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21/06/2011

Jockstrap

Avoir une passion pour les sous-vêtements masculins est parfois frustrant lorsqu’on fait plus qu’admirer la qualité de la confection, l’élégance et la modernité du design, la beauté des matières et le confort en général, quand cette passion est légèrement fétichiste, le problème se pose sérieusement : Comment concilier plaisir entre hommes et port des sous-vêtements ? Lorsqu’on est actif, il suffit d’exposer l’artillerie par la feinte prédestinée (lorsque le modèle le permet) ou la faire passer au dessus de l’élastique, ce qui peut la maintenir en état de marche ou bien la sortir par l’ouverture dédiée aux jambes et le tour est joué. Et les passifs ? Quelles issues ont-ils pour garder leur plus intime habit sans gêner le plaisir reçu ? Ils peuvent le faire descendre à la hauteur des genoux ou des chevilles, ce qui revient à peu près à l’enlever, il est possible d’ouvrir un passage en tirant d’un côté, ce qui aura pour conséquence de déshabiller une fesse pour dans le meilleur des cas cacher avec plus ou moins de tissu l’entrée convoitée. C’est grâce à notre ami le sport, qui fait bien plus que sculpter des corps de rêve, qu’on trouve la réponse, il s’agit de ce vêtement exclusivement masculin composé de 3 bandes dont au moins une élastique et d’une poche à contenance génitale : le jockstrap. Cette merveilleuse invention qui avait pour but de maintenir en place et/ou protéger les organes génitaux lors de l’activité physique, de permettre une évacuation de la chaleur et de réduire les frottements autorise le port des sous-vêtements et les galipettes anales. Comme il est bien connu, la ceinture élastique, les deux bandes latérales entourant les cuisses et la coque laissent les fesses nues et donc l’entrée convoitée libre. En plus de cette très pratique fonctionnalité  le jockstrap a une connotation très forte dans l’imagerie homosexuelle et érotique, qui n’a jamais rêvé, après avoir vu un certain nombre de films pour les garçons qui aiment les garçons, de se retrouver dans une salle de sport devant…derrière… un mec portant seulement un jockstrap offrant ses fesses rebondies et délimités par les élastiques ? Qui n’a jamais imaginé d’entreprendre une activité physique intime avec un partenaire passif qui ne peut pas accéder librement à son sexe de sorte que l’immense majorité du plaisir qu’il sent c’est sont partenaire qui lui octroie ? Ainsi, le jockstrap gagne le prix du meilleur sous-vêtement pour homme qui puisse être porté. Il cache et dévoile, protège et libère, séduit et conquit.

09:00 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (19)

08/06/2011

Cadavre Exquis

Etant très peu inspiré à cause de l’événement de ce soir que je raconterai demain, je mis à contribution les blogeurs que je lis pour la rédaction de cette note. Il s’agit d’un cadavre exquis (activité que j'adore par ailleurs) où chaque nième phrase est la nième phrase de la note la plus récente d’un blog, voici le résultat, au final certaines phrases s’enchaînent plutôt bien et l’ensemble est très loufoque comme d’habitude.

