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21/02/2011

Boris Boillon nu en diplomatie

Grâce au vraiment futiles informations proposées par Yahoo.fr, j’ai appris ce qui semble être une autre crise diplomatique en ce début 2011. Encore une fois quelqu’un n’a pas su dire les choses les plus vilaines de la façon la plus élégante possible. Selon ce que j’ai pu comprendre, le nouvel ambassadeur en Tunisie a répondu d’une façon très abrupte aux questions qui lui étaient posés par des journalistes et les preuves existent en vidéo. Il a eu tort, il n’a pas accompli son rôle de diplomate en utilisant ses gros sabots pour se défiler du feu des journalistes. Mais ce qui fait que cette crise est encore plus ridicule, ce ne sont pas les reproches sur son manque de tact et de flegme mais l’importance donnée à la fameuse photo.
M. Boillon a exposé son beau corps musclé et bronzé à l’objectif d’un photographe et grâce à la mémoire infaillible de l’Internet elle a refait surface. La photo digne des vacances à la plage de monsieur tout le monde, le montre en maillot de bain souriant sur fond de ciel et mers bleus, quelle impertinence ?! Le seul scandale que je vois dans cette photo est pourquoi quelqu’un ne m’avait pas averti avant que la France possédait un diplomate qui pourrait la représenter sans honte dans un défilé de sous-vêtements de haute couture italienne ! (Pour garder ses liens avec des activités à l’étranger). Je ne vois pas en quoi cette photo est la goutte qui a fait déborder le vase. Sous prétexte que dans la culture du nouveau pays de l’ambassadeur la nudité partielle n’est pas très bien vue, il n’aurait jamais du prendre cette photo ? Autant, un ambassadeur doit faire attention à ce que sa vie et son comportement actuels ne soient pas en désaccord avec les mœurs, us et coutumes du pays qui l’accueil. Autant le pays d’accueil doit comprendre et respecter que les ambassadeurs ont eu une vie passée dans d’autre contrées où ces derniers sont différents. Haro sur lui pour son manque de tact. Haro sur ses fustigateurs pour s’accrocher à une futile différence culturelle.

17:08 Publié dans Idées | Commentaires (0)

06/01/2011

Dédensifier le métro parisien

Je ne suis pas un grand fan des statistiques, je considère qu’on peut leur faire dire n’importe quoi, comme d’ailleurs à tous les autres indicateurs de performance. Cette après midi en surfant sur le net, j’ai vérifier une information qui me sautait aux yeux à chaque fois que je prends le métro et/ou je me balade sur Paris. Je constate que les arrêts de métro sont trop proche les un des autres. Qui n’a jamais préféré marcher une ou deux rues de plus pour gagner un arrêt ou une correspondance par exemple entre Opéra et Pyramides ou Chaussée d’Antin Lafayette ? L’information que j’ai trouvée (qui va dans mon sens) est celle mesurant la distance moyenne entre 2 arrêts : 548 mètres ! Ce qui veut dire qu’il y a des arrêtes distants de moins de 548 ! ( 200 ?! ou 100 ?!) et d’autres plus éloignées (~800m). Prenons un cas pratique, l’arrêt Hôtel de Ville est distant d’environ 750m de celui de Saint Paul, entre les sorties les plus éloignées, ce qui équivaut à 10 minutes à pied pour un touriste cherchant un bar joyeux dans le coin ou à 5 minutes pour une beau garçon en plaine forme connaisseur du quartier qui a hâte d’arriver chez son amant. S’ils devaient prendre le métro, cela leur prendrait 1 ou 2 minutes pour rejoindre le quai, environ 1,5 minutes d’attente, 1 minute dans le wagon et 2 minutes pour ressortir, autrement dit une consommation de 6,5 minutes !, un gain de 3,5 minutes (soit  35%) pour notre touriste qui fini dans un lieu de détente masculine ou une perte de 1,5 minutes (soit 30%) pour le parisien qui a dû se passer des préliminaire. Prendre le métro entre deux arrêts n’est donc pas forcement avantageux.

