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25/08/2011

Soyons open

Le choix de cette première fois avait été fait grâce à une comparaison exhaustive des services proposés par chacun des deux établissements, il était clair pour nous que nous avions opté pour celui qui n’était censé proposer que les services que nous voulions utiliser, notre naïveté nous a fait supposer que l’autre offre n’était pas présente. Dès notre arrivée, l’aire de convivialité comportait un élément supplémentaire, une douche qu’on pourrait qualifier de plus que publique, puis par mégarde nous avons découvert que l’espace spa (hammam, sauna, piscine) était au beau milieu d’une zone de détente à thème qui ne devait exister que dans l’autre exploitation. Nous ne pouvions rien faire à part faire abstraction de cette inattendue offre et profiter de ce que nous voulions. Se détendre exclusivement dans pareil endroit a été plus agaçant pour ceux pour qui la détente n’est que la conséquence ultime de leurs activités principales que pour nous qui profitions à demi-mot de leurs occupations solitaires ou des preuves sonores des jeux communs. Moins naïfs à notre sortie, maintenant en toute connaissance de cause, nous avons décidé de réitérer l’expérience ultérieurement.

11:24 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)

24/08/2011

Images de la presse

Une fois n’est pas coutume, un des articles promus par la page d’accueil de Yahoo !  soulève quelques points intéressants sur la vision que le marketing et la presse veulent que les  femmes aient d’elles mêmes, ainsi elles ne vivraient que pour séduire [les hommes], avoir des orgasmes, acheter et se connaître soi-même grâce aux quiz psychologiques. Les conclusions ne m’étonnent même pas, elles décrivent sans problème le stéréotype de la lectrice de ces magazines. Je me suis donc mis à réfléchir sur l’image que le mensuel Têtu pourrait renvoyer de ses lecteurs, si le vieil adage « Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es » était vrai. En m’aidant de ce qui reste dans ma mémoire de la lecture de ce magazine depuis quelques années, j’ai eu tout d’abord l’impression d’être tombé sur un cliché : tous les gays aiment les beaux garçons imberbes, musclés et bronzés, ils s’intéressent à la mode, à la beauté, aux concepts novateurs en matière de culture et ils ont un grand potentiel économique. Décevant d’arriver à peu près au même portrait robot que celui des lectrices citées supra. Puis je me suis souvenu de ces articles qui malgré leur ton léger apportent de l’information sur la façon dont le homos vivent, agissent, s’identifient et se représentent. Le portrait a été nuancé une première fois. Lorsque j’ai rajouté à l’image du lecteur type les informations sur le monde LGBT et le VIH, je me suis dit que ce magazine était différent. Finalement pour avoir un portrait type du lecteur, il faudrait savoir à quelles parties du magazine ce dernier s’intéresse le plus, son portrait serait moins faux. Ce magazine essaie autant que possible de dépeindre une communauté diverse en jonglant avec le marketing, les articles vendeurs et ceux informatifs. Ce jeu apporte une visibilité non négligeable à la communauté, il est presque systématiquement en tête de gondole dans les points presse des gares et chaque troisième semaine du mois, il est possible de regarder le joli CoverBoy par tout en France, même dans des coins perdus où les jeunes se disent « je suis le seul gay du monde », pour eux il sera toujours plus simple d’acheter ce magazine tout public que tout autre titre gay destiné aux adultes.
Aujourd’hui est sorti le dernier numéro –que j’ai pas encore lu- de l’ancienne nouvelle version, selon les media spécialisé dans la média la nouvelle nouvelle version sera plus haut de gamme et plus semblable aux magazine masculins dédiés aux hétéros, on verra dans un mois, s’il ne me plait pas, j’écrirais peut-être ma première lettre au courrier des lecteur.

11:15 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

16/08/2011

MenOBoy de XXX à XX-

Un passé de croissance stable….comme exposé précédemment les bases artistiques sont solidement posés, l’amélioration continuelle de la qualité du contenu et de la réalisation laisse présager une santé artistique stable …qui a permis la prise de quelques risques… en effet tenter de plaire à certaines niches du publique, spaking fans, footballer fans,  tout en contentent un large publique par l’intégration de scènes moins ciblés dans ces productions,  est un pari assez difficile à réussir. Il semble avoir été gagné lorsqu’on regarde l’envergure des projets annoncés depuis la sortie de ces volets dédiés à des sous-communautés …mais qui peuvent  fâcher le public habituel…ainsi nous découvrons avec consternation la présence d’une scène pour le moins inattendue de la part de cette société de production, au sein d’une semaine spéciale hétéro ou les classiques Hétéro curieux et Double expérience pour un hétéro montrent le pouvoir qu’a l’argent sur les personnes, nous découvrons la « première vidéo hétéro réalisée par le Studio Menoboy » elle a été tournée sous prétexte que « Jessy Dog [ndlr le garçon montré dans cette scène] les a contacté afin de tourner une scène hétéro » pour après se laisser convaincre d’être le protagoniste de la prochaine grosse production hyper virile de la maison, Incarcération . Ce dérapage représente un choix contestable de la production néanmoins acceptable du point de vu marketing, cette opération entraînerait la création d’un image utravirile et justifié de l’acteur concerné et la capacité du studio a recruter le fantasme pur d’une partie de la communauté homosexuelle néanmoins , il est nécessaire au moindre signal de sanctionner cette alternative en dégradant la note de confiance artistique du studio en passant de XXX à XX- accompagnée d’un tendance incertaine.

