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15/04/2011

Service Militaire 3/3

Quelques minutes plus tard après s’être soulagés, nous les croisâmes à la sortie de toilettes :
-It was great boys! Thank you!
-you’re welcome, but it was a little beat strange, because you don’t move
-‘caus I took to many beers (at the same time he shacked his head)
-Where are you from?
-N*%”#... (inaudible)
-Sorry?
-Navy, a sailor
-wow a real army boy!
-*%#@^$a&
-You come from States?
-No, from *%#@^$a&, not so far…
-Ok, see you; you’re a really hot man, really hot man
-Thanks

Que s’était-il passé? Ce si bel homme à qui j’avais associe un trip d’immobilité j’essayais de le comprendre, tétanisé dans cette endroit de débauche consentante où il n’avait pas l’habitudes de venir sa beauté surnaturelle le protégeait et l’éloignait des attouchements qu’il souhaitait sans admettre, les remerciements successifs et sincères se teintaient d’une catharsis qu’il cherchait à accomplir, ici loin de tout regard, thérapie qu’il a commencé en se relaxant à l’aide de l’alcool et du tabac, l’onanisme homosexuel que je lui fournis, je veux croire, entama la libération de son esprit pour un vie meilleure. Je veux croire encore qu’en enfilant à la fin de sa journée, lorsqu’il quittera ce sauna, son bleu jean et son T-shirt blanc il laissera apparente l’ancre décorant son bras pour que je puisse le reconnaître.

12:04 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

14/04/2011

Service Militaire 2/3

Pendant que je continuais à le masturber, chéri décida de porter les baisers que sa musculature accaparait vers ses lèvres, lorsqu’il s’en approcha une détournement sec de sa tête nous indiqua pour la première fois qu’il n’étais pas d’accord. Ma main montait et descendait vigoureusement aidée par le precum qui commençait à couler. Une seconde tentative de l’intégrer à notre jeu fut soldée par un chèque, ce magnifique étalon ne voulait pas toucher à la virilité. Que faire donc de cet homme qui avait fini par croiser les bras sur tel un pharaon, qui regardait dans le vide en direction du film pornographique, qui ne désapprouvait qu’on le consomme, qui ne montrait pas d’enthousiasme et qui était, si on ose le dire, tétanisé dès le début ? Le désir que nous même générions en arpentant un corps si divin et si rarement accessible nous a fait tenir.

Pour une fois, en sentant bouger les muscles de ses cuisses que je saisissais, j’ai cru qu’il allait se détendre et commencer à nous montrer qu’il prendrait du plaisir ou a pire jouir, rien de tel, son sexe imbibé de precum durcit juste. J’aperçus qu’il n’était pas circoncis et mon va-et-vient manuel gagnait ainsi en ampleur. Une deuxième, puis une troisième modification de la tension de ses muscles accompagnées par une poussée de mon désir me trompèrent, cette éjaculation que j’attendais tant tardait à venir. Je laissai donc chéri se concentrer sur l’exploration de son épiderme et je passai à la vitesse supérieur pour l’honorer, ma main gauche malaxa un court instant ses boules pour les faire remonter de part et d’autre de son instrument et exposer un peu plus son entre jambe. Mon doigt se faufila pour appuyer fortement sur son périnée. J’accélérai la cadence, plus vite je le masturbais plus fort j’appuyais sur cette région, au bout de quelques minutes, une relâchement de cuisses, un basculement vers l’arrière de la tête, une caresse de son propre épaule, un inaudible souffle ressenti, un sexe instantanément plus raide et le graal arriva, je sentis remonter tout au long de sa verge chacun des jets qui s’éparpillèrent sur son ventre, son abdomen, ses pectoraux et ma main. Pendant que chéri administrait les dernières caresse et baisers, je nettoyai la sève de l’Apollon avec sa propre serviette. Avec un visage détendu, un sourire jusqu’aux oreilles il calqua ma main, nos doigts s’entrelacèrent alternativement, avec ma main prise entre ses doigts forts et rugueux il nous confia sa gratitude d’un « Thank you, boys ! » Chéri pour le remercier essaya de l’embrasser, cette fois-ci il ne se retira pas, j’ai donc profité de l’élan pour poser ma main sur sa joue, tourner son visage et coller les lèvres aux siennes, il me remercia une seconde fois.

