Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2010

Dogons, égyptiens, extraterrestres et divisions

Je suis tombé par hasard sur un article décrivant en 3 lignes les magnifiques connaissances en astronomie de Dogons qui apparemment sont issues des extraterrestres qui les ont données aux égyptiens puis aux babyloniens, aux grecs, aux druides, aux templiers et à mon arrière grand-mère avant d’être synthétisées dans une tablette où un truc dans ce genre. Ce qui m’a fait tout de suite penser à un livre que j’ai lu lorsque j’étais adolescent nommé Le mystère de la pyramide ou équivalant. Ce livre tente de montrer, je dis bien montrer et pas démontrer ce qui aurait été une hérésie, que les connaissances égyptiennes en matière d’astronomie étaient fabuleuses, ceci avec un nombre interminable de calculs « savants ». Après, une longue réflexion, j’ai fini par comprendre la méthode des « monstrations » de l’auteur pour ainsi la faire crouler. La mauvaise foi de cette méthode est parfaitement illustrée par la mesure de la hauteur de la pyramide de Kheops et la distance Terre-Soleil, en effet selon l’auteur du livre, les égyptiens connaissaient la distance Terre-Soleil et la hauteur de la dite pyramide en était un sub-multiple, fascinant et captivante lorsqu’on affirme que la pyramide est 1020588552 plus petite que la distance Terre-soleil, ce qui équivaut, selon lui, au nombre de pierre carrées, jaunes et triangulaires utilisées pour la construction des géants de Abou Simbel… ce qui prouve sans aucune doute que les égyptiens connaissaient la distance Terre-Soleil. Cette affirmation serait très intéressante si elle avait été écrite quelque part sur la pyramide ou dans un parchemin de l’époque, mais à l’époque où le livre a été publié, aux environs des années 70 si je m’en souviens bien, les deux données sont connues (aux environs de 149 597 870 km pour l’une et 146,58 m pour l’autre), ainsi tout élève brillant -car le numéros sont grands- d’école primaire peut découvrir ce merveilleux multiplicateur et puis essayer de noyer le poisson en le comparant à tout autre donnée.
J’ai la légère impression que beaucoup d’écrits pseudo scientifiques essaient de trouver une corrélation entre un modèle accepté comme vrai à l’heure actuelle (ex. la position des étoiles) et une description ancienne d’un certain phénomène ou connaissance ou rêve (une plaquette en argile). Mais lorsqu’on aura compris qu’une corrélation de deux évènements n’est pas une preuve pour une démonstration, tout ira mieux.

12:16 Publié dans Anecdote, Idées | Commentaires (0)

01/11/2010

Profit

Je ne suis pas un économiste émérite, mes connaissances dans la matière viennent des cours suivis en école d’ingénieurs (j’ai suivi plus d’heures que celles qu’on peut imaginer en dépit de la catégorie de mon école) et aux articles économie du journal de référence du monde français. Donc, je ne vais pas faire un plaidoyer contre l’économie de marché vantant les pseudo bien faits de l’économie contrôlée communistes, je veux juste parler de la rechercher effrénée du profit et du mal qu’elle peut engendrer, je parlerais un autre jour du changement de paradigme vers un profit global à la place du profit individuel.

