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14/09/2011

Vestiaire d’homme

Qu’elles soient droites, ajustées, slim ou extra-slim, avec ou sans pinces ou découpes, les chemises pour homme sont généralement très classiques. Quelques brins d’originalité sont rajoutés par ci ou par là pourvu qu’ils soient difficiles à voir ou même cachés, ainsi l’intérieur de poignets et du pied de col peut être éventuellement coloré ou fleuri, les boutons sont parfois teintés et espacés irrégulièrement et il arrive même que les boutonnières soient en biais ! Comble du conformisme il est presque impensable de confectionner une chemise où le pied du col ne se ferme pas alors qu’on le ferme de moins en moins souvent ! Que serait-il nécessaire de faire pour que l’habillement masculin varie ? Pour que ces sacro-saintes formes  côtoient dans nos armoires celles qui leur originalité stigmatise ? J’aimerais plus souvent voir des chemise échancrées où le col ne pourrai pas être fermé, des tombant de col ronds, carrés, amorphes voire absents, des découpes et boutonnages asymétriques, mais je crois que je rêverai encore long temps avant de le voir au pied de chaque poteau.

13/09/2011

Isolation visuelle

Quelle impression auraient pu causer mes regards innocents ? Je ne le sais pas. C’est son corps mieux bâti que celui des autres qui m’a attiré, en dépit de sa surpilosité mal maîtrisée, les larges épaules, les fesses fermes et les pectoraux à peine dessinés contribuaient à créer une certaine beauté, l’atout majeur pendait juste mollement avant de s’engouffrer dans une vulgaire caleçon amorphe et grisâtre. L’envie de voir si l’emballage améliorait le cadeau m’a fait ralentir et attendre patiemment que la chemise blanche et le costume noir bon marché sortent du sac de sport et soient mal pendus sur lui. Gêné certainement par cette auscultation visuelle, les semaines d’après il a préféré s’isoler dans une cabine exiguë et détourner le visage à chaque fois que je le croisait, ils sont cons ces hétéros qui n’aiment pas se faire mater.

02/09/2011

22 hommes et une balle

Ceci n’a aucune justification logique, c’est purement viscérale et il n’est pas possible de me faire changer d’avis : Je ne supporte pas le football. Je ne vois pas l’intérêt d’un sport où 20+2 personnes se battent pour avoir un ballon entre les jambes. On a beau m’expliquer que les passes, dribbles et autres mouvements peuvent être techniques et beaux, je ne vois qu’une agglomération de mâles en rut ayant perdu tout sens d’humilité et succombant à leurs plus bas instincts de pouvoir. Je suppose qu’être né dans une famille où personne n’aime le football a aidé à former cette aversion, puis les mauvaises expériences (dont un ballon en plaine figure) que sporadiquement je vivais en cours de sport n’ont pas aidé à nuancer mon avis, elles n’ont fait que l’empirer. Même si je n’aime pas qu’ils me parlent de leur passion les aficionados du foot m’énervent et me font pitié, ils ne vivent que pour boire du foot, manger du foot et rêver du foot, ils sont devenus sans se rendre compte de consommateurs de cette nouvelle religion qui est le foot-marché. Ainsi une de ses prêtresses m’a annoncé fièrement que son bébé de 4 mois était déjà prêt à jouer au foot car c’était « son » rêve (du gamin pas de la mère, bien entendu), je me suis empressé de lui conseiller de regarder Billy Elliot en espérant qu’elle comprenne que son enfant peut vouloir faire des choix différents. Je plains le pauvre bébé, avoir un père qui aime le foot c’est déjà pas bien mais avoir une mère fanatique doit vraiment être un supplice.

