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22/06/2011

Alberto V

J’ai mis du temps à remettre les pieds dans son bar depuis la dernière fois, il y a quelques jours j’ai tout fait pour avoir le temps d’y déguster une bière, je voulais avoir suffisamment de temps pour l’observer et récupérer le temps perdu. Je l’ai vu dès que je me suis élancé dans la rue du bar, il n’était pas possible de louper ce brun ténébreux habillé avec un marcel d’un blanc éclatant et un short bleu turquoise décoré d’un biais blanc et pas plus long qu’un shorty. J’avais pour la première fois vue sur presque l’intégralité de ses jambes, elles sont fuselées, légèrement musclées et légèrement velues, elles complètent à merveille l’image de l’homme parfait. Les couleurs de son habit ne représenteront plus pour moi la mer des Caraïbes et les légers nuages de son ciel mais un torse, des épaules, des fesses et un entrejambe de rêve. En le regardant une et une autre fois, une question m’est venue à l’esprit, que porte-t-il sous son short ? Je ne pas su le deviner, le doute plane encore. Peu être, s’il a fait comme le autres jours où l’élastique de ses sous-vêtements dépasse légèrement de la ceinture de son pantalon, il porte un slip cK, peut-être il ne porte rien et c’est pour cela que rien se marquait sous son short.
Quant au baiser qui me taraude en général, je crois que je l’ai acquis pour toujours, en tout cas il n’hésite plus à me le faire, peu importe les circonstances.

08:50 Publié dans Emois | Commentaires (0)

24/05/2011

Alberto IIII

Il était tard, j’étais déçu à cause des travaux menés dans l’endroit d’où je venais de sortir,  d’habitude on s’amuse si bien… Lorsque je suis passé en face de son bar et j’ai vu que, malgré l’heure et l’ambiance chaleureuse, il ne fallait pas faire la queue pour rentrer, j’y me suis précipité. J’allais enfin voir le show de mes propres yeux. Certes, ils étaient beaux, assurément musclés et se remuaient si érotiquement qu’il m’ont même fait oublier leur collègue qui venait de montrer tout sa grande et dure anatomie. Vraiment grande. Dans ma tête, j’essayais d’imprimer ces images mieux que le travail fourni par mon appareil-photo-téléphone, mais lorsqu’il est apparu à mes yeux, toute cette multitude d’hommes qui m’entourait, toute ces images de muscles et de membres ont disparu. Comme d’habitude, je n’avais des yeux que pour lui, j’ai tout de suite tenté de m’en approcher mais je l’ai perdu au milieu de cette foule compacte qui me déplaçait à sa guise. Quelques minutes plus tard, j’ai repéré son sourire amical qui m’était dirigé, lorsqu’il s’est approché de moi, les fantômes de notre dernière rencontre m’ont ensorcelé jusqu’à ce que cette bise qu’il ma faite m’en délivre gaiement. Comme d’habitude, j’étais encore une fois projeté sur mon nuage, si haut qu’au premier abord je n’ai pas eu le temps de m’apercevoir qu’aujourd’hui il portait un pantacourt dévoilant des beaux mollets, ni de discerner qu’il avait taillé plus court son duvet naturel, j’avais cru voir, tout d’abord, un torse fraîchement épilé. Perché en haut de mes rêves, j’ai pensé que je pourrais profiter de la promiscuité issue de la foule pour approcher mes sens des son corps ? Devrais-je le faire ? Le saurait-il ? Le sentirait-il ? S’il s’en apercevait, qu’en penserait-il ? Tant de questions qui n’ont pas eu encore une fois de réponse.

Epilogue : hier, je l’ai revu, j’ai eu droit à sa sympathie, je l’ai même un peu taquiné mais, hélas, pas à la bise, en le voyant aller et venir devant moi, je l’ai trouvé différent, il était ailleurs, son sourire était cette fois-ci mécanique, j’aurais aimer savoir ce qui le chagrine pour effacer ces traits fatigués, le consoler et voir la joie dans son visage revenir, j’aimerais tant le faire pour lui.

