14/11/2010
Deauville
Hier en longent sur la rue de Rivoli à la hauteur du carrousel du Louvre, un charmant homme a croisé ma route l’espace de quelques secondes, cet homme m’a fait penser, de par ses habits, aux parisien qui prennent le train pour aller à Deauville un WE, ces hommes habillés avec un pantalon dockers couleur kaki, une chemise ou un polo coloré et un pull couleur pastel ou bleu marine, les cheveux châtains ou blond mi-long légèrement ondulés. Pour en trouver un exemplaire vivant il faut le chercher soit dans un train Paris Deauville, ou bien dans du 8è, 7è ou 16è arrondissement de Paris ou les quartiers huppés de toute autre ville –ça s’exporte assez bien- Cette vision furtive, a provoqué en moi une série d’émois, aboutissant à un fantasme, je m’imaginé, rouler une pelle à ce gars ressentir son haleine, passer mes doigts dans ses cheveux, entourer de me bras ses épaules pour le retourner et le plaquer contre un mur, une fois dans cette position, je décollerai ses fesse su mur en faisant cambrer son dos, ainsi je déferai sa ceinture, déboutonnerai son pantalon et baisserai sa braguette pour promener librement ma main sur son sexe par-dessus de ses sous-vêtements. Puis j’essayerai de reproduire l’image que j’ai eue en le croissant, baisser son pantalon et ses sous-vêtements d’un seul geste pour dévoiler ses fesses blanches et imberbes tout en maintenant prisonnière sa virilité par les vêtements. Et là je caresse d’une main ses fesses et de l’autre je prépare mon instrument pour accomplir mon fantasme, faire sentir à ce fils à papa le plaisir procuré par une chevauché, lu arracher de cris gutturales, le sentir se tortiller entre mes bras de façon à pousser ses fesse en arrière pour que mon sexe jouisse au plus profond de lui.
12:15 Publié dans Anecdote, Gay | Commentaires (0)
09/11/2010
Roles de canela
Londres est une vielle que j’aime, elle me paraît moins muséique que Paris, plu vivante que Berlin. Même si je me suis rendu 6 fois, je n’ai jamais réussi à bien manger à acheter un cinnamon rolls alors que les boutiques qui en proposent pullulent dans la capitale britannique. Je le fais pour une bonne et simple raison, les roles de canela sont ma madeleine de Proust mais une madeleine que j’aime manger après avoir vu l’orage, après avoir senti son odeur, après avoir ressenti le froid humide que laisse l’orage de 17h au moins de juillet.
Comme on peut s’en douter cette tradition date de mon enfance, là où j’ai grandi, une très trop grande mégalopole hispanophone à 2400m d’altitude flanquée par des monts et de montagnes, la saison de pluies d’étale selon les vieux ouï-dire de la fête de Saint Jean baptiste à celle de Saint François d’Assisse (autrement dit du 24 juin au 4 octobre), pour être moins précis il s’agit grosso modo de l’été, contrairement à la pluie d’hiver parisienne qui tombe sous forme de crachat continuellement pendant 3 mois, là bas, il fait bon de la levée du soleil vers 6h30 à 17h ou il commence à pleuvoir de façon orageuse pendant 30 minute ou une heure et puis c’est fini jusqu’au lendemain. Ainsi lorsque j’étais petit pendant les mois d’été, j’aimais m’asseoir en face de la fenêtre de ma chambre voir le pluie et les éclaires tomber et sentir le frisson des toners de la têtes au pieds. Une fois l’épisode orageux fini, par fois ma mère prenait un parapluie pour se protéger des dernières gouttes tombant des arbres et aller chez le petit épicier du coin acheter de roles de canela Bimbo., un pack de 6 sans glaçage (en fait c’est un gros gâteaux rectangulaire qu’on peut découper en 3*2 roles), à son retour elle partager cette friandise industrielle entre ma sœur, elle et moi. Elle servait deux roles par personne dans les assiettes bleues claire et foncé en plastique (qui ont fondues un jour à coté d’une casserole surchauffée), le dilemme de chaque après midi était de savoir qui entre ma sœur et moi allait prendre le deux roles du milieu, ceux qui avaient le moins de croute et étaient en conséquence plus moelleux, il fallait se souvenir qui avait été l’heureux chanceux la fois précédente qui ne s’était pas produit forcement la veille. Ma sœur ou mois jurions que c’était toujours l’autre qui l’avait pris mais ma mère faisant appelle à sa très bonne mémoire arrivait à garder l’alternance sans problème. Après d’innombrables fois où cette scène s’est reproduite, elle s’est tatouée dans mon esprit en tant que bon souvenir d’enfance.
12:13 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)