Commençons par une petite vue micro-économique, ce qui caractérise tous les produits d’une économie est leur prix (P), tous en ont un. Ce prix est formé par un coût de matières premières (cMp), un coût de production (cP), un coût de vente (cV) et une marge (M) –pour les puristes la marge se calcule à partir du prix de vente et pas des coûts-, c’est cette marge ou profit et la partie individuelle qu’il va en dégager sont les principaux soucis de tout comptable, contrôleur de gestion, directeur financier, DG, PDG ou entrepreneur. Le but de toutes ces gentilles personnes est d’augmenter la marge, sachant que P= cMp + cP + cV + M, il n’y a pas beaucoup de choix soit on réduit les coûts, soit on augmente le prix, voire les deux pour les manageurs kamikazes. Avant d’augmenter le prix d’un produit, il faut regarder son élasticité et le contexte inflationniste dans le quel on le trouve, mais en général le consommateur n’est jamais d’accord et les ventes fléchissent plus ou moins. Il reste donc réduire les coûts, certainement grâce aux gains de productivité, aux économies d’échelle, aux délocalisations… d’un point de vue micro tous ce gains ont un sens or selon l’angle macro-économique, ce n’est pas si bien, ainsi (liste non exhaustive) la politique du chiffre et des indicateurs qui doit être menée pour créer des gains de productivité peut engendrer : du stresse, un mauvaise ambiance au sein des équipes, un trop forte pression sur le fournisseur et emballer la machine d’un esclavagisme capitalistique. Les économies d’échelle gaspillent le potentiel humain et usent de plus en plus les ressources de la Terre, les délocalisations et leur coût social et leur bilan carbone n’ont plus aucun secret pour le simple mortel. Empiriquement, il s’avère que la recherche de la maximisation du profit n’est pas bonne pour tout le monde. Qui tire donc profit de tout cet argent ? En général à ceux qui ont le moins ouvré pour le produire, il n’est reparti que dans les hautes sphères dirigeantes et chez l’actionnaire qui aime gagner et ne jamais perdre (pour démarrer une autre cycle de création ex nihilo d’argent).
Au moment où nous sommes, genre fin 2010, après s’être mis d’accord sur la méthode de calcul/répartition des prix de production, il est possible de déterminer au centime près quelle est la répartition des coûts pour un produit donnée. Cette répartition prend en compte absolument toutes les dépenses de l’entreprise productrice (cMp + cP + cV). Pourquoi ne pas le vendre à ce prix là ? Quels seraient les problèmes que cedi engendrerait ? Les salariés ne seraient plus payés ? Les factures resteraient impayées ? Il n’y aurait plus d’argent injecté dans l’économie ? La réponse à toutes ces questions est NON. Tout le système capitalistique libéral pourrait continuer à marcher. Quelles avantages tire-t-on de la suppression du profit ? Cela permettrait de ne plus réfléchir de manière court-termiste et de prendre en compte d’autres paramètres pour créer une richesse sociale, durable et centré sur l’homme.

12:10 Publié dans Idées | Commentaires (0)

29/10/2010

Guide pour une vraie fidélité (sans mensonges)

Combien de fois nous entendons qu’être en couple c’est être fidèle, que l’infidélité c’est mauvais, puni, une pratique barbare d’un autre temps et tout ce qui en suit ?  Je suis décidé à prouver le contraire. Pour ce qui suit partons du principe du minimum de mal et du maximum de bien. Pour être infidèle, il faut être en couple, en vrai couple, celui qui fait de plans pour l’avenir, qui a des habitudes installés, où chacun fait partie de la vie de l’autre, dans le cas contraire les périodes d’appartenance ou pas au couple sont si vagues qu’on pourrait faire coïncider les moments d’adultère avec les inter moments de célibat réel ou supposé. Donc prenons, une de deux personnes du couple heureux, son socle de bonheur correspond à celui qu’il peut obtenir tous le jours dans la vie qu’il mène et qu’il aime, par exemple, aimer son partenaire, ses enfants, la vie calme à laquelle il s’est maintenant habitué, mais comme il cherche à maximiser son bien, il ne peut ressentir une augmentation de ce dernier qu’en s’adonnant à d’autre activités qui lui procurent un plaisir intense. Or, être infidèle ne veut pas dire coucher à droite ou à gauche, s’il ne s’agissait que de sexe autant aller au sauna et se vider sans complications (oui, mon exemple est un couple homosexuelle masculin ou un hétéro flexible, ça convient aussi), une vrai infidélité cherchant à maximiser le bonheur de l’infidèle est celle qui veut le faire tomber amoureux pour lui permettre de ressentir la profusion d’états que tomber amoureux engendre (qui ne se souvient pas des premier temps d’un relation, lorsque le moindre signe du compagnon nous émoustille intensément) et celle que les premières fois avec un autre partenaire nous font sentir (découvrir un nouveau corps, le désirer, l’attendre et non seulement s’en servir pour se soulager), donc étant donné que notre but est maximiser notre bien, nous concluons qu’il faut pouvoir accumuler le bonheur quotidien habituel du couple à celui furtif d’une liaison éphémère.
Maintenant, il faut minimiser le mal ou les problèmes ce qui revient au même le plus souvent ils se présente chez la personne trahie, dans le cas le plus commun, coucher avec quelqu’un juste pour du sexe, les problèmes et disputés engendrées pour 25 minutes de plaisir génèrent plus de frustration et colère, mais comme nos deux personnes sont identiques et interchangeables et donc soumises au même principe, la personne trahie doit laisser passer pour minimiser son mal. Dans le cas que nous citons supra, il vaut mieux chercher à maximiser son propre bonheur, si notre partenaire se sent bien, est heureux voire très heureux grâce à son infidélité et nous comble au lieu d’être terne, grognon ou que sais je, notre bonheur est augmenté et donc celui du couple, la condition sine qua non pour que ce principe marche est la symétrie du couple, tous les deux peuvent agir de la même façon et la vérité, tous les deux doivent être d’accord et au courant. Ainsi, en appliquant le principe de minimum de mal et maximum de bien, restreint par le théorème de la symétrie du couple, il est possible de concevoir que l’infidélité est bonne pour le couple

