Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/01/2012

Alberto VII

Tel que la plus grande hallucination des masses occidentales le dicte, le septième jour est dédié au repos car l’œuvre accomplie auparavant a été trop parfaite et fatigante. Il n'a pas changé, son sourire, ses yeux, sa gentillesse et sa beauté sont toujours là, intacts. C'est mon regard qui a changé, je n'ai plus besoin, même s'il me plaît toujours autant, de le dévorer des yeux constamment ou, alors qu'il le fait toujours, de recevoir son sourire, de l'entendre me dire bonjour, me faire la bise, me demander si je vais bien... La magie n'opère plus, elle s'est envolée. Elle a agit les six fois précédentes dopant mon imagination pour me faire frisonner, attendre et rêver. Elle m'a obligé aussi à écrire pour ne pas oublier la réalité et l'imaginaire ressenti. Ma création complexe, moitié réelle, moitié imaginaire, s'est déliée du le corps sur lequel elle s'est construite et s'est envolé dans le souvenirs.

Autres épisodes I, II, III, IIII, V, VI

23/01/2012

Lien du Lundi LVIII

Le Brésil que j'aime

19:16 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

20/01/2012

Mèche saint germain

Parmi tous ces techniciens trois assurent la relève, ces jeunes ont trois points communs : ils ne se rasent pas systématiquement tous les jours, ils ont abonnés à la simplicité et à la confortabilité vestimentaire et ils ont des belles fesses. Un de ces trois garçons, un beau châtain à la chevelure mi-longue et bien fournie coiffé avec une mèche saint-germainienne est en plus sympathique et charmeur. Sa voix grave s'exprime avec un accent issu des beaux quartiers de la capitale, son éternel bleu jean souligne une belle courbe fessière comme on pouvait l'attendre. Sous son pull se cachent de drôles de bras car les biceps sont proportionnellement plus grandes que tous les autres muscles, cette imperfection le rend bien  plus réel que tous ces mannequins imprimés sur du papier glacé. Il reste cependant tout aussi inaccessible que ces derniers en raison de son penchant pour la gente féminine...

15:30 Publié dans Emois | Commentaires (0)

19/01/2012

Saint Joachim

Le début est exactement le même, sauf qu'au pied du deuxième pont, cette fois-ci on ne le nargue pas, on l'emprunt. On passe au dessus du croisement du périphérique intérieur et de cette grande avenue traversant toute la ville du nord au sud. Au milieu de ce spaghetti de voies, bretelles, terre-pleins, passages à niveau, se trouve un monument tristement oublié commémorant la découverte de l'Amérique que seulement les balançoires et les tape-culs inanimés accompagnent. Une fois de l'autre côté, quelques rues plus loin, le rituel commence. Dans cette halle, entre les étalages de poulet, de bœuf ou de porc, les marchands de langue de bœuf sont rares, pour être précis, il n'y en a qu'un. À chaque fois qu'on s'y rend les mêmes questions s'imposaient, combien elle coûte aujourd'hui ? Avez vous une pointe ? Pouvez vous l'éplucher ? La trancher finement ? Lorsque nous repartons avec notre butin, nous nous devons de passer chez le seul des nombreuse épiciers du marché proposant un concentré de riz fait avec la recette originale pour préparer la boisson qui accompagne obligatoirement la langue de bœuf. Lorsque le temps s'y prête, avant de rentrer nous faisons un tour dans l'aire des jeux vieillissante du square jouxtant le marché, exactement au même endroit où j'ai appris à me balancer, à monter sur la toile d’araignée, à avoir peur des tape-culs et où à chaque arrivée ou départ le gorille, le lion et l'hippopotame en béton me disaient bonjour et au revoir. De retour à la maison, nous préparons la boissons en diluant le concentré, réchauffons la langue, coupons l'oignon, la coriandre et l'avocat et garnissons avec tous ces ingrédients les galettes tant attendues.

10:43 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

18/01/2012

MP1

Même s’il s’agissait d’un appartement au rez de chaussée, il était lumineux, la peinture blanche des quelques murs qui n’avaient pas été couverts de lambris reflétait certainement la lumière que le rosier de la cour n’absorbait pas. Dans cette espace où la télévision régnait, les objets des sagas cultes de science-fiction des années 70 ou 80 triomphaient. L’ambiance était toujours chaleureuse à cause de l’alcool qui pouvait couler à flot tout au long de la journée. Régulièrement, ce dernier ravivait l’instinct de suprématie du propriétaire voulant se porter sur la plus haute marche du podium, pas celui de la bravoure ni de la force mais celui de l’intelligence et l’acuité technologique. Dans ce dernier domaine une fois il a partagé avec moi son trophée, pour une somme modique, il m’a vendu un CD contenant ce qui deviendra quelques années plus tard le format de prédilection de la musique nomade, sur un seul et unique CD, tous les enregistrements des Beatles étaient confinés, tous ! Seulement, ce CD ne pouvait pas être écouté sur une chaine Hi-fi quelconque, il ne pouvait être lu que par un ordinateur, la chose était si nouvelle à l’époque que le CD proposait son propre utilitaire de lecture. Malgré toute ma bonne volonté, je n’ai jamais écouté l’intégralité de ces enregistrements, l’envie n’est jamais venue, j’ai seulement écouté deux ou trois fois les grands succès de ce groupe liverpoolien 

13:20 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)