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03/03/2011

Secrets gonadiques

Fiers compagnons du phallus, tout comme ces derniers, les testicules ont été façonnés par l’évolution dans un but spécifique, produire les gamètes masculins capables de féconder l’ovule. Cette tâche est d’une capitale importance pour la survie de notre espèce, vu que notre reproduction est, fort heureusement, sexuée. Alors, pourquoi avoir placé un si important trésor dans une position si vulnérable à l’extérieur du corps de l’homme ? Une explication maintes fois débattue est celle de la température, la science à l’aide des chercheurs a prouvé que les testicules doivent être « au frais » (quelques degrés en dessous de la température moyenne du corps) pour que la spermatogenèse réussisse. Donc, pourquoi possèdent-ils la capacité de rétractation les caractérisant qui les rapproche de la chaleur humaine ? Surtout pourquoi se met-elle en marche lors de l’excitation sexuelle, moment auquel les spermatozoïdes doivent être au meilleur de leur forme ? En fait, tout est encore une fois une question de température, lors d’un coït à but reproductif, les gamètes masculins doivent être réchauffés pour qu’ils accomplissent au mieux leur mission, cette augmentation de température est obtenue en remontant les testicules vers le corps humain, ils redescendent ensuite pour éviter la mort des spermatozoïdes en cours de production car ces derniers ne peuvent pas rester trop longtemps réchauffés sous peine de mourir. La température des testicules doit être doc gérée avec doigté à fin de parvenir à se reproduire correctement. Sans trop d’étonnement, l’évolution a pourvu à l’homme de réflexes presque instinctifs pour se protéger des dangers visant cette zone vulnérable et précieuse, elle active même la remontée automatique des testicules en cas de danger ou de grand froid.

 

Surce en anglais

10:34 Publié dans Le saviez vous, Science | Commentaires (0)

02/03/2011

L’anneau du Nibelung, 2ème journée, Siegfried, 3/4

De surprise en surprise j’ai vécu cette soirée de Siegfried à Bastille, la forêt de cannabis, les guerriers dragons nus, la toute sagesse bureaucratique, la protection réconfortante d’une table et la montée vers une déchéance certaine des dieux. La transformation du héros Siegfried en en sale gamin bête paré d’une salopette et de dreadlocks ne m’a pas offusqué, ce qui n’est pas été le cas pour une grande partie de l’audience qui a hué le metteur en scène. L’évolution de sa voix le long de la soirée m’a parue, même si peut-être elle n’a pas été voulue, intéressante, presque effacée derrière l’orchestre ou son précepteur au début, peureuse, désirante, colorée et joyeuse dans le duo final. La prestation de Brünnhilde confirme de plus en plus l’adoration que je voue aux soprani wagnériens. Dans cet opéra tristement boudé, le jeu des chanteurs-acteurs m’a procuré de moments forts au même titre que leur voix. L’envoûtante Erda à demi endormie, assoupie par la fin des dieux qu’elle connaît, Mime en précepteur travesti bouffon, le dragon maître d’une armé, le voyageur qui ne sait pas se remédier à son sort funeste et se transforme dans un dieux décadent. Certes, on est loin du classicisme avec des peaux, des vrais animaux et des arbres centenaires qui aurait emmené à mon goût un endormissement continuel certain. Mais on est surtout dans un bain orchestral d’une extrême beauté qui m’a fait redécouvrir une lecture différente de celle qui est ma référence.

La suite c'est pour plus tard

Des images, Le prélude, La 1è journée

00:20 Publié dans Opéra | Commentaires (0)

01/03/2011

Aux toilettes

Trois ans devaient nous séparer, lui était en dernière année, moi je venais de rentrer. Parfois, je l’admirais lorsqu’il passait dans la cour, lorsqu’il sortait en même temps que moi, dès que je le croisais mon souffle ralentissait. Ce jour là, j’avais fini mes cours en milieu d’après midi, la dernière étape avant d’entamer le long chemin pour rentrer chez moi était un arrêt aux toilettes. A la fin de mon passage au pissotières, lorsque je me dirigeais vers les lavabos, il est arrivé, vêtu d’un survêtement foncé évasé au bas des jambes et un T-shirt blanc, sa sueur avait été épongée le long de ses omoplates et au centre de son torse, les dernières gouttes de sueur perlaient son front, le rythme agité de sa respiration l’obligeait à s’incliner vers le devant pour récupérer. Plus il reprenait son souffle, plus le mien languissait, il captivait tout mon attention, j’admirais sa coupe de cheveux si particulière, son petit nez et ses larges épaules, j’imprimais ainsi cette vision d’un homme désiré dans mon esprit.

07:52 Publié dans Emois | Commentaires (0)