12:03 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

13/04/2011

Service Militaire 1/3

J’étais allongé sur un matelas posé sur un des décrochements de la terrasse au-dessus de la piscine, le soleil colonais réchauffait mon dos. A l’autre bord je vis un bel homme s’asseoir sur un fauteuil, avant de déposer ses clopes sur la table et de prendre une gorgée de sa pinte de kölsch, il rectifia le nœud de la serviette couleur crème qu’il avait à la taille, il prit même soin de ne rien montrer aux spectateurs dont je faisais partie. Malencontreusement pour lui et heureusement pour moi, une fois assis, j’avais une vue imprenable sur son entrejambe, la distance ne me permettait qu’imaginer les détails mais l’écrin de ses bijoux composé de jambes et un torse bien musclés et légèrement velus surmontés par des pectoraux et des larges épaules me suffisait.

Dans cette douce après midi rhénane au soleil parfait pour se reposer rien ne se passait, les cabines étaient désespérément vides, juste une énergétique fellation occupait deux personnes dans le hammam souschauffé. Au détour d’un énième tour, dans cette grande salle de visionnage sombre où nous nous étions déjà reposé et où nous vîmes déjà passer le plus bel hommes du séjour, allongé sur un lit de carrelage noir quelqu’un regardait un film mettant en scène des militaires musclés et épilés s’amusant entre hommes. Chéri me demanda s’il s’agissait bien du garçon, la position qu’il avait adopté ; bras droit réchauffant son cœur, les jambes tendues et les chevilles croisées, bras gauche titillant la pointe de son gland, sa serviette serré fortement ne recouvrait que son pubis et libérait ses attributs masculins, ne mettait pas en évidences ses signes distinctifs ; ses belles larges épaules tatoués, ses pectoraux saillants et sa taille fine. Je ne pus l’affirmé que lorsque l’autre homme avec qui on aurait pu le confondre à tort dans la noirceur de ce lieu passa. Ainsi, chéri tenta la première approche de cet Apollon, il effleura d’un doigt timide l’épaule puissante, puis parcourut très lentement le bras musclé jusqu’à arriver à son pectoral caché par sa main, de mon côté la pulpe des doigts de ma main gauche percevait les poils de ses jambes et ressentait la force de ses muscles tendus. Aucune réaction de sa part nous empêcha de continuer, nos quatre mains sillonnait son torse, ses épaules, ses bras, d’un coup, ma main toucha pour la première fois ses testicules doux et imberbes, nul geste de rejet apparut, je poursuivis en touchant sa verge légèrement durcie, en l’entourant de ma main j’ai commencé à le branler, pour découpler son plaisir et sans s’accorder nous léchâmes simultanément les petits tétons couronnant ses pectoraux suaves et velus. Lorsque son sexe finit de grandir, ma main réussit à délivrer son pubis serré fortement dans sa serviette et nous explorâmes enfin la totalité de son torse et son abdomen.

