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24/05/2011

Alberto IIII

Il était tard, j’étais déçu à cause des travaux menés dans l’endroit d’où je venais de sortir,  d’habitude on s’amuse si bien… Lorsque je suis passé en face de son bar et j’ai vu que, malgré l’heure et l’ambiance chaleureuse, il ne fallait pas faire la queue pour rentrer, j’y me suis précipité. J’allais enfin voir le show de mes propres yeux. Certes, ils étaient beaux, assurément musclés et se remuaient si érotiquement qu’il m’ont même fait oublier leur collègue qui venait de montrer tout sa grande et dure anatomie. Vraiment grande. Dans ma tête, j’essayais d’imprimer ces images mieux que le travail fourni par mon appareil-photo-téléphone, mais lorsqu’il est apparu à mes yeux, toute cette multitude d’hommes qui m’entourait, toute ces images de muscles et de membres ont disparu. Comme d’habitude, je n’avais des yeux que pour lui, j’ai tout de suite tenté de m’en approcher mais je l’ai perdu au milieu de cette foule compacte qui me déplaçait à sa guise. Quelques minutes plus tard, j’ai repéré son sourire amical qui m’était dirigé, lorsqu’il s’est approché de moi, les fantômes de notre dernière rencontre m’ont ensorcelé jusqu’à ce que cette bise qu’il ma faite m’en délivre gaiement. Comme d’habitude, j’étais encore une fois projeté sur mon nuage, si haut qu’au premier abord je n’ai pas eu le temps de m’apercevoir qu’aujourd’hui il portait un pantacourt dévoilant des beaux mollets, ni de discerner qu’il avait taillé plus court son duvet naturel, j’avais cru voir, tout d’abord, un torse fraîchement épilé. Perché en haut de mes rêves, j’ai pensé que je pourrais profiter de la promiscuité issue de la foule pour approcher mes sens des son corps ? Devrais-je le faire ? Le saurait-il ? Le sentirait-il ? S’il s’en apercevait, qu’en penserait-il ? Tant de questions qui n’ont pas eu encore une fois de réponse.

Epilogue : hier, je l’ai revu, j’ai eu droit à sa sympathie, je l’ai même un peu taquiné mais, hélas, pas à la bise, en le voyant aller et venir devant moi, je l’ai trouvé différent, il était ailleurs, son sourire était cette fois-ci mécanique, j’aurais aimer savoir ce qui le chagrine pour effacer ces traits fatigués, le consoler et voir la joie dans son visage revenir, j’aimerais tant le faire pour lui.

11:59 Publié dans Emois, Questionnements | Commentaires (0)

23/05/2011

Lien du Lunidi XXIII

Sagesse ou volupté, Miguel Iglesias vs. Edgar Ramirez, C'est un choix dur!

14:05 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

20/05/2011

Maxime

22 ou 23 ans, c’est le plus jeune de l’équipe. Lorsque j’ai commencé à bosser avec eux, je le trouvais mimi car il me renvoyait toujours l’image d’un adolescent chétif. Avec l’arrivée de l’hiver je me suis aperçu qu’il était mignon, ses pulls industriels tricotés et son duffle-coat lui donnaient toute une autre allure, plus mûre, surtout lorsqu’il gardait sa capuche avec quelques flocons de neige qui commençaient à fondre. En suite avec les printemps, il est devenu beau, les bras blancs se sont découverts, les tissus se sont désépaissis, les formes larges des vêtements ont laissé leur place aux coupes cintrées et légèrement rebelles, j’oublie en me focalisant sur ses épaules larges et masculines ses goûts alimentaires si peu évolués et son affection pour les jeux vidéo. Depuis quelque temps, son téléphone portable sonne et résonne, pour y répondre, il est obligé de passer devant moi, à chaque passage, je profite pour regarder ses belles fesses, plus ou moins mise en valeur par les différents jeans « fashion » qu’il porte, ceci et son regard ingénu lorsqu’il mordille son verre d’eau le rendent désirable. Lorsque j’arrive à apercevoir le bas de son dos découvert grâce à son T-shirt qui est remonté, je frisonne, cette peau blanche comme je les aime me fait des effets. Pire lorsqu’il s’étire  laissant apparaître son abdomen blanc où la ligne duveteuse qui part de son nombril vers sa virilité est visible, je suis obligé de me contrôler pour ne pas bander et c’est à ce moment là que je le trouve baisable.