A mon avis la configuration du réseau du métro à Paris intra-muros répond à un besoin exprimé il y a deux siècles, en 1890 marcher 500m devait être un exploit vu les habits et la densité d’activités menées dans la rue. Actuellement, le contexte et le besoin ont changé et par conséquent la ville lumière devrait adapter son transport au XXIè. Le réseau devrait donc :

Se dédensifier : oui, oui et oui fermer au moins un arrêt sur deux dans Paris intra-muros. La distance séparant deux arrêtes devrait équivaloir à 20 minutes de marche (environ 1,5  km)

Cette mesure permettrait d’augmenter la vitesse moyenne des convois (elle est inversement proportionnelle au nombre d’arrêts) et donc diminuer le temps passé dans les transports. En suite, elle permettrait une densification du réseau au-delà du périphérique. En pensant aux externalités, elle apporterait une partie des 30 minutes de marche quotidienne nécessaire. Il reste un problème de taille, je ne peux pas apporter une réponse facile à la structure radiale du réseau, le choix a été mal fait dès le début maintenant, il faut assumer ou bien tout casser et tout recommencé.

12:03 Publié dans Idées | Commentaires (2)

31/12/2010

Questions de fin d’année

Une des premières fois que j’ai entendu parler des capotes a été pendant les cours d’éducation sexuelle au collège. J’ai retenu qu’elle empêchait la procréation et la transmission des MST lors des contacts sexuelles. C’est cette dernière partie de la phrase que mon conscient et mon subconscient ont dû retenir parce que pour moi l’image d’une capote est une image fortement érotique. Lorsque j’avais 11 ou 12 ans, parler de capotes était la seule façon de parler de sexe et surtout d’avoir l’opportunité d’imaginer le sexe d’un homme en pleine forme. Parfois l’imagination était aidée par la notice d’utilisation où un vague dessin montrait comment on devait s’en servir. A cet âge, être en contact avec ce petit bout de plastique était pour moi toute une obsession, dans ma tête, en porter un me rapprochait du but ultime de tout adolescent, même s’il est resté pendant des année parmi les accessoires de mes plaisirs solitaires. Depuis cette époque, une capote est pour moi la preuve d’une sexualité active qu’on peut montrer presque aisément. Mettre une capote dans ma poche me prépare aux activités auxquelles je veux m’adonner. Arrêter des préliminaires pour ouvrir et poser un préservatif est un signe me disant « tu vois, maintenant la chevauchée va commencer ». S’en séparer après avoir fini apporte la preuve d’un travail bien fait.
Comment ai-je construit tout cet imaginaire aux antipodes du classique « ça fait débander, c’est pas sexy » est peut être une question pour des heures et des heures de psychanalyse. La seule idée simple que me vient à la tête est que j’ai construit ma sexualité imaginée en regardant des hommes s’amusant entre eux toujours avec une capote car les films et les image précédant les années SIDA n’étaient très simple à se procurer et heureusement à cette époque les images de bareback n’étaient pas très communes (du moins dans les sites que je fréquentais). Ce qui m’oblige à me poser la question suivante : Quid des jeunes homos qui construisent leur sexualité en regardant d’autre jeunes homos « monter à cru » ? Cet imaginaire fait ou va faire des dégâts ? Seront-ils assez futés pour dissocier les conneries vues à la télé de la protection réelle ?

15:21 Publié dans Anecdote, Gay, Idées | Commentaires (0)

15/12/2010

A quoi vous fait penser le mot kitsch ?