PS Je sais je ne peux pas craché sur tout le monde du foot, Adil Rami, Kevin Gameiro, Eden Hazard, Fredrik Ljungberg, Yoan Gourcuff … et autres joueurs à la plastique avantageuse –mais pas ce gamin portugais que tout le monde adore- méritent d’être regardés avec attention (surtout après le match)

30/08/2011

Les colocs 5

Avec le temps que cet été nous donne, les épisodes de ce feuilleton sont sporadiques et même plus tout à fait corrélés ni à la température ni à la radiation solaire. Il est possible de rester sur sa faim pendant de jours et puis tout d’un coup apprécier dans la même journée : le matin la dégustation d’un jus de fruit dans une tenue habituelle mais de couleur saumon du Yosemite, puis en début d’après-midi un passage éclair avec une écuelle garnie de croquettes pour lequel il était nécessaire de déboutonner sa chemise à carreaux rouges et bleus et laisser le vent montrer la peau qu’elle protégeait et finalement en début de soirée, après avoir effleuré la taille de son coloc lui voler un baisé. En raison du succès de cette émission, une deuxième (saga de l’été ?) avec d’autres protagonistes tente de trouver sa place dans le PAF –Paysage Audiovisuel de ma Fenêtre-, au premier épisode, une main a recouvert une autre avant de voir disparaître les propriétaires, puis quelque jours plus tard, des caresse tendres ont poussé les protagonistes à se serrer l’un contre l’autre amoureusement pendant des longues minutes. Quel avenir la rentrée a prévu à ces séries ?

Anciens épisodes 1, 2, 3, 4

08:33 Publié dans Mes petits plaisirs | Commentaires (0)

24/08/2011

Images de la presse

Une fois n’est pas coutume, un des articles promus par la page d’accueil de Yahoo !  soulève quelques points intéressants sur la vision que le marketing et la presse veulent que les  femmes aient d’elles mêmes, ainsi elles ne vivraient que pour séduire [les hommes], avoir des orgasmes, acheter et se connaître soi-même grâce aux quiz psychologiques. Les conclusions ne m’étonnent même pas, elles décrivent sans problème le stéréotype de la lectrice de ces magazines. Je me suis donc mis à réfléchir sur l’image que le mensuel Têtu pourrait renvoyer de ses lecteurs, si le vieil adage « Dis-moi ce que tu lis et je te dirais qui tu es » était vrai. En m’aidant de ce qui reste dans ma mémoire de la lecture de ce magazine depuis quelques années, j’ai eu tout d’abord l’impression d’être tombé sur un cliché : tous les gays aiment les beaux garçons imberbes, musclés et bronzés, ils s’intéressent à la mode, à la beauté, aux concepts novateurs en matière de culture et ils ont un grand potentiel économique. Décevant d’arriver à peu près au même portrait robot que celui des lectrices citées supra. Puis je me suis souvenu de ces articles qui malgré leur ton léger apportent de l’information sur la façon dont le homos vivent, agissent, s’identifient et se représentent. Le portrait a été nuancé une première fois. Lorsque j’ai rajouté à l’image du lecteur type les informations sur le monde LGBT et le VIH, je me suis dit que ce magazine était différent. Finalement pour avoir un portrait type du lecteur, il faudrait savoir à quelles parties du magazine ce dernier s’intéresse le plus, son portrait serait moins faux. Ce magazine essaie autant que possible de dépeindre une communauté diverse en jonglant avec le marketing, les articles vendeurs et ceux informatifs. Ce jeu apporte une visibilité non négligeable à la communauté, il est presque systématiquement en tête de gondole dans les points presse des gares et chaque troisième semaine du mois, il est possible de regarder le joli CoverBoy par tout en France, même dans des coins perdus où les jeunes se disent « je suis le seul gay du monde », pour eux il sera toujours plus simple d’acheter ce magazine tout public que tout autre titre gay destiné aux adultes.
Aujourd’hui est sorti le dernier numéro –que j’ai pas encore lu- de l’ancienne nouvelle version, selon les media spécialisé dans la média la nouvelle nouvelle version sera plus haut de gamme et plus semblable aux magazine masculins dédiés aux hétéros, on verra dans un mois, s’il ne me plait pas, j’écrirais peut-être ma première lettre au courrier des lecteur.

11:15 Publié dans Gay, Mes petits plaisirs | Commentaires (0)