23/09/2011
Learn
Je ne sais pas si nous devrions apprendre quelque chose de leur gentillesse ou eux devraient apprendre quelque chose de notre rustrerie. Tant de politesse et remercîments peuvent déranger ou mettre mal à l’aise surtout lorsqu’on est sûr de ne pas pouvoir faire pareil. Cet affable comportement -qu’on attend bien évidement d’après ce que l’on voit ou l’on lit- engendre de situations inattendues : Ne pas sentir la foule compacte et dynamique qui nous entoure presque à tout moment.
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21/09/2011
Move
Confier les transports publics à des compagnies privées n’est pas une si mauvaise idée, dans le cas de cette métropole aux 30 millions d’habitants, ni le métro, ni le train connaissent les mots retard ou supprimé et ses usagers n’attendent pratiquement jamais le bon train. Ce ne sont pas les chorographies minutés à la seconde près et mise en musique à chaque arrêt qui impressionnent le plus mais la façon dont les gens patientent : ils font une double queue à l’emplacement des portes de chaque train, à son arrivé ils s’écartent pour laisser sortir les passagers et puis rentrent calmement et sans se doubler dans le wagon, surréaliste pour tout occidental. Seul bémol le piège de la multi compagnie peut se refermer sur soi sans le savoir lorsqu’on essaie d’effectuer une correspondance insuffisamment étudie.
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20/09/2011
Eat
Il ne pas simple de dire ce qui a été goûté, non seulement les ingrédients étaient écrits en idéogrammes mais lorsqu’on réussissait les identifier puis à les traduire on se retrouver face à des thermes inconnus. On a certes testé tout ce qu’on peu considérer à partir d’ici comme cuisine locale, quelques pâtes à base de blé ou sarrasin trempées ou non dans un bouillon ou dans des sauces indescriptibles, des poissons tranchés crus, du riz vinaigré enroulé dans des algues ou couvert d’un poisson si frais que je l’aurais bien vu sauter, on a aussi découverte une cuisine plus authentique, savoureuse, parfois étrange et même inattendue. Malgré avoir mis toute ma bonne volonté pour varier autant que possible les plaisir gustatifs, il m’a été impossible de venir à bout de tout ce que j’aurais bien voulu gouter.
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08/09/2011
La terre des hommes du Nord
Une falaise de craie, une arche triomphante naturelle et une aiguille maritime ont été les premières vues de ces terres. Une ville reconstruite de toute pièce, équerre et règle à la main, ne laisse pas indifférent mais n’affole pas les masses, elle est liée par des haubans à sa basse sœur moins détruite pendant la grande guerre qui possède encore quelques vestiges en pierre ou brodés de la grandeur du conquéreur et de son épouse du premier millénaire. Parcourir ces terres veut surtout dire admirer des paysages verts ballonnés aux points de beauté roux meuglant sur le sort crémier de leur lait et admirer sous toutes les formes culinaires l’inspiration newtonienne.
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11/08/2011
Paon español
Assis devant cette énorme bibliothèque, tout petit je cherchais à regarder toujours la même chose placée selon les saisons et les humeurs en haut, en bas ou derrière les portes. Ce n’était pas un des grands classiques de la littérature reliés en cuir décorés aux lettres dorées ni ce monument monstrueux en quatre volumes de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom. Par fois, un livre de physique ou électronique des années 60 passait avant l’exemplaire tant désiré. Lorsqu’un de tomes était entre mes mains je feuilletais délicatement les pages où des reproductions en papier satiné colorées avaient été collées sur la gravure en blanc et noir imprimé sur du papier gris. Une nature morte avec un lapin ou un agneau, je ne sais plus, ensanglanté provoquait un frison sur tout mon corps précipitant ma quête, de temps en temps une scène encore plus morbide et macabre interpellait mes yeux innocents, Saturne avide de la chair de sa chair me glaçait m’obligeant à sentir la folie dans ces yeux et puis grâce à l’automatisme du passage des pages, j’arrivais à l’image tant désiré remplie de couleurs de gaîté, de réalisme et d’émerveillement.
Environ 20 ans plus tard et avec 20°C en moins, je me suis retrouvé presque à l’aube d’une belle et fraîche journée d’hiver à faire la queue sur cette promenade qui ne mène à aucun pré. La bataille n’était pas gagné d’avance, mon gentil hébergeur-guide-de-touriste-estomac-sur-pattes m’accompagnant partout où je voulais aller a une tendance naturelle à s’exaspérer devant les ouvres qu’il ne comprend pas. Ainsi, avec un rythme plus que soutenu j’ai dû apercevoir et me souvenir des œuvres qui avaient feuilleté mon enfance et découvrir celles qui créeraient un nouvelle souvenir. J’ai ressenti une tristesse profonde lorsqu’en arrivant à la dernière salle, je ne l’avais pas vu, j’ai cru d’abord que les couleurs de sa grande queue déployée n’avaient pas retenu mon attention passant inaperçus à côté de l’éclat du sanctoral Greco-espangol, la patience de mon accompagnateur étant grignotée pas sa faim, nous nous somme précipités à l’accueil pour entendre « Eza pintura no ezta en exhibizion, la coleczion ez… »* j’ai pas entendu la fin de la phrase pour savoir qu’il faudrait que je retourne un jour dans la capital de la mère patrie.
*lez ezpagnols adorent zozoter, traduczion « Cette peinture n’est pas exhibée, la colection est… »
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