11:59 Publié dans Emois, Questionnements | Commentaires (0)

20/05/2011

Maxime

22 ou 23 ans, c’est le plus jeune de l’équipe. Lorsque j’ai commencé à bosser avec eux, je le trouvais mimi car il me renvoyait toujours l’image d’un adolescent chétif. Avec l’arrivée de l’hiver je me suis aperçu qu’il était mignon, ses pulls industriels tricotés et son duffle-coat lui donnaient toute une autre allure, plus mûre, surtout lorsqu’il gardait sa capuche avec quelques flocons de neige qui commençaient à fondre. En suite avec les printemps, il est devenu beau, les bras blancs se sont découverts, les tissus se sont désépaissis, les formes larges des vêtements ont laissé leur place aux coupes cintrées et légèrement rebelles, j’oublie en me focalisant sur ses épaules larges et masculines ses goûts alimentaires si peu évolués et son affection pour les jeux vidéo. Depuis quelque temps, son téléphone portable sonne et résonne, pour y répondre, il est obligé de passer devant moi, à chaque passage, je profite pour regarder ses belles fesses, plus ou moins mise en valeur par les différents jeans « fashion » qu’il porte, ceci et son regard ingénu lorsqu’il mordille son verre d’eau le rendent désirable. Lorsque j’arrive à apercevoir le bas de son dos découvert grâce à son T-shirt qui est remonté, je frisonne, cette peau blanche comme je les aime me fait des effets. Pire lorsqu’il s’étire  laissant apparaître son abdomen blanc où la ligne duveteuse qui part de son nombril vers sa virilité est visible, je suis obligé de me contrôler pour ne pas bander et c’est à ce moment là que je le trouve baisable.

09:47 Publié dans Emois | Commentaires (0)

10/05/2011

Alberto III

Je suis à nouveau accueilli par un sourire dévoilant la reconnaissance, il vient tout de suite me voir, il s’approche de moi et sous la musique forte je lui exprime ma commande à l’oreille. Ce n’est que 25 minutes plus tard lorsque j’ai fini ma boisson minérale à bulles et que je me trouvais à nouveau dans la rue que le doute m’est envahi. et s’il m’avait tendu sa joue pour que je lui fasse la bise comme la dernière fois et non son oreille pour passer commande ? Ne pas savoir me ronge, me stresse, ma tête ne fait que penser continuellement à ce moment funeste, l’absence de l’évènement que maintenant j’attends à chaque fois que je le vois même dans mes pensée me hante. Ai-je commis une faute ? Se souviendra-t-il ? Voudra-t-il encore me tendre sa joue décorée d’une barbe de trois jours pour que je puisse le sentir tout prêt de moi ? Moi, c’est sûr je n’oublierais pas de si tôt, s’il reprend se vieilles habitudes, je m’en voudrais toute ma vie.

03:29 Publié dans Emois, Questionnements | Commentaires (0)

05/05/2011

Alberto II

Hier, pendant ma promenade je l’ai vu un dixième de seconde, j’ai remarqué que le noir qui habituellement recouvrait son torse avait été chasé par la couleur chair, lorsque mon cœur s’est mis à battre mes pieds m’avaient déjà dirigé vers mon rendez-vous. Quinze minutes plus tard je suis intentionnellement repassé devant son bar pour être sûr d’avoir bien vu, j’ai vu un dos dénudé décoré d’un porte revolver, il ne s’agissait pas de sa morphologie les épaules étaient bien trop larges. Légèrement déçu j’ai suivi ma route mais au dernier moment, nos regards se sont croisés, il était bien là, son sourire charmeur m’a dit « Bonjour, je te reconnais » mais j’ai poursuivi mon chemin. Quinze minutes plus tard, je rentre dans le bar et m’assois à une place que je considère stratégique, je scrute le bar et ne vois que l’autre serveur, ma déception monte et disparaît lorsque j’entends « Alberto, je descends au toilettes », à ce moment précis je le vois surgir de sa cachette pendue, il me voit et me sourit, je fonds. Dès qu’il descend il vient me voir, me demande comme je vais et ce que je veux boire avant de s’approcher de moi et me faire une bise amicale qui me surprend, je fonds à nouveau. Je profiter pour lui demander si la chaleur l’avait poussé à adopter une tenue si estivale, je sais pas ce qu’il a répondu, tout mon attention se concentrait dans son corps à moitié déshabillé. Pendant que je buvais une pinte de bière hollandaise, ses allées et venues ont permis à mes yeux de se délecter d’un corps svelte, marqué de quelques muscles légèrement développés, les pectoraux et les abdominaux étaient recouverts d’une belle toison taillée à la longueur parfaite, la taille basse de son jean et son slip permettait de les voir dans toute son splendeur. Ses deltoïdes glabres galbant si bien ses épaules couronnaient le décor. Chacun de ses passages merveilleux et sublimes m’aidait à grave dans ma mémoire l’image de la beauté. Comment ne pas être chaviré perpétuellement par une telle charme ? En s’accrochant au seul détail qui fait défaut dans cette sculpture d’adonis vivante.

10:50 Publié dans Emois | Commentaires (0)