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31/05/2011

Un rêve réalisé par une longue queue

J’avais 6 ou 7 ans, je n’avais pas moins, peut-être plus, mon médecin de famille qui en occurrence fait partie de ma famille, venait de finir d’aménager son nouveau cabinet. La décoration était toute beige à l’exception de ce que je considérais à l’époque comme un bureau de ministre, ce meuble en bois massif comportait deux tiroirs fourre-tout et un compartiment à correspondance, on l’avait agrémenté d’un drapeau triangulaire ornant le nom d’un université américaine et d’un set de bureau en similicuir vert avec des motif dorés comprenant un pot à crayons et un sous main, il y avait aussi un coupe-papier, je ne sais plus s’il appartenait au set, le temps a effacé ce détail. Je trouvais ce objet utile, même si à l’époque je ne recevais jamais de courrier, je voulais en voir un. Infantilement je pensais qu’avoir un coupe-papier aller obliger la poste à m’envoyer plus de lettres pour pouvoir s’en servir, je n’ai jamais mis à l’épreuve ma théorie. Quelques années plus tard, une tante, sœur de mon médecin, m’a montré son coupe-papier, un couteau blanc en plastique plus stylisé qu’un couteau jetable mais tout aussi léger ou bien une disquette 3,5’’ dont la glissière cachait une lame, encore une fois ma mémoire ne le sait plus, il se trouvait qu’elle en avait besoin car elle recevait beaucoup de courrier, mes pensée infantiles sont immédiatement revenues. Depuis ces évènements, j’ai rêvé d’avoir un coupe-papier, je voulais un joli, stylisé, desing, pas simplement un couteau de cuisine ayant perdu son tranchant, comme celui à manche coloré que j’utilisait pendant mes années de prépa, j’avoue que pendant ces 20 dernières années, je ne l’ai jamais vraiment cherché, à chaque fois que j’en voyais dans les boutiques, je n’avais pas de coup de cœur pour ces ersatz. Samedi, dans un boutique de futilités culinaires italiennes, je l’ai vu, un petit colibri en inox satiné qui utilise sa longue queue pour accomplir un de mes plus vieux rêves, ouvrir mon courrier avec un coupe papier desing.

11:18 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

30/05/2011

Lien du Lundi XXIV

Jose Galisteo chante ? Ah bon ?!

08:35 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

27/05/2011

Question de taille et centimètres

Toute est un histoire de taille, avec quelques centimètres en plus tout aurait été plus simple, tout se serait emboîté à la perfection. Avec ces centimètres en moins, on est obligés de jongler entre ce que l’un veut prendre et ce que l’autre veut prendre. Les négociations sont plus ou moins houleuses en fonction de la saison de l’année, la chaleur estivale et néfaste nuit aux rapprochements que la tiédeur du printemps génère et que le froid de l’hiver oblige. Je me dis à chaque fois qu’il aurait suffit qu’il en ait quelques centimètres en plus et moi quelques centimètres en moins, pour que la différence soit minime et on puisse vraiment tout partager. Cette utilisation réciproque des moyens et l’accroissement des possibilités qu’il engendre me rendrait tellement heureux. A mes yeux il s’agit d’une preuve de véritable compatibilité physique voire sentimentale. Heureusement ces centimètres ne sont pas indispensables, sinon nous ne serions plus ensemble mon amoureux et moi. Cette taille qui nous différencie au moment critique où tout nos souhaits et goûts se manifestent, nous permet d’avoir une très grande garde-robe qui n’est pas malheureusement partageable.

16:43 Publié dans Autres idées, Confession | Commentaires (2)

26/05/2011

Les colocs 3

Ça y est, l’été est arrivé, il fait beau tous les jours, le soleil tape comme il faut et même si on pleure sur le manque de pluie, elle ne vient pas. Les collocs, s’adonnent à leur activité préférée : bronzer. Dernièrement, à chaque dimanche, je les vois prendre leur petit déjeuner-brunch dans leur tenue habituelle, disparaître quelques instants et reparaître avec un bouteille d’huile bronzant à la main et un maillot de bain au lieu du slip du matin (suivis par leur FàP habituelle), ils se badigeonnent (y compris elle) tous seuls (elle se fait aider) par tous les côtés, Une fois les corps lustrés, ils disparaissent sous le garde-corps. Trois où quatre heures plus tard, quelque couleurs en plus, lorsque le soleil s’est suffisamment incliné pour être caché, ils se lèvent dans la même tenue (sauf elle qui met un T-shirt) et boivent des jus de fruits à table. C’est arasant de devoir passer son dimanche après midi à bronzer sur sa terrasse (surtout pour elle qui squatte au lieu d’aller dans un parc comme tout parisien).

15:21 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

25/05/2011

Costume Abercrombie & Fitch

La semaine dernière, la mondialisation übergay a ouvert ses portes sur les Champs Elysées, le jour de l’ouverture, une queue énorme attendait d’être libérée par l’un des ambassadeurs-mannequins-vendeurs que la loi française avait malheureusement habillé –il paraîtrait qu’il s’agit d’un arrêté vieux de 50 ans qui défendait la bonne morale à l’époque, soit- Tous ces gens étaient prêts à attendre des heures pour rentrer dans cette boutique et acheter des vêtements sport pour ressembler à tout quidam mondialisé. Dans la même journée, lors d’un forum professionnel, j’ai remarqué que tous les hommes qui voulaient obtenir une allure professionnelle s’habillaient en costard cravate, généralement mal coupé qui leur donnait un air autre que celui qu’ils voulaient. Ces deux situations exemplifient l’importance que les hommes accordent à l’image que les vêtements renvoient d’eux. Ils ne s’occupent donc pas ni de la qualité ni de la beauté de ce qu’ils portent. On pourrait blâmer les acheteurs d’A&F et dire qu’il s’agit d’écervelés mondialisés qui incitent les enfants bengalis à travailler 18 heures par jour pour un salaire de misère ou aux faux business man de ne pas avoir lu un guide d’élégance pour savoir choisir la bonne taille de la veste ou la cravate adéquate. Mais ce n’est pas intéressant. On ne peut pas non plus les critiquer car ils essayent de vivre tel que la société le prescrit actuellement puisque c’est ce qui a de plus simple pour y vivre et la faire vivre paisiblement. Ce qu’on doit leur reprocher c’est de ne pas le savoir et de l’accepter tel que des moutons qu’on mène à l’abattoir, je suis sur que si j’avais posé la question à quelqu’un dans la queue d’A&F, Pourquoi êtes-vous là ? J’aurais eu comme réponse « Parce que c’est cool », « car les produits sont trop beaux » mais personne ne m’aurait dit « car j’ai une famille haïtienne à vivre un tout petit peu mieux  et j’injecte de l’argent dans l’économie » « car j’aide à faire vivre le pauvre étudiant qui doit montrer ses muscles pour vivre » des arguments comme celui-ci leur passent au dessus de la tête, voilà ce qu’il faut déplorer chez eux.

16:44 Publié dans Idées | Commentaires (2)