Remarque : il est possible de se dire qu’on peut cumuler autant de relations extra maritales que possible pour augmenter infiniment son bonheur, mais, une hypothèse empirique me laisse penser qu’une multitude de relations menées en même temps peut déclancher plus de problème que de bien, ce qui est contre notre sacro saint principe, mais bon, si quelqu’un est suffisamment fort pour mener toutes les batailles…

12:08 Publié dans Idées | Commentaires (0)

25/10/2010

Planification

Depuis quelque temps, je me suis retrouvé dans des endroits peu communs où la loi de la vérité générale ne se vérifie pas. La croyance commune voudrait qu’étant un travailleur du privé, je passe 40 heures où plus à trimer pour gagner maigrement ma vie, sous la pression d’une hiérarchie plus ou moins farfelue qui me stresserait et réduirait mon espérance de vie. Ce qui a été rarement mon cas, depuis un certain temps, je ne planifie plus mes journées de travail en fonction des tâches à faire, réunions ou problèmes à régler. Je fais passer le temps, quand cela est possible, en effectuant des activités chronophages plus ou moins intéressantes. Lecture de plusieurs journaux, effectuer la même tâche plusieurs fois, prendre son temps pour changer la couleur d’une cellule Excel, se renseigner sur les vacances prochaines, tout sauf du travail car j’en manque même si je suis en poste et payé à la fin de chaque mois. Cette anormalité du monde du travail est beaucoup plus flagrante lorsqu’on voit de gens à 2 mètres qui n’ont pas une seconde à eux dans les 50 voire 60 heures par semaine qu’ils dédiaient à leur gagne pain.

Trois causes me paraissent engendrer cette situation, premièrement, je pense ne pas être la seule personne dans cette situation mais je suis la seule (dans mon entourage) à le dire haut et fort, il me paraîtrait étrange que vue la complexité des entreprises, avec ses innombrables couches dirigeantes, le travail ne soit pas perdu entre le filets et n’arrive jamais à destination. De ce fait, un nombre non négligeable d’employés ferait tout pour garder la face, autrement dit, faire croire à tout le monde qu’il a du travail suffisant pour remplir ou déborder sur ses horaires et justifier son salaire. Deuxièmement, une quantité importante de personnes rêve de devenir chef, d’avoir des responsabilités et ce qui suit, un grand salaire. La société a donc implémenté un nombre conséquent de filtres pour que seulement les gens qui ont les vraies compétences pour arriver à ces postes y parviennent dont l’école est le plus bel exemple. Cependant ils ne sont pas infaillibles, ainsi quelques personnes n’ayant pas les compétences requises traversent le filet et se retrouvent de facto débordées dans leur travail (que celui qui n’a jamais eu de chef incompétent lance la première pierre), ainsi pour une quantité de travail donnée deux personnes, l’une ayant les capacités requises et l’autre ne les ayant pas, vont corrompre notre vision sur la charge de travail réelle, l’une sera en sous charge et l’autre complètement débordée. Finalement, la chance (ou malchance quand on a passé un certain temps à se tourner les pouces) peut aussi jouer en ma faveur (ou défaveur) pour me retrouver toujours dans des environnements calmes, très calmes… trop calmes.

12:04 Publié dans Idées | Commentaires (0)