08:35 Publié dans Film, Gay | Commentaires (0)

05/07/2011

Cafardophobie

Quand j’étais petit, j’avais peur des cafards, lorsque je voyais un apparaître je criais « Un cafard, un cafard, Tue-le ! Qu’on lui coupe la tête ! », j’ai grandi sans me poser des questions sur cette haine envers les cafards, je ne les aimais pas, il ne méritaient pas de vivre, point, pas de discussion. Plus de vingt ans plus tard, je crois avoir trouvé la source de cette cafardophobie, il s’agit certainement d’une ou deux phrases (approximativement « Ah, les cafards c’est sale, il faut les tuer ») prononcés à répétition lors de mon enfance par quelqu’un qui représentait à l’époque toute la sagesse, quelqu’un qui possédait toujours la vérité : ma mère. Ainsi, tout ce que ma mère disait était pour moi un principe -qualificatif que j’attribue à ces paroles maintenant car à l’époque je ne savais pas ce qu’un principe était-, je ne le contestait pas, je le croyais vrai sans douter une seule seconde, j’avais foi en ma mère. Fort heureusement ma mère n’est pas de quelqu’un de trop conservatrice, j’imagine que si elle l’avait été, j’aurais pu ne pas aimer certaines minorités sans me poser de questions.
Depuis quelque temps, j’essaie de comprendre pourquoi certaines personnes sont persuadées du mal intrinsèque de l’homosexualité, pour eux, c’est mal c’est tout, ils connaissent peut être un ou deux arguments très souvent à connotation religieuse mais ne savent pas exactement pourquoi c’est mal. Un jour je me suis donc dit : « Toute chose égale par ailleurs, le raisonnement des cafards est applicable à d’autres enfants en remplaçant la mère par le père, les grands-parents ou un professeur ou un prêtre, plus généralement quelqu’un envers qui l’enfant a une estime très importante et le cafard par les pédés » il en découle qu’il est très simple pour les gens d’avoir des convictions sans savoir pourquoi, comme moi je n’aime pas les cafards alors qu’ils ne m’ont rien fait, d’autres n’aiment pas les homos sans savoir pourquoi.
La question suivante est de savoir comment abattre ces préjugés non fondés, la méthode la plus complexe consiste à laisser agir la raison, elle trouvera par elle-même que les cafards ont la même dangerosité que les gays c'est-à-dire aucune et qu’il n’existe aucune raison valable pour ne pas les aimer et vouloir les tuer. Cette méthode est malheureusement très coûteuse en ressources « cérébrales » et n’est pas à la portée de tout le monde. Une autre option est l’acclimatation, c'est-à-dire, s’habituer paisiblement à leur présence, de ce fait les gens comprennent et/ou sentent par eux-mêmes qu’il n’y a aucune raison de ne pas les aimer. C’est dans cette optique que la visibilité homosexuelle dans toute sa diversité peut être interprétée comme nécessaire, son but principal étant de détruire lentement mais sûrement les préjugés acquis pendant la jeunesse. Pour vivre heureux, vivons comme tout le monde !

08:23 Publié dans Anecdote, Gay, Idées | Commentaires (4)

21/06/2011

Jockstrap

Avoir une passion pour les sous-vêtements masculins est parfois frustrant lorsqu’on fait plus qu’admirer la qualité de la confection, l’élégance et la modernité du design, la beauté des matières et le confort en général, quand cette passion est légèrement fétichiste, le problème se pose sérieusement : Comment concilier plaisir entre hommes et port des sous-vêtements ? Lorsqu’on est actif, il suffit d’exposer l’artillerie par la feinte prédestinée (lorsque le modèle le permet) ou la faire passer au dessus de l’élastique, ce qui peut la maintenir en état de marche ou bien la sortir par l’ouverture dédiée aux jambes et le tour est joué. Et les passifs ? Quelles issues ont-ils pour garder leur plus intime habit sans gêner le plaisir reçu ? Ils peuvent le faire descendre à la hauteur des genoux ou des chevilles, ce qui revient à peu près à l’enlever, il est possible d’ouvrir un passage en tirant d’un côté, ce qui aura pour conséquence de déshabiller une fesse pour dans le meilleur des cas cacher avec plus ou moins de tissu l’entrée convoitée. C’est grâce à notre ami le sport, qui fait bien plus que sculpter des corps de rêve, qu’on trouve la réponse, il s’agit de ce vêtement exclusivement masculin composé de 3 bandes dont au moins une élastique et d’une poche à contenance génitale : le jockstrap. Cette merveilleuse invention qui avait pour but de maintenir en place et/ou protéger les organes génitaux lors de l’activité physique, de permettre une évacuation de la chaleur et de réduire les frottements autorise le port des sous-vêtements et les galipettes anales. Comme il est bien connu, la ceinture élastique, les deux bandes latérales entourant les cuisses et la coque laissent les fesses nues et donc l’entrée convoitée libre. En plus de cette très pratique fonctionnalité  le jockstrap a une connotation très forte dans l’imagerie homosexuelle et érotique, qui n’a jamais rêvé, après avoir vu un certain nombre de films pour les garçons qui aiment les garçons, de se retrouver dans une salle de sport devant…derrière… un mec portant seulement un jockstrap offrant ses fesses rebondies et délimités par les élastiques ? Qui n’a jamais imaginé d’entreprendre une activité physique intime avec un partenaire passif qui ne peut pas accéder librement à son sexe de sorte que l’immense majorité du plaisir qu’il sent c’est sont partenaire qui lui octroie ? Ainsi, le jockstrap gagne le prix du meilleur sous-vêtement pour homme qui puisse être porté. Il cache et dévoile, protège et libère, séduit et conquit.

09:00 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (19)