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11/05/2011

Vissi d'arte, vissi d'amore

C’est la deuxième fois que je vois cet opéra. Il y a quelques années, j’ai emmené Mon Amoureux voir et écouter son premier opéra à Berlin, on avait le choix entre Der Rosenkavalier et Tosca. En lisant à droit et à gauche, je m’étais penché par le deuxième car il est plus classique et plus représentatif du monde opératique. Une cantatrice jalouse, une histoire d’amour qui fini mal, un méchant qui pense avec son deuxième cerveau et deux tubes mondialement connus. A l’époque on était tombé sur la caricature que tout le monde a en tête de l’opéra, une cantatrice grosse et hautaine, un ténor frêle, effacé et petit à ses côtés et un décor réaliste peint sur des toiles. Tellement classique qu’on a failli s’en dormir, si ce n’était pas à cause d’un des jeunes hommes du couple sensible placé derrière nous qui fredonnait dans sa gorge toutes les mesures en nous agaçant péniblement.
Deux ans plus tard, à Paris, j’avais l’impression de me trouver dans un autre monde, un monde où la perspective s’est pliée peu à peu au service de la mise en scène, pour la dynamiser ? La moderniser ? La dépoussiérer ? Choquer ? -laissons les spécialistes débattre et conclure. En tout cas, les sentiments étaient au rendez vous, une Tosca plus humaine et très sentimentale accompagnait un Cavaradossi engagé, puissant et présent sur scène. La touche gaie a été donnée par la mise en scène, le troisième acte ouvrait avec un homme mort sur le plateau, un soldat l’a embrassé puis pleuré sur son sort pendant la moitié de l’acte, il était même très contrarié lorsqu’on l’a obligé à s’en éloigner pour tuer le protagoniste. Image d’un autre amour qui n’est pas présent dans cet opéra ? Représentation de ce qui aurait pu se passer si Tosca ne se suicidait pas à la fin ? Ou simple clin d’œil aux spectateurs sensibles de la salle ? à vous de trancher.

12:00 Publié dans Gay, Opéra, Voyage | Commentaires (0)

04/05/2011

Jeux vidéo

Je n’aime pas les jeux vidéo, j’ai dû jouer une vingtaine de fois à Pacman lorsque j’ai reçu mon Atari 2000, une fois j’ai essayé Gran Turismo, rouler dans un circuit virtuel ne m’a pas convaincu, je me suis entretenu quand j’ai dû résoudre à la place de mon cousin les énigmes de Resident Evil, lui se contentait de tuer les zombies moi de réfléchir. Hier après midi à la fin d’un déjeuner avec des collègues fans de jeux vidéo, une idée m’est venue à la tête en matant les belles fesses de l’un d’eux, si on pouvait transposer les situations des jeux vidéo dans la réalité, certaines situations seraient assez cocasse. Imaginons un Pacman géant et affamé dans les rues, il pourrait manger les voitures coincées dans les embouteillages et les petits fantômes pourraient être des policiers en moto le poursuivant en slalomant entres les voitures, le carré magique se transformerait en arrêté délivré par l’inspection générale contre ces motards qui ne devraient pas rouler si vite entre les voitures. Dans tout autre genre un rassemblement de P*r*o l*i*f*e ou de C*i*v*i*t*a*s me pousseraient à endosser le costume de Chris Redfield, bon plutôt l’appeler et le réconforter à la fin de sa mission, n’est-ce pas ?

11:35 Publié dans Autres idées, Gay | Commentaires (0)

22/03/2011

MenOBoy

Quelque part entre 2004 et 2005, en cherchant à me procurer une vidéo de plus de trois secondes avec garçons sachant s’amuser entre eux, je suis tombé sur une scène gratuite, certainement publicitaire, se déroulant dans l’escalier d’une maison baigné de soleil, deux magnifiques jeunes hommes se consacraient au plaisir mutuel. Selon mes souvenirs, l’un avec un tatouage solaire s’attelait aux activités communément réservées aux passif, tandis qu’un actif à la casquette bleue jouait sa racaille HCH*, entre deux coups de reins dans les profondeurs abyssales le fond sonore dénonçait une conversation sur MSN,  soudain, un troisième type dont on aurait pu bien s’en passer est descendu pour s’immiscer dans ce duo d’éphèbes. C’est ainsi que j’ai connu le studio montpelliérain de Ludo, MenOBoy. Je surveille depuis ce jour-là leur travail de près, j’ai vu l’apparition de films et scènes de la maison, la construction et évolution des sites Internet et du blog. J’ai presque toujours admiré dans ses productions les beaux garçons frais francophones dégotés, légèrement musclés, sans jamais tomber dans l’excès. Leur jeu laisse penser qu’ils aiment ce qu’ils font, qu’ils aiment les hommes et le sexe entre eux. Suivant le titre du film, les scénarii dignes concurrents à chaque fois aux Framboises d’Or, délassent, amusent ou exaspèrent, ils ont au moins le mérite de présenter les participants dans des « tenues de ville » et dans des situations simples, irréalistes et pas trop coquines. Tout à été balayé : la P’tite Frappe, les Dérapages des policiers, les médecins En cas d’urgence, les Sapeurs pompiers, les mecs en prison,  les correction par la fessée, les Naufragé des îles inhospitalières mêmes les confessions intimes de la vie en colloc’. Certaines images hantent toujours et encore mon esprit, la vision d’une belle cambrure, de fesses moulées, des pénis virils, des épaules musclées, des pectoraux dessinés mais aussi celles des visages jubilatoires qui sont si rares à voir dans le porno, pourtant c’est tellement beau de voir des corps jouissifs accompagnés d’expressions réjouissantes qu’on en demande plus et plus à chaque fois que ce sourire unique et ses yeux presque exorbités accompagnent leur et notre cri orgasmique.

