10/12/2010
Neige, souvenirs et bleus
Là où j’ai grandi, la neige est un évènement très rare, elle est tombée sur la ville 2 fois dans les derniers 450 années, pourtant on peut la voir presque tous les jours sur les sommets des volcans qui ceinturent la ville. Il m’a fallu atteindre l’hiver 2003 pour pouvoir me confronter à la vraie neige dans le massif de la Chartreuse. Un samedi après midi, un gars qui était avec moi en classe prépa m’a proposé de m’y amener pour non seulement la voir sinon la sentir, s’y imprégner, la manger –par inadvertance-, c’était beau, je m’attendais mieux. Mon plus beau souvenir de neige, se trouve quelque temps plus tard, on était allé au théâtre voir une pièce, je crois de Margueritte Duras, elle n’a pas heureusement duré long temps –car on s’ennuyait ferme- peut être une heure trente. Pendant ce lapse de temps la ville s’est couverte de 40 cm de neige, ce que je n’avais jamais vu ! Quelle fut ma surprise, j’étais sur nuage de neige poudreuse fraîchement tombée, j’ai rallongé le plus possible mon trajet de retour pour déposer mon empreinte et apprécier la neige se compacter sous mon poids. Hier, après la pagaille les 7cm de neige qui ont battu la capitale, une plaque de verglas déposée sous mes pieds m’a obligé à la réchauffer en m’asseyant sur elle en moins d’une seconde.
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09/12/2010
Wiener Würstchen
Au détour du ring extérieur de Vienne, pas très loin du MuseumsQuartier se trouve le Sportsauna un petit endroit très convivial. Il a les même équipements que les établissement de ce type peuvent offrir. Les photos de jolis hommes dénudés aux muscles suffisamment développés qui décorent les couloirs et les cabines sont prises sur Internet ou du moins j’y les avais déjà vu. Le but principal de ma venue, contrairement à ceux qu’on peut penser était me réchauffer et me reposer, j’avais déjà longuement arpenté la ville sous la pluie et le vent, je voulais donc un endroit sec et chaud. Une fois installé placidement dans le hammam, j’ai remarqué que le show venait de commencer. L’homme assis devant moi n’était visiblement pas là pour profiter de la chaleur humide ambiante pour se détendre et désintoxiquer sa peau. Je me suis donc dit, regardons cette parade mêlant ce beau brun musclé au petit blond viennois qui lui faisait face. Au début, je ne me trouvais pas loin du jeun blond, j’avais une vue imprenable sur la musculature du prédateur, d’un coup je l’ai vu écarter les jambes puis cacher son sexe avec ses deux mains pour faire saillir légèrement ses biceps et ses pectoraux. En suite, il a pose une mains sur son genou puis il a soulevé une jambé et a posé le pied sur le bord du banc ou il était assis, il s’est légèrement mis de côté et a enlevé la main qui couvrait sa virilité. J’avais une vue intégrale de son sexe décalotté, dressé pointant vers le ciel où il devrait amener la personne qui s’en occuperait. De mon côté, le petit viennois, se reposait comme si rien ne passait. L’autre voyant que son produit d’appel ne fonctionnait pas a décidé de passer à la vitesse supérieure, il s’es levé et s’est dirigé vers la douche et a ouvert le robinet d’eau gelée qu’il a fait couler le long de ses magnifiques épaules, de son torse sculpté et ses jambes musclées, me montrant de plus près ce dard qui me fait encore frémir. Le blondinet a remarqué qu’il avait bougé et sembla le dédaigner. Exaspérer de ne pas attirer son attention, l’étalon, s’est assis entre lui et moi, je remarqué la chaîne qu’il avait à son coup où pendait une croix chrétienne pointant vers son entrejambe si peu pieuse, il a fait tout ce qui était dans son possible pour offrir sa marchandise à sa proie, sur un coup de folie je me suis permis d’y toucher quelque muscles et son organe, dans ma main, sa taille sa forme m’ai fait penser à un saucisson que j’aurais eu envie de manger en entier. A ce moment, la victime qui n’avait pas succombé à cette embuscade de provocations a quitté de l’hammam, lui et moi l’avons suivi, dès sa sortie, il a pris ses lunettes laissées à l’extérieur et est parti se doucher. Le supplicié dragueur s’est rendu compte que j’avais été le seul publique de son cirque et s’est retiré se reposer dans un des salons vidéo.