12:02 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

07/04/2011

Volume sonore

J’ai toujours eu quelques problèmes avec le bruit et les sons reproduits avec un très fort volume, ils mes gênent, je les abhorre, ils m’énervent. A cause de leur bruit, j’ai nommé deux appareils du quotidien « machines de l’enfer » car j’imagine que si ce dernier existait, elles s’y amasseraient : le réveil en mode buzz et l’aspirateur. J’ai hais les bip bip stridents et aigus du réveil, je les trouve inutiles car plus que me réveiller ils me mettent de mauvaise humeur, peut-être car même adolescent, je n’ai pas eu besoin de ce bruit pour me lever, le léger toc-toc sur la porte que ma mère effectuait me suffisait. Pour l’aspirateur, c’est une autre histoire, je pense que je le déteste car je l’ai connu trop tard, notre première rencontre a eu lieu lorsque j’avais 19 ans, ainsi je n’ai jamais pu m’habituer à son inutilité, son bruit me paraît trop élevé pour le travail qu’il fait, j’ai d’ailleurs la même réflexion lorsque je me sèche les mains ou les cheveux avec l’appareil électrique dédié. Dans la même veine, le bruit de la trotteuse des horloges murales peut m’empêcher de dormir si cette dernière se trouve dans ma chambre à coucher, ici plus que le tic-tac, ce qui m'exaspère est sa régularité, toutes les secondes, l’une après l’autre, le tic-tac est là, tic-tac, il ne s’arrête jamais, jamais plus ! Pire c’est qui est vraiment problématique car personne ne l’entend jamais, c’est le tic-tac des montres, si des montres qu’on met au poignet, en plein milieu de la nuit, si je me réveille et je l’entend, je n’écoute plus que ça, il m’obsède, il rempli ma tête, je suis obligé de l’étouffer avec un oreiller ou carrément le faire sortir de la pièce. Paradoxalement, certains bruits lorsque leur volume n’est pas trop important, une voiture qui passe, deux personnes qui parlent ne m’empêchent pas de dormir, ils me rassurent même, car je me sens dans un endroit qui vit.

15:44 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

30/03/2011

Profs

Sur la longue liste de professeurs que j’ai eu tout au long de mes 20 ans d’études, quelques uns parmi eux m’ont beaucoup aimé, pour beaucoup d’autres je leur étais indifférant, pour une, en particulier, j’était un peu débile et pour une autre quelqu’un d’insupportable.
Mon amour des maths : en tant que bon scientifique j’ai jamais rechigné à résoudre une équation, dériver une fonction ou calculer l’argument d’un nombre imaginaire, même si c’était demandé par ma professeur de terminal haïe par tout le monde, sauf moi, qui l’aimait bien. Deux moments dans ces cinq heures hebdomadaires m’ont marqué, la toute première phrase prononcée « Vous connaissez tous ma réputation » l’assemblée entière a répondu oui en tremblant et le cours sur les primitives qu’elle a refait exclusivement pour moi car je l’avais manqué à cause du concours général.
Le microphone d’histoire : pour cette professeur de collège, nous étions sa première classe de lycée. Pour une étrange raison, elle m’a toujours pris pour un débile, jusqu’au point de me demander une fois « Vous comprenez ? » non pas en faisant allusion au contenu de ses phrases mais au vecteur de communication : le français. Peut-être elle ne m’aimait pas car je réfléchis toujours le nez en l’air, sans rien écrire.
La maoïste : lors de ma deuxième année de chinois, l’enseignante a eu la bonne idée de faire une dictée phonétique* avec des sons qui ne nous avaient pas été présentés. Face à cette ineptie, je me suis insurgé en critiquant la méthode si peu efficace que l’université avait choisi, au bout de deux ans de cours on était capables de dire : « je suis un homme méprisable qui mange humblement de l’anis étoilé à l’ombre de la porte céleste » mais « où sont les toilettes ? » ou « je t’aime » étaient interdites au programme. La professeur n’a pas cru que mon analyse était pertinent jusqu’au moment où je lui ai dit que le français n’était pas ma langue maternelle et que le chinois n’était que la cinquième langue que j’apprenais, je pouvais donc qualifier de minable et stupide la méthode d’apprentissage, dans la seconde qui a suivi j’ai appris que c’était sa méthode, pour ne pas perdre la face j’ai du répondre « Peu importe », la discussion a été close et la dictée a continué. Elle n’a pas changé mais au moins je lui avais dit ses quatre vérités.

*il existe en chinois environ 20 consonnes, 10 voyelles, 4 tons et les diphtongues sont autorisées

06:58 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)