Il n’y a pas qu’ici que mon inertie se fait sentir, pour cela il va vraiment falloir arrêter d’écouter Nostalgie pour s’endormir ! puis la première partie de ce quai est d'ailleurs nommée "quai des étroits" même si avoir cette échéance si proche m'avait réellement fichu un coup au moral, on se balade chez Leroy Merlin ou Point P. comme le font beaucoup d’autres couples,
je veux que les intrigues soient plus ou moins conformes, avec de chouettes effets spéciaux, pléthore de mutants, qu’est-ce que j'ai bien pu foutre de toutes ces années, on perd progressivement l’appel du clavier, lorsque Siegfried le boit, on retrouve dans son théâtre: phrases courtes, silences - c'est aussi une écriture de silence- , une écriture laconique, discrète, et qui transpire très vite l'émotion,  d’où leur engagement m’a énormément touché, s’insérant ainsi entre l’esprit workwear (héritage de la marque) et preppy (avec son chino ajusté typique), la collection propose également des chemises en jean ou en chambray intéressantes pour nous qui serons ainsi un groupe entre 20 et 30 personnes lors de l’Europride, venant d’Italie bien sûr, mais également d’Irlande, Espagne, Etats-Unis, Australie, Liban, Romanie…, il insiste bien en donnant une opinion furieusement provocatrice et peu constructive campant farouchement sur ses positions, je me vois encore dans les bras de M sachant que rien ne sera possible à cause d'une petite barrière si fine et pourtant si insurmontable, je marche tranquillos tout content d’être avec tous les autres, lorsque j’évoque avec lui la piste de l’adriamycine, l'une des molécules reçues en chimio à l'époque et souvent soupçonnée d'être cardiotoxique,  nous avons maintenant la liste des 25 participants à la finale de ce soir, j’attendis donc, jusqu’au moment où il revint dans le wagon pour contrôler les billets, ainsi le mal que j’ai pu faire autour de moi en prenant mes décisions, je lui donne donc, comme à mon habitude, une description très précise et détaillée de l’itinéraire à suivre, on joint donc l'utile à l'agréable. Aurait-il des envies de cilbutage parmi les curcubitacées ? ou  les oeufs qui seraient hébergés par certains oeufs... ou  bien plus que ne le faisait les hurlements de l’entraineur sur le banc de touche, T'as vu ? c'est vraiment n'importe quoi cette espèce de haut, j’avais confondu ses murs tout blancs avec la boutique d’un opticien au luxe intimidant où ils peuvent donc signer des contrats en pleine conscience et en toute connaissance de cause, merde ils sont carrément craquants eux aussi

26/05/2011

Les colocs 3

Ça y est, l’été est arrivé, il fait beau tous les jours, le soleil tape comme il faut et même si on pleure sur le manque de pluie, elle ne vient pas. Les collocs, s’adonnent à leur activité préférée : bronzer. Dernièrement, à chaque dimanche, je les vois prendre leur petit déjeuner-brunch dans leur tenue habituelle, disparaître quelques instants et reparaître avec un bouteille d’huile bronzant à la main et un maillot de bain au lieu du slip du matin (suivis par leur FàP habituelle), ils se badigeonnent (y compris elle) tous seuls (elle se fait aider) par tous les côtés, Une fois les corps lustrés, ils disparaissent sous le garde-corps. Trois où quatre heures plus tard, quelque couleurs en plus, lorsque le soleil s’est suffisamment incliné pour être caché, ils se lèvent dans la même tenue (sauf elle qui met un T-shirt) et boivent des jus de fruits à table. C’est arasant de devoir passer son dimanche après midi à bronzer sur sa terrasse (surtout pour elle qui squatte au lieu d’aller dans un parc comme tout parisien).

15:21 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

18/05/2011

Le dernier regard

C’est un regard, pas forcement le premier car ce dernier ne renseigne que sur la beauté. Le premier vrai regard interloque, pose la question, sème le doute, l’est-il ? Ne l’est-il pas ? On tourne la tête pour le regarder et essayer de déceler une piste qui pourrait nous mettre sur la bonne voie, des mouvements délicats, des vêtements estampillés de façon évidente. Si la réponse est claire, le défit s’arrête à cet instant, ce qui nous réconforte dans notre connaissance des us du milieu. Lorsque le jeu se corse, on cherche tous les prétextes pour se retourner et examiner le sujet d’étude, on se demande s’il ne s’agit pas juste de quelqu’un qui emprunte quelques codes qui ne lui appartiennent pas, si c’est vrai on déguste amèrement ce brouillage qui assaisonne le jeu. Pour poursuivre, nos regards insistants nous embarrassent, on fait comme si on regardait quelque chose d’autre dans la même direction pour détecter le dernier indice qui clôturera l’affaire, souvent, c’est un regard, le dernier qui permet de conclure, dans ce regard on découvre l’objet de ses convoitise, s’il est aussi à notre goût le tour est joué, sinon on le rajoute comme l’exemple qui confirme la règle du gaydar.

16:23 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (2)

06/04/2011

Les colocs 2

La semaine dernière, il a fait beau, une petite vingtaine de degrés au soleil, ils ne méritaient pas l’affolement de masses, ni la sortie précipité des polos, des shorts et des mocassins. Mon voisin a cependant décidé d’enlever les paravents de sa tente et prendre un café sur sa terrasse, fait étonnant, il portait une chemise qui devait le protéger bien de la fraîcheur car elle était à carreaux, étrange me suis-je dit, jusqu’à ce que j’entrevois qu’il n’avait pas de pantalon, seulement un slip, il faut pas trop changer les habitudes !

08:11 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)