12:02 Publié dans Anecdote, Gay, Voyage | Commentaires (0)
08/12/2010
Au fil du ring - L’Anneau du Nibelung 0/4
Lorsque j’ai eu l’idée de faire ce blog, je me suis promis de ne pas faire de avis critiques sur ce que je voyais, écoutais ou lisais, je laisse cette tâche aux professionnels, pour pouvoir mieux critiquer les critiques après. Cela ne m’empêche pas de partager les moments forts et qui me marquent lorsque je me rends à l’opéra. Ainsi, je commencerai par un voyage en quatre escales le long du Rhin, un voyage entamé en mars 2010 et qui finira 16h plus tard en juin 2011. Je parle bien évidement du cycle du ring donné en 2010 et 2011 à l’Opéra Bastille.
J’ai découvert cet opéra, au printemps 2003 dans une diffusion à la télé du fameux Ring du centenaire une production décapante et romantique sous la direction de Pierre Boulez et la vision de Patrice Chéreau. J’avoue, je me suis endormi quelque fois cette première fois, j’ai quand même réussi à rester éveillé pendant suffisamment long temps pour être enchanté par cette œuvre d’art totale. J’en suis devenu fan. Des années plus tard, j’ai pu me procurer l’enregistrement CD de cette production, que j’ai dû écouter une douzaine de fois en entier (ce qui est déjà un exploit à chaque fois ce sont 16 heures de musique), parfois elle faisait office de BO pour la révision de mes examens lorsque j’étais en école d’ingénieurs ou de musique de fond (on peut pas qualifier la tétralogie de bruit de fond), ainsi mon subconscient l’a certainement écouté mieux plus de fois que moi-même. Quelques années plus tard au printemps 2009, pour une raison dont j’arrive pas à me souvenir, une journée ensoleillé, je suis passé devant la billetterie de l’opéra et j’ai vu l’affiche de la saison 2009-2010, et par magie, j’ai vu qu’ils allaient présenter l’Or du Rhin, sans chercher à savoir plus, je me suis précipité à l’accueil pour me renseigner, où j’ai appris que la façon la plus simple de se procurer de places était de les acheter sur Internet (j’étais pas prioritaire pour les abonnements et faire la queue le jour de l’ouverture des ventes au guichet c’est hors de question vu mon haine envers les queues), mais en plus la femme m’a appris qu’ils allaient présenter aussi la même année la Walkyrie et l’année suivante Siegfried et le Crépuscule des dieux. J’étais sur un petit nuage, j’allais avoir l’opportunité de voir de haut de mes 25/26 ans l’Anneau du Nibelung en entier. Si jamais je réussissais à avoir des places. Pour les deux premiers volets, je les ai eues sans problème, un peu tard mais je les ai eu. Pour ceux de la fin, l’expérience s’est convertie en exploit mais je l’ai surmonté. A l’heure ou je rédige ceci, nous (moi et chéri) avons déjà effectué la première moitié du voyage dont les escales seront commentées ultérieurement.