Merci pour ces productions !

*HCH=homme couchant avec un homme, personne bien différente d’un gay

03:28 Publié dans Film, Gay | Commentaires (0)

15/03/2011

Devenir moi-même

Ce slogan n’est pas nouveau, depuis que je l’ai vu pour la première fois, il m’a fait sourire car je ne suis clairement pas sa cible marketing. Les militaires n’ont pas une très bonne réputation à mes yeux, ce n’est pas leur manque de tact ou de la couleur verte de leurs vêtements ou bien des barbecues du dimanche en famille ou bien de l’image très positive qu’ils ont des femmes, ce qui me gêne est la divinisation de la hiérarchie et les moyens mis en place pour les obtenir. Je ne serai jamais moi-même si je devais arrêter de réfléchir et je devais seulement agir. Je peux admettre que cette absence de logique était nécessaire et utile lorsque le but des armées était de se battre pour la grandeur d’un roi, seigneur ou territoire, elle facilitait la tâche sinon, il aurait été beaucoup plus difficile de laisser sa peau pour quelqu’un d’autre. Cependant en ce début de XXIè où l’armée ne combat plus et n’a même pas un rôle dissuasif, que gagne-t-elle à créer d’agisseurs au lieu de penseur, si c’est surtout pour faire de l’humanitaire ou pour les aider à devenir eux-mêmes ? Comment ce des-apprentissage du raisonnement peut aider des gens en quête de repères ? L’armée de par l’emprise qu’elle a sous cette population pourrait aider à leur forger une tête bien faite plutôt qu’une tête bien obéissante, ce qui impliquerait d’arrêter de traiter les recrues comme des gens hors du système et de commencer à les voir comme de personnes. Pour finir, je dois reconnaître le grand travail de transformations que l’armée fait, chaque année elle produit un nombre non négligeable de personnes au physique viril, aux muscles durs et saillants sur lesquels, les gays dont moi fantasment constamment.

05:37 Publié dans Gay, Idées | Commentaires (0)

04/03/2011

Alberto

Dans ce bar, les us et coutumes de la profession ne sont  pas dérogés, les serveurs vont et ne reviennent pas. J’en ai vu passer, des bruns, des blonds, des latinos, des musclés, ils sont tous si beaux, des célèbres, des inconnus, des stars du porno et lui. Il n’est peut être pas le plus beau physiquement mais son charisme le propulse sur la plus haute marche du podium. Ce sourire ravageur offert gratuitement à chaque fois qu’il passe à côté de moi libère mon imagination. Pourquoi ne pas oser laisser en dessous de mon verre vide mon numéro accompagné d’un simple « appelle moi » écrit dans un papier ? Pourquoi faire c’est plutôt la question. S’il ne s’agissait que de le regarder de plus près, je n’ai qu’à venir tous le jours au bar en question et commander et recommander de boissons. Secrètement, j’aimerais voir son corps découvert, lui enlever ce sweat-shirt qui porte son nom et qui sait, nous honorer mutuellement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que les draps soient si humides qu’on ne puisse plus y tenir. Et après, une fois l’envie étanchée et avant qu’on ne se ressource, il faudrait parler, communiquer  se connaître. A quoi bon, si on peut lire dans la beauté de ses yeux, dans la simplicité de son sourire et dans l’habilité de ses gestes ? Il vaudrait mieux maintenir le rêve intact en ne l’approchant que furtivement lorsqu’il dépose mon Perrier. J’aurais certainement mieux supporté sa présence, si je l’avais vu avant sous toutes ses coutures, dans toutes les positions, comme ça a été le cas de l’un de ses prédécesseurs, rien ne m’aurait été inconnu, j’aurais juste voulu le voir au naturel, au quotidien, au réel. Mais lui, exposé dans ce marché sexuel avec tous les atouts nécessaires pour être connu et reconnu me fait le désirer. J’ai peur du jour où comme tous ses collègues précédents, il partira, je ne le reverrai plus jamais, peut être seulement un jour au détour hasardeux d’une rue où il ne sourira pas et moi je l’aurais identifié trop tard.

00:40 Publié dans Emois, Gay, Questionnements | Commentaires (0)