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27/01/2011

Les colocs

Sans être tout à fait en vis-à-vis avec eux, j’ai une magnifique vue sur leur 4è ou 5è pièce : la terrasse, cette dernière doit être certainement l’atout de leur appartement, longue d’au moins 8 mètres et suffisamment large pour y installer une petite cabane fourre-tout, une tente pour s’abriter du soleil trop fort, une table pour y déjeuner dès qu’il y a un rayon de soleil, des plantes diverses et variés, deux chaises longues, un chauffe terrasse et le linge qui sèche le dimanche après midi. Mes voisins vivent sur leur terrasse dès qu’il fait 18° au soleil. C’est très agréable de petit-déjeuner et les regarder profiter du soleil à partir de 8h du matin en été. Le WE les tâches ménagères les occupent samedi après midi et dimanche matin. Avant de s’y attarder, ils ont pris le soleil, un café et surfé sur Internet. Tous les deux portent le même slip, Diesel ou Galliano sont les deux marques que j’arrive à reconnaître de loin, il montrent ainsi leur corps svelte, bronzé et légèrement muscle. Voilà pourquoi, dès qu’il fait beau j’ai les yeux rivés sur la terrasse des mes voisins.



13:25 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

18/01/2011

Mater un hétéro

Il est dans votre champ de vision, vous l’avez remarqué et vous ne le quittez pas des yeux, vous admirez chaque trait, muscle, vous le dévisagez, vous le déshabillez du regard, vous l’imaginez occupé à vous honorer et d’un coup il se rend compte que c’est bien lui et pas la femme d’à côté que vous, un autre homme, regardez. En une fraction de seconde, il scrute ses habits pour voir si sa braguette n’est pas ouverte, s’il n’y a pas une tâche de nourriture sur sa chemise, rien qui dans sa logique lui permet de comprendre pourquoi vous le regardez avec convoitise. Ne pensez surtout pas qu’il sait que vous le matez car vous le trouvez beau et séduisant, il ne peut pas concevoir ce type d’explication au premier abord. Il se sent donc gêné, il se réscrute, il revérifié qui se trouve à ses côté, rien. Encore plus gêné, il baisse son regard, se cache derrière son portable et tout honteux commence à rougir, il sait peut-être pourquoi mais ne l’acceptera pas avant qu’il vous quitte. Vous insistez, vous humectez vos lèvres, vous vous déplacez pour recroiser ce regard, vous souriez à le voir redevenir un enfant peureux. Secrètement vous souhaitez qu’il se rende compte que vous le trouvez séduisant, qu’il réalise son charme et qu’il vous regarde au moins du coin de yeux, si un sourire de lui c’est trop lui demander. La réalité vous déchante lorsque vous le voyez partir le nez dans son portable, sans dédaigner vous dire au revoir.

11:12 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

13/01/2011

Soldes

J’avais été averti de la tendance militaire de cet hiver, je m’étais donc préparé à voir les manteaux longs, verts et croisés un peu partout. Il y a un mois, il était là, posé sur les épaules d’un bel homme, la couleur sautait presque aux yeux parmi la marée noire remplissant quotidiennement le métro. Au lieu de le regarder lui continuellement, je scrutais minutieusement le manteau, ses détails, les découpes, les empiècements, la parementure que je trouvais particulièrement belle. J’essayait de mémoriser tous ces petits détails pour éventuellement, un jour me lancer dans sa contrefaction. Puis, un jour en perdant mon temps au sein du temple de la mode espagnole à prix abordable, je l’ai vu, il était là, tel que je l’avais vu porté quelque jours avant, il m’a à nouveau charmé, appelé de sa voix saugrenue « Achète-moi, achète-moi ». Ma carte bleue m’a insufflé de la bonne volonté pour résister. Hier matin, en me réveillant, je découvre à la radio que les soldes vont démarrer dans quelques minutes, je me précipite dans mes souvenirs pour savoir si j’ai quelques affaires à faire et me dis sans conviction, peut être ce si beau manteau que tu as tant aimé. Je me lève 10 minutes en avance, expédie toutes les activités du matin pour braver la pluie et arriver à 9h05 chez le susdit commerçant, je descends rapidement au rayon masculin et même avant de commencer à le chercher je vois un seul exemplaire parmi ses collègues noirs, j’examine sa taille, ouf elle me convient, je l’essaie un dernière fois et me décide à l’emmener avec moi. A la caisse, dans cette matinée calme on me confie avoir pris le dernier exemplaire. Je suis content.