09:47 Publié dans Emois | Commentaires (0)

19/05/2011

Sept secrets

J’ai été agréablement invité à participer à cette chaîne dans le but de récolter un maximum d’adresse mail en un minimum de temps pour sauver la petite « Charlotte au chocolat», chatte maltraitée par une vieille mamie aigrie… euh non, c’est pas cette chaîne là, ici grâce l’Autre Fred qui m’a renvoyé la patate chaude, je dois révéler que 7 secrets.

I.    Ma mère m’a transmis quelque tocs :

a) on ne pose jamais un sac qui a été par terre sur un meuble

b) on ne rentre jamais au lit avec des vêtements qui ont quitté la maison

c) on ne s’allonge jamais sur un lit avec des chaussures

d) on n’arrive sous aucun prétexte (même guerre nucléaire, invasion extraterrestre ou grève de la RATP/SNCF)en retard à un rendez vous ou à l’école ou au travail.


II.    A cause de ma sœur qui étant petit m’a toujours piqué la moitié la plus grosse de tout ce qu’on devait repartir, lorsque je dois couper un gâteau, je tâche de garder la plus grosse part pour moi


III.    J’ai toujours raison, jusqu’à ce que je prouve le contraire au cas où j’aurais encore une fois raison


IV.    J’ai eu 9 au bac d’espagnol, matière où je suis incollable, pire dans mon lycée, il n’y a eu que 2 notes en dessous de la moyenne, l’autre personne ne parlait pas espagnol.


V.    Je rêve secrètement de remonter le temps et empêcher l’invention et la prolifération de la machine de l’enfer communément nommée aspirateur.


VI.    Je n’aime pas rentrer dans le boutiques vides car je n’aime pas que le vendeur me dise « Puis-je vous aider ? -Je sais ce que je dois vous vendre pour arriver à remplir mes objectifs » (sauf s’il est beau au cas où je lui demanderais tout absolument tout sur un produit ridicule)


VII.    J’aime les personnes de mon propre sexe … euh… Quoi, ce n’est plus un secret ?


VII.Bis, je ne jamais touché une femme, je n’ai jamais eu envie, je trouve même dégoûtant les seins nus, (surtout lorsqu’elles sont allongées), indésirables les hanches larges et rondes et l’absence « de la seule chose qui ne sache pas mentir chez l’homme » me déprime.

Voilà et attendant un suites des commentateurs de ce blog qui ne l'ont pas déjà fait ici ou ici.

10:31 Publié dans Blog, Confession | Commentaires (6)

18/05/2011

Le dernier regard

C’est un regard, pas forcement le premier car ce dernier ne renseigne que sur la beauté. Le premier vrai regard interloque, pose la question, sème le doute, l’est-il ? Ne l’est-il pas ? On tourne la tête pour le regarder et essayer de déceler une piste qui pourrait nous mettre sur la bonne voie, des mouvements délicats, des vêtements estampillés de façon évidente. Si la réponse est claire, le défit s’arrête à cet instant, ce qui nous réconforte dans notre connaissance des us du milieu. Lorsque le jeu se corse, on cherche tous les prétextes pour se retourner et examiner le sujet d’étude, on se demande s’il ne s’agit pas juste de quelqu’un qui emprunte quelques codes qui ne lui appartiennent pas, si c’est vrai on déguste amèrement ce brouillage qui assaisonne le jeu. Pour poursuivre, nos regards insistants nous embarrassent, on fait comme si on regardait quelque chose d’autre dans la même direction pour détecter le dernier indice qui clôturera l’affaire, souvent, c’est un regard, le dernier qui permet de conclure, dans ce regard on découvre l’objet de ses convoitise, s’il est aussi à notre goût le tour est joué, sinon on le rajoute comme l’exemple qui confirme la règle du gaydar.

16:23 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (2)