On m’a posé cette question lors d’une khôlle de culture générale lorsque j’étais en Math Sup, au grand étonnement de la khôlleuse, j’ai réussi à lui construire une réponse cohérente et fournissant de l’information tout en noyant le poisson. A l’issu elle m’a félicité, remercié avec un beau 17/20 et avoué que c’est rare de trouver un scientifique qui sache parler et discuter de sujets non scientifiques. Ce malheureux constat, je l’ai vérifié tout au long de mes études supérieures. Les élèves de CPGE ou école d’ingénieurs sont, certes bons, très bons voir brillants, lorsqu’il s’agit de résoudre une équation mais en dehors, ça laisse souvent à désirer.
Pendant des années, ils m’ont prouvé que les seules choses qui leur intéressaient étaient les filles, l’alcool, le foot et montrer qu’ils avaient une plus grosse en trouvant une solution aux équations plus vite que toi. Puis, lorsqu’ils ont grandi et obtenu un emploi, cela n’a pas changé, ils ont juste rajouté la surconsommation d’objets futiles à la liste. En fait, je ne les aime pas car je ne partage avec eux aucun point commun (si peut être, certains d’entre eux aiment le rugby et moi j’adores les rugbymen des calendriers ;-)

En dépit d’être parti du même endroit qu’eux, d’avoir parcouru le même chemin, d’avoir vécu dans le même monde, d’avoir été soumis au même contexte, pourquoi mon chemin et celui des autres ont divergé ?

Personnellement, je ne crois pas être né sous une bonne étoile, ni que cela soit dû à ma sensibilité envers les charmes de beaux hommes. Peut-être, je me suis toujours trompé en pensant que j’ai suivi le même chemin que mes collègues, j’ai du suivre un route parallèle presque dans une autre dimension. Lorsque les autres enfants allaient avec leur parents voir un match, on m’amenait au musée, quand je voulais un certain jouet, au lieu de l’avoir tout de suite, mon père m’aidait à économiser pour me le procurer, je lisait tout ce qui me passait sous le nez et je ne regardais pas tout ce qui passait à la télé. Ce sont ces petites différences qui ont construit mon socle différent de celui des autres et ont fait diverger mon chemin. Ce dernier croisse fort heureusement d’autres routes, chemins ruraux, sentiers plus mois empruntés qui mènent à des rencontres qui construisent la vie, il me permet aussi de surmonter l’autoroute que tout le monde veut suivre et de jeter un coup d’œil critique de temps à autre.

15:31 Publié dans Anecdote, Idées | Commentaires (4)

22/11/2010

La plume de Dumbo

Lorsque j’étais enfant de 5 ans environ et je regardais Dumbo, deux scènes m’interpellaient à chaque fois, lorsqu’il est dérobé à sa mère, certainement parce que j’avais peur d’être séparé de ma mère, ce qui aurait été vachement peu probable, et lorsqu’il perd pendant une chute libre sa plume magique qui lui permet de voler car à chaque fois je pensais qu’il n’allait pas y arriver. Puis avec l’age, j’ai oublié ces deux scènes, jusqu’à ce qu’on me rappelle en 2de celle de la plume magique. On préparait un control d’histoire-geo et d’après certains de mes collègues de classe, la seule façon de le réussir était de s’asseoir aux mêmes places que pendant le contrôle précédant, ce à quoi j’ai rétorqué que cela devait être vrai car ils allaient répondre au contrôle de façon collective et non individuelle. Une de mes amies parmi eux a riposté « mais non, c’est notre plume de Dumbo être assis les uns à côté des autre nous rassure et ainsi nous répondons au contrôle sans problème » sur l’instant je n’ai pas cru a cette excuse, surtout vu le profil d’un des gars ressentant ce besoin. Avec le temps, j’ai pu apercevoir que ce concept de plume de Dumbo est beaucoup plus rependu. Le stylo ou le feutre pendant les exposées, les petites pièce ou la médaille qu’on a toujours lorsqu’on a besoin de se sentir rassurés sont des exemplifications de cette plume Disney, même moi à une période j’avais la figurine d’un orque dans la poche le jours des grands examens. Ces objets ne possèdent pas de super pouvoirs métaphysiques décidant de l’avenir mais au moins rassurent en partie pour réussir l’examen, le rendez vous ou l’entretien qu’on veut avoir.

12:18 Publié dans Anecdote, Idées | Commentaires (0)