées | Commentaires (0)

20/12/2010

Le lien du lundi I

L’Internet ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans les hyperliens qui permettent à tout surfeur de se promener sur la toile, j’exploite cette possibilité pour partager, ce que je vais appeler l’image de la semaine. Elle est destinée à égayer les pupilles de tous les internautes qui succombent aux charmes des hommes. Je mettrais toujours un lien direct vers l’image et un autre permettant de la replacer dans son contexte.

Pour cette première vivons le rêve ! (origine)

00:05 Publié dans Gay, Lien du Lundi | Commentaires (0)

17/12/2010

Todo hombre tiene un interior que mostrar

Pour toute personne ayant fait un peu d’espagnol, c’est phrase n’a aucun secret, tout homme a un l’intérieur à monter, elle n’a pas énormément de sens, mais si on se dit que par intérieur il faut comprendre « des sentiments » tout va mieux et là on est tous d’accord, l’homme du XXIè doit montrer ses émotions sans complexe, on adore tous ces hommes viriles de l’extérieur, tendres et attentionnés à l’intérieur. Mais en fait on a commis, un contresens en comprenant ainsi la phrase, interior il faut l’interpréter par « dessous », ce qui donne alors, tout homme a un dessous à montrer, ce qui est légèrement plus ambigu. Quel dessous ? Celui des pieds ? En replaçant encore plus dans le contexte*, on doit remplacer dessous par « sous » pour obtenir une idée complètement saugrenue, tout homme a un sous à montrer. A ce niveau de traduction les deux énoncés jouent sous le même manque, celui du complément du mot intérieur/sous qui est vêtement. Qu’ils sont coquins les gars du marketing ! Tant de mystère pour ne parler que de sous-vêtements.

Le titre de ce billet est, on l’a bien compris, a été emprunté à une marque de sous-vêtements masculins, la première dont les images publicitaires m’ont émoustillé à l’adolescence car elles étaient différentes. J’étais habitué à celles des hommes tronc qui ne montre que la partie de l’anatomie concernée, centrée sur les hanches, du nombril au haut des cuisses. Cette marque mettait en scène des beaux hommes musclés, légèrement bronzés, bien maquillés…des mannequins de sous-vêtements pour faire simple et/ou saliver, sur les boîtes des produits ou sur les affiches 4*3 mètres, on voyait l’ensemble de leur corps même leur visage. C’était une première pour moi car même si cK avait déjà fait fureur avec Marky Mark quelques années auparavant, moi, je ne l’avais jamais vu. Je ne sais pas si c’est grâce à ce souvenir, que je trouve tant de plaisir à regarder les publicités des slips (idéalement taille base), boxers, shortys, jockstraps voire caleçons*. Dans mon imaginaire, ces hommes parfaits et inexistants sont remplis d’une énergie érotique qui peut m’allumer au quart de tour, dans presque tous les cas plus vite que les images de ceux qui sont complètement dénudés. Depuis quelque temps, j’ai remarqué que certaines marques pour attirer le publique font un travail exemplaire dans le choix des mannequins, des maquilleurs, des photographes, des décorateurs, des retoucheurs Photoshop, que leur travail dévient commercialement artistique, je n’ai donc pas été surpris lorsque j’ai découvert l’œuvre Brief encounters de Jason Salzenstein chez Brüno Gmuender qui recense les plus belles publicités artistiques des sous-vêtements masculins des derniers années.


*Les strings et les tangas sont à prohiber

Rmq. Ceci n’est pas un publi-redactionnel, je rends au César ce qui lui appartient