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10/01/2012

1 tâche par seconde

Selon le mouchard qui comptabilise mes allées et venues sur la toile, j'ai consommé 260 Mb -je trouve qu'utiliser le terme mégaoctet enlève tout son charme à mégabit lu en français- en requêtes google sur 4 jours, ce qui est, paraîtrait-il, énorme. Un calcul simpliste m'indique que j'ai dû effectuer 1 recherche par seconde, 7 heures par jour, presque aussi bien qu'un robot destiné à faire croître le trafic d'un site quelconque. À l'heure où le prix des communications est dérisoire, quel intérêt d'alerter l'utilisateur pour une quantité pas si déraisonnable ? si elle atteignait plusieurs Gb par jour, la question devrait se poser sans aucun doute. Ou bien je pourrai regarder l'annonce comme un avertissement du type : « Le ministère de la vérité vous informe qu'il sait que vous ne travaillez pas comme un forcené », le pire étant que l’immense majorité des requêtes ont un but pédagogique, sans elles je ne peux pas effectuer mon travail, sauf quelques unes, qui restent néanmoins dans le domaine du politiquement correct, en espérant avoir la même définition que le ministère de la vérité.

22:06 Publié dans Autres idées | Commentaires (0)

09/01/2012

Lien du Lundi LVI

Sean Lawrence a un coté Canis lupus terriblement sexy (NSFW)

08:56 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)

06/01/2012

Chemin d'enfance

Nous sortions et prenions à droite, puis nous tournions à droite dans la première rue où nous voyions les gens descendre des microbus se dirigeant vers le métro, sur cette petite place devant les bureaux de la compagnie d'électricité le vendeur de journaux et de bandes dessinées et celui des jus de fruits se jouxtaient et s'apprêtaient à finir leur journée. De l'autre côté de cette large avenue de 9 voies, la banque qui a supplanté l'ancienne boulangerie s'active mais jamais autant que le boui-boui de sandwichs sur-garnis qui lui fait face. Nous tournions à gauche sur l'avenue et longions tour à tour la quincaillier spécialisé dans les vis et les écrous vendues au kilo, la vieille église peinte en bleu ciel après avoir été pendant des années jaune canari, nous narguions le premier pont pour traverser l'avenue, puis nous nous rapprochions des voitures pour éviter d'éveiller les soupçons du chien gardant le dépôt des carcasses des trucks,  quelque mètres plus loin au niveau de la scierie, nous arrivions au milieu de notre chemin, ces 450 mètres sous le soleil d’aplomb et le bruit des voitures me paraissaient interminables, sans utiliser le deuxième pont, nous traversions alors l'avenue et le rail du train puis nous contournions le centre hospitalier, quelque rues plus loin nous atteignions notre objectif. Nous rentrions dans ce restaurant où les sceaux géants de pâte et de garniture se vidaient grâce au travail des cuisinières confectionnant puis frisant dans des cuves d'huile géantes les mets que nous venions déguster. L'attente des plats n'était jamais longue, il le valait mieux tant l'effort pour arriver à cet endroit me paraissait éreintant. Pour une fois je me rappelle mieux ce dernier que le goût des friandise que nous dévorions avidement.

15:29 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

05/01/2012

Appartient, appartient pas

Qu'est ce que permet de dire qu'on appartient à un endroit ? Dans la capitale des Alpes françaises, je ne me suis jamais plu, la montagne enneigée a un charme certain, mais l'absence de charisme de cette bourgade qui a trop vite grandi m'exaspérait, parfois je boudais si fortement cet endroit que je m'enfermais 48, voire 72 heures dans ma cage à lapins studio accompagné d'une bon paquet de livres, CDs et DVDs -et une connexion Internet pour le plaisir des yeux...-, cela me permettait certainement de m'évader tout en restant immobile, le tout pour un prix dérisoire car l'abonnement annuel à la bibliothèque et médiathèque devait coûter une douzaine d'euros. Dès mon arrivée au joli grand village que j'habite, j'ai voulu vaincre l'inertie de cette habitude, peu à peu les sorties au cinéma, les concerts et les activités amicales ont supplanté une partie de mes anciennes activités. En même temps, ces activités ont développé deux effets de bord légèrement déplaisants, un mal de tête m'attaque lorsque je ne sors pas de chez moi et mon compte en banque diminue plus rapidement. Puis au fil du temps, j'ai repris une vieille habitude acquise pendant mes jeunes années dans le centre ville et dans le quartier de mon lycée, celle de me promener sans but, pour le simple plaisir de se déplacer et de voir ce qui m'entoure. J'aime passer et repasser devant les monuments, traverser les parcs, places, squares, longer et me perdre dans les rues et avenues, contempler les vaguelettes et les bateaux de celle qui n'a pas de soucis. Tout cela me fait du bien, je me sens appartenir par choix et non par dépit à ce joli village. Cependant, une certaine nostalgie de l'avenir m'envahit souvent, sentiment engendré par la certitude qu'un jour tout ceci ne fera plus partie de mon quotidien et sera remplacé par des souvenirs perlés, je l'espère, des voyages de rappel.

13:57 Publié dans Anecdote, Confession | Commentaires (2)

04/01/2012

Syndrome de la cantine

La nourriture servie dans une cantine est systématiquement mauvaise, tout le monde le sait, les trop mauvais souvenirs des cantines scolaires où la frite molle et huileuse est reine et restaurants universitaires aux menus monochromes biaisent l'avis qu'on peut s'en faire. Il est vrai que certaines d'entre elles ne sont pas fréquentables si on tient à sa vie mais d'autres servent une nourriture de qualité que les gens ne savent pas malheureusement apprécier car elle est servie dans une cantine. « Elle est pas terrible, on se lasse vite mais elle est pas chère » m'a-t-on dit en arrivant à celle qui a été la meilleure cantine que je n'ai jamais testé : bouche à la reine au chorizo et au fruits de mer, gigot d'agneau cuisson au choix, salade aux légumes grillés même un simple jambon beurre était un délice mais surtout elle proposaient la meilleure tarte aux abricots que je n'ai jamais mangé, tarte qui est d'ailleurs devenu ma référence pour déterminer si une tarte aux abricots est bonne ou pas, depuis que je ne vais plus dans cette cantine, je pense malheureusement que je ne pourrais plus jamais octroyer le prix d'excellence à une autre tarte...Cependant, il sera toujours préférable d'avoir une cantine -en espérant qu'elle est potable et abordable- au lieu du choix cornélienne : supermarché, traiteur chinois ou hamburger américain chacun d'entre eux à 25 minutes à pied...

15:15 Publié dans Anecdote, Autres idées | Commentaires (0)