05/01/2011

Je veux aller au travail

Lorsque pour se rendre au travail qui est inintéressant au possible on met 100 minutes à l’aller comme retour, il faut bien avoir une forte motivation pour ne pas sombrer dans la mauvaise humeur. A l’époque où cela m’arrivait ma motivation était « la vue ». Mon bureau n’avait pas une vue magnifique sur le tout Paris, plutôt sur un parking, il se trouvait au milieu d’un open espace sordide aux trois quarts vide. Au milieu de ce décor de film d’horreur, « il » se trouvait directement sur mon champ de vision, il était mon chef, un brave jeune homme, de père latino-américain et de mère européenne, il était d’une beauté unique due à ce beau mélange de gènes, les traits viriles d’un latino adoucies par des nuances européennes, un peau claire mais halée, des cheveux noirs et des yeux marron clair. Il ne lui manquait que 10 centimètres de hauteur pour être l’homme parfait. Je me souviens encore de la première fois où je l’ai rencontré, je devais m’entretenir avec lui, lorsque je l’ai vu, je me suis tout de suite dit « Ca va pas bien se passer, il me distrait, il est trop beau ! » et ça été vrai, dès que je le voyait, je balbutiais, bégayais, je matais. L’entretien s’est bien passé et j’ai eu la chance de bosser avec lui quelques mois. Pendant ce temps, je l’ai surtout vu porter de costumes à mon goût un peu grands pour lui, on lui pardonnait grâce à l’extrême minutie avec laquelle il faisait ses nœuds de cravate. Un jour, pour être plus précis, un Casual Friday, j’ai eu la chance de le voir porter un Levi’s 501 mettant en valeur ses belles fesses rebondies et un pull près du corps laissant apparaître des épaules musclés, tout ce qu’il fallait pour que je ne travaille pas ce jour là. Comme toutes les bonnes choses, un jour j’ai du changer de chef. Pendant un bon moment j’ai eu des femmes ou des hommes grassouillets, jusqu’à mon chef actuel, un grand gaillard de 1,90m pratiquant le volley-ball semi professionnel depuis 15 ans dont on devine la musculature puissante même à travers les costumes à bas prix qu’il porte. Ma seule hantise actuelle est de le voir un Casual Friday habillé d’un Levi’s 501 et d’un pull près du corps pour mieux imaginer ce que ses habits cachent.

17/12/2010

Todo hombre tiene un interior que mostrar

Pour toute personne ayant fait un peu d’espagnol, c’est phrase n’a aucun secret, tout homme a un l’intérieur à monter, elle n’a pas énormément de sens, mais si on se dit que par intérieur il faut comprendre « des sentiments » tout va mieux et là on est tous d’accord, l’homme du XXIè doit montrer ses émotions sans complexe, on adore tous ces hommes viriles de l’extérieur, tendres et attentionnés à l’intérieur. Mais en fait on a commis, un contresens en comprenant ainsi la phrase, interior il faut l’interpréter par « dessous », ce qui donne alors, tout homme a un dessous à montrer, ce qui est légèrement plus ambigu. Quel dessous ? Celui des pieds ? En replaçant encore plus dans le contexte*, on doit remplacer dessous par « sous » pour obtenir une idée complètement saugrenue, tout homme a un sous à montrer. A ce niveau de traduction les deux énoncés jouent sous le même manque, celui du complément du mot intérieur/sous qui est vêtement. Qu’ils sont coquins les gars du marketing ! Tant de mystère pour ne parler que de sous-vêtements.

Le titre de ce billet est, on l’a bien compris, a été emprunté à une marque de sous-vêtements masculins, la première dont les images publicitaires m’ont émoustillé à l’adolescence car elles étaient différentes. J’étais habitué à celles des hommes tronc qui ne montre que la partie de l’anatomie concernée, centrée sur les hanches, du nombril au haut des cuisses. Cette marque mettait en scène des beaux hommes musclés, légèrement bronzés, bien maquillés…des mannequins de sous-vêtements pour faire simple et/ou saliver, sur les boîtes des produits ou sur les affiches 4*3 mètres, on voyait l’ensemble de leur corps même leur visage. C’était une première pour moi car même si cK avait déjà fait fureur avec Marky Mark quelques années auparavant, moi, je ne l’avais jamais vu. Je ne sais pas si c’est grâce à ce souvenir, que je trouve tant de plaisir à regarder les publicités des slips (idéalement taille base), boxers, shortys, jockstraps voire caleçons*. Dans mon imaginaire, ces hommes parfaits et inexistants sont remplis d’une énergie érotique qui peut m’allumer au quart de tour, dans presque tous les cas plus vite que les images de ceux qui sont complètement dénudés. Depuis quelque temps, j’ai remarqué que certaines marques pour attirer le publique font un travail exemplaire dans le choix des mannequins, des maquilleurs, des photographes, des décorateurs, des retoucheurs Photoshop, que leur travail dévient commercialement artistique, je n’ai donc pas été surpris lorsque j’ai découvert l’œuvre Brief encounters de Jason Salzenstein chez Brüno Gmuender qui recense les plus belles publicités artistiques des sous-vêtements masculins des derniers années.


*Les strings et les tangas sont à prohiber

Rmq. Ceci n’est pas un publi-redactionnel, je rends au César ce qui lui appartient