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12/01/2012

Voyage rêvé

Le texte doit être encore quelque part, je l’avais écris pour ma meilleure amie qui voulait savoir ce que je devenais pendant ces 3 mois de vacances d’été. J’y décrivais mon quotidien, l’absence d’activité, l’ennui qui me poussait à « ne pas avoir envie de mettre autre chose qu’un jean décousu et un t-shirt délavé » et surtout le bâton que le destin m’avait mis entre les roues en m’empêchant de partir en vacances aux Etats-Unis. Faute de ne pas s’être organisé suffisamment en avance, le délai minimum pour obtenir le visa dépassait la date à laquelle j’aurais pu partir. Mais pendant la période où j’y croyais encore, je m’étais mis à rêver de cette ville qui allait être à quelques kilomètres de l’endroit où j’allais être hébergé, je voulais trouver un plan machiavélique me permettant de m’y rendre seul et voir la vie que je me voyais vivre plus tard. Dans mon imaginaire cette ville se résumait et se résume à un seul quartier : Castro, je me voyais voir des beaux hommes se baladant main dans la main, s’embrassant, s’aimant à l’aire libre, je me voyais les voir avec concupiscence et désir sans risquer de me faire insulter, je me voyais peut-être même perdre ce poids dont tout adolescent veut se débarrasser au plus vite dans les bras d’un bel caucasien qui m’aurait trouvé charmant. L’échec de mes rêves m’a replongé dans le quotidien vide de l’époque d’où seulement la rentrée de classe a su m’extirper

21:00 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)

11/01/2012

De l'image à la réalité

Je le voyais venir, le commandant de l'unité de douanes décrivait l'opération qu'allait se dérouler sous les projecteurs et caméras, ils allaient arriver chez un jeune trafiquant pour le surprendre en plein sommeil de sorte à ne pas lui laisser la chance de s'échapper. À 5 heures du matin, le top a été donné, ils sonnent énergétiquement, la mère du pouchinet se réveille et ouvre la porte à une petite dizaine d'agents de police ou gendarmes, je ne sais plus, la voix chevrotante par le trac essaie malgré tout de protéger le sang de son sang. En dépit de tous ses efforts, elle capitule et les emmène au sous-sol où se trouve la chambre de l'intéressé. Complètement endormi et dans les vapes le chef de l'opération l'interpelle « Vous n'avez sur vous, rien de compromettant, mis à part votre boxer ? » alors qu'il aurait dû dire « Mis à part vos sous-vêtements couvrant votre érection matinale, vous ne portez rien d'autre ? » ou simplement se taire et profiter comme moi de cette belle image qu'on pouvait attendre.
Sa contrepartie réelle, je ne l'attendait absolument pas, installé dans le TGV, j'ai vu arriver le garçon qui allait voyager sur le siège solo juste de l'autre côté du couloir. Ni ingrat, ni magnifique, c'est son accoutrement qui a attiré mon attention, un jogging et une veste à capuche noir avec quelques touches de couleur rose fuchsia, de passepoiles, des coutures et il me semble, l'intérieur des poches. Pendant que je m'endormais, je l'ai vu sortir son ordinateur-péché et s'installer placidement. De temps en temps, lorsque j'ouvrais les yeux, je l’apercevait ranger des fichiers et des dossiers. Lorsque nous allions arriver à destination, il a décidé de se préparer, au moment de se lever la magnificence raide du profil de son basin a apparu et est restée au niveau de mes yeux, puis en tournant sur lui-même la vue de face, moins intéressante, m'a été offerte, l'ordinateur-fruit-à-croquer a caché la bête quelques instants la rendant plus timide, le manteau d'hiver a fini par tout cacher.

22:07 Publié dans Emois, Gay | Commentaires (0)

15/11/2011

Minuté

20h passées, je te questionne et tu me réponds par une tautologie. 20h15, on essaie de nous faire comprendre que notre entretien n’est pas du goût de tout le monde. 22h même le gâteau au chocolat ne nous a distraits. 22h30 tu dois partir, je ne te suis pas, j’échange des mots avec d’autres garçons mais je n’arrive pas à faire passer mes insinuations correctement. 23h15, un SMS se remerciement. 14h, je réponds. 18h, La musique me fait penser à toi mais je sais que cela ne sert à rien de te contacter. 17h30, tu m’appelles pour se revoir car le hasard ou destin on bien fait. 18h, on dîne maladroitement. 19h, on se promène dans les ruelles, le crépuscule nous accompagne. 20h, on prend le thé et on mange du chocolat. 20h30, on s’embrasse.

08:25 Publié dans Anecdote, Confession, Gay | Commentaires (2)

22/09/2011

Silence...

...en mémoire de Jamey Rodemeyer et de tous ceux qui passent par le même chemin et dont on n'entend pas parler.

16:18 Publié dans Gay | Commentaires (0)

26/08/2011

Biscience

Il y a quelques années une étude scientifique avait conclut que la bisexualité masculine n’existait pas, elle avait envoyé tout les bis de sexe masculin dans la casse homo refoulé par le poids de la société. Cette conclusion était vraie -car il ne s’agissait pas d’une quelconque conviction ou écriture divine- jusqu’à preuve du contraire. C’est arrivé. Cette nouvelle conclusion montre par la même occasion trois choses, d’un part, que les bis existent, puis que l’ancienne étude avait été mal faite et finalement que la science a pour but de se remettre en question éternellement.
J’ai l’impression que l’a première étude a souffert de la nouvelle méthode scientifique où le but des expériences n’est plus tester l’hypothèse de façon rigoureuse pour la valider ou la réfuter en la confrontant à des multiples résultats mais à celle qui monte des expériences minimales pour prouver, montrer, suggérer que la théorie est vraisemblable pour la publier en nommant l’hypothèse théorie et dans la pire des cas défendre cette dernière contre toutes les preuves qui la réfutent. Cette méthode a un intérêt –contestable- lorsqu’elle défend des théories dont les conséquences sont énormes, réchauffement climatique, pic oil… mais quelle utilité peut-on tirer en niant l’existence de la bisexualité ? La raison qui me paraît la plus plausible est que le scientifique voulait faire parler de lui, lorsque la popularité et crédibilité d’un chercheur se mesure par le nombre de sources de référencement, il est toujours utile de créer du bruit au tour de ses publications. En tout cas, la première étude a eu de conséquences graves car une partie de la population s’est sentie décrédité et jeté en pâture aux homonistes. Pour conclure, maintenant que la science a « prouvé » que les bis existent, la statistique va vouloir essayer de les comptabiliser, un nouveau round  homo vs. bi est prévu.