11:17 Publié dans Anecdote, Opéra | Commentaires (0)
22/11/2010
La plume de Dumbo
Lorsque j’étais enfant de 5 ans environ et je regardais Dumbo, deux scènes m’interpellaient à chaque fois, lorsqu’il est dérobé à sa mère, certainement parce que j’avais peur d’être séparé de ma mère, ce qui aurait été vachement peu probable, et lorsqu’il perd pendant une chute libre sa plume magique qui lui permet de voler car à chaque fois je pensais qu’il n’allait pas y arriver. Puis avec l’age, j’ai oublié ces deux scènes, jusqu’à ce qu’on me rappelle en 2de celle de la plume magique. On préparait un control d’histoire-geo et d’après certains de mes collègues de classe, la seule façon de le réussir était de s’asseoir aux mêmes places que pendant le contrôle précédant, ce à quoi j’ai rétorqué que cela devait être vrai car ils allaient répondre au contrôle de façon collective et non individuelle. Une de mes amies parmi eux a riposté « mais non, c’est notre plume de Dumbo être assis les uns à côté des autre nous rassure et ainsi nous répondons au contrôle sans problème » sur l’instant je n’ai pas cru a cette excuse, surtout vu le profil d’un des gars ressentant ce besoin. Avec le temps, j’ai pu apercevoir que ce concept de plume de Dumbo est beaucoup plus rependu. Le stylo ou le feutre pendant les exposées, les petites pièce ou la médaille qu’on a toujours lorsqu’on a besoin de se sentir rassurés sont des exemplifications de cette plume Disney, même moi à une période j’avais la figurine d’un orque dans la poche le jours des grands examens. Ces objets ne possèdent pas de super pouvoirs métaphysiques décidant de l’avenir mais au moins rassurent en partie pour réussir l’examen, le rendez vous ou l’entretien qu’on veut avoir.
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19/11/2010
Dogons, égyptiens, extraterrestres et divisions
Je suis tombé par hasard sur un article décrivant en 3 lignes les magnifiques connaissances en astronomie de Dogons qui apparemment sont issues des extraterrestres qui les ont données aux égyptiens puis aux babyloniens, aux grecs, aux druides, aux templiers et à mon arrière grand-mère avant d’être synthétisées dans une tablette où un truc dans ce genre. Ce qui m’a fait tout de suite penser à un livre que j’ai lu lorsque j’étais adolescent nommé Le mystère de la pyramide ou équivalant. Ce livre tente de montrer, je dis bien montrer et pas démontrer ce qui aurait été une hérésie, que les connaissances égyptiennes en matière d’astronomie étaient fabuleuses, ceci avec un nombre interminable de calculs « savants ». Après, une longue réflexion, j’ai fini par comprendre la méthode des « monstrations » de l’auteur pour ainsi la faire crouler. La mauvaise foi de cette méthode est parfaitement illustrée par la mesure de la hauteur de la pyramide de Kheops et la distance Terre-Soleil, en effet selon l’auteur du livre, les égyptiens connaissaient la distance Terre-Soleil et la hauteur de la dite pyramide en était un sub-multiple, fascinant et captivante lorsqu’on affirme que la pyramide est 1020588552 plus petite que la distance Terre-soleil, ce qui équivaut, selon lui, au nombre de pierre carrées, jaunes et triangulaires utilisées pour la construction des géants de Abou Simbel… ce qui prouve sans aucune doute que les égyptiens connaissaient la distance Terre-Soleil. Cette affirmation serait très intéressante si elle avait été écrite quelque part sur la pyramide ou dans un parchemin de l’époque, mais à l’époque où le livre a été publié, aux environs des années 70 si je m’en souviens bien, les deux données sont connues (aux environs de 149 597 870 km pour l’une et 146,58 m pour l’autre), ainsi tout élève brillant -car le numéros sont grands- d’école primaire peut découvrir ce merveilleux multiplicateur et puis essayer de noyer le poisson en le comparant à tout autre donnée.
J’ai la légère impression que beaucoup d’écrits pseudo scientifiques essaient de trouver une corrélation entre un modèle accepté comme vrai à l’heure actuelle (ex. la position des étoiles) et une description ancienne d’un certain phénomène ou connaissance ou rêve (une plaquette en argile). Mais lorsqu’on aura compris qu’une corrélation de deux évènements n’est pas une preuve pour une démonstration, tout ira mieux.
12:16 Publié dans Anecdote, Idées | Commentaires (0)