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19/04/2011

La dague et le poison

Tout le monde connaît leur tragique histoire d’amour, ici au milieu des mètres et des mètres d’étoffes rendant à la renaissance italienne toute sa beauté, les décors d’une citée de Vérone idéale empruntée à Piero della Francesca transportent le spectateur dans un autre monde. Ce monde qui pourrait être réel se transforme dans celui des rêves étoilés dès les premiers pas. La jovialité du décor et la haine interfamiliale de l’action sont comme maintenues à l’extérieur de la bulle étoilée dessinée par Roméo et Juliette. Elle s’est formée lorsque j’ai vu ce regard de Roméo qui ne peut être mieux décrit que par ce qu’il ma fait ressentir :avec ce regard énamouré, j’ai fondu sur place, il aurait pu me demander de prendre sa dague et me l’enfoncer au fond de moi que je l’aurait fait sans réfléchir. L’expression de ses sentiments envers Juliette suintait de toute sa peau, de toute sa musculature de tous ses mouvements, ils m’envahissaient au point que j’aurais voulu être à la place de cette femme qui se débattait magistralement entre amour et devoir, joie et tristesse, rêve et réalité. Comment ne pas sortir de cette présentation de Roméo et Juliette (Chorégraphie et mise en scène de Noureev et musique Prokofiev avec les sublimissime Karl Paquette en Roméo) le cœur contracté et bleui ? Je ne sais pas, peut-être fort heureusement réconforté par le soleil éclatant d’un samedi après midi.

11:56 Publié dans Emois, Opéra | Commentaires (0)

15/04/2011

Service Militaire 3/3

Quelques minutes plus tard après s’être soulagés, nous les croisâmes à la sortie de toilettes :
-It was great boys! Thank you!
-you’re welcome, but it was a little beat strange, because you don’t move
-‘caus I took to many beers (at the same time he shacked his head)
-Where are you from?
-N*%”#... (inaudible)
-Sorry?
-Navy, a sailor
-wow a real army boy!
-*%#@^$a&
-You come from States?
-No, from *%#@^$a&, not so far…
-Ok, see you; you’re a really hot man, really hot man
-Thanks

Que s’était-il passé? Ce si bel homme à qui j’avais associe un trip d’immobilité j’essayais de le comprendre, tétanisé dans cette endroit de débauche consentante où il n’avait pas l’habitudes de venir sa beauté surnaturelle le protégeait et l’éloignait des attouchements qu’il souhaitait sans admettre, les remerciements successifs et sincères se teintaient d’une catharsis qu’il cherchait à accomplir, ici loin de tout regard, thérapie qu’il a commencé en se relaxant à l’aide de l’alcool et du tabac, l’onanisme homosexuel que je lui fournis, je veux croire, entama la libération de son esprit pour un vie meilleure. Je veux croire encore qu’en enfilant à la fin de sa journée, lorsqu’il quittera ce sauna, son bleu jean et son T-shirt blanc il laissera apparente l’ancre décorant son bras pour que je puisse le reconnaître.

12:04 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

14/04/2011

Service Militaire 2/3

Pendant que je continuais à le masturber, chéri décida de porter les baisers que sa musculature accaparait vers ses lèvres, lorsqu’il s’en approcha une détournement sec de sa tête nous indiqua pour la première fois qu’il n’étais pas d’accord. Ma main montait et descendait vigoureusement aidée par le precum qui commençait à couler. Une seconde tentative de l’intégrer à notre jeu fut soldée par un chèque, ce magnifique étalon ne voulait pas toucher à la virilité. Que faire donc de cet homme qui avait fini par croiser les bras sur tel un pharaon, qui regardait dans le vide en direction du film pornographique, qui ne désapprouvait qu’on le consomme, qui ne montrait pas d’enthousiasme et qui était, si on ose le dire, tétanisé dès le début ? Le désir que nous même générions en arpentant un corps si divin et si rarement accessible nous a fait tenir.

Pour une fois, en sentant bouger les muscles de ses cuisses que je saisissais, j’ai cru qu’il allait se détendre et commencer à nous montrer qu’il prendrait du plaisir ou a pire jouir, rien de tel, son sexe imbibé de precum durcit juste. J’aperçus qu’il n’était pas circoncis et mon va-et-vient manuel gagnait ainsi en ampleur. Une deuxième, puis une troisième modification de la tension de ses muscles accompagnées par une poussée de mon désir me trompèrent, cette éjaculation que j’attendais tant tardait à venir. Je laissai donc chéri se concentrer sur l’exploration de son épiderme et je passai à la vitesse supérieur pour l’honorer, ma main gauche malaxa un court instant ses boules pour les faire remonter de part et d’autre de son instrument et exposer un peu plus son entre jambe. Mon doigt se faufila pour appuyer fortement sur son périnée. J’accélérai la cadence, plus vite je le masturbais plus fort j’appuyais sur cette région, au bout de quelques minutes, une relâchement de cuisses, un basculement vers l’arrière de la tête, une caresse de son propre épaule, un inaudible souffle ressenti, un sexe instantanément plus raide et le graal arriva, je sentis remonter tout au long de sa verge chacun des jets qui s’éparpillèrent sur son ventre, son abdomen, ses pectoraux et ma main. Pendant que chéri administrait les dernières caresse et baisers, je nettoyai la sève de l’Apollon avec sa propre serviette. Avec un visage détendu, un sourire jusqu’aux oreilles il calqua ma main, nos doigts s’entrelacèrent alternativement, avec ma main prise entre ses doigts forts et rugueux il nous confia sa gratitude d’un « Thank you, boys ! » Chéri pour le remercier essaya de l’embrasser, cette fois-ci il ne se retira pas, j’ai donc profité de l’élan pour poser ma main sur sa joue, tourner son visage et coller les lèvres aux siennes, il me remercia une seconde fois.

12:03 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

13/04/2011

Service Militaire 1/3

J’étais allongé sur un matelas posé sur un des décrochements de la terrasse au-dessus de la piscine, le soleil colonais réchauffait mon dos. A l’autre bord je vis un bel homme s’asseoir sur un fauteuil, avant de déposer ses clopes sur la table et de prendre une gorgée de sa pinte de kölsch, il rectifia le nœud de la serviette couleur crème qu’il avait à la taille, il prit même soin de ne rien montrer aux spectateurs dont je faisais partie. Malencontreusement pour lui et heureusement pour moi, une fois assis, j’avais une vue imprenable sur son entrejambe, la distance ne me permettait qu’imaginer les détails mais l’écrin de ses bijoux composé de jambes et un torse bien musclés et légèrement velus surmontés par des pectoraux et des larges épaules me suffisait.

Dans cette douce après midi rhénane au soleil parfait pour se reposer rien ne se passait, les cabines étaient désespérément vides, juste une énergétique fellation occupait deux personnes dans le hammam souschauffé. Au détour d’un énième tour, dans cette grande salle de visionnage sombre où nous nous étions déjà reposé et où nous vîmes déjà passer le plus bel hommes du séjour, allongé sur un lit de carrelage noir quelqu’un regardait un film mettant en scène des militaires musclés et épilés s’amusant entre hommes. Chéri me demanda s’il s’agissait bien du garçon, la position qu’il avait adopté ; bras droit réchauffant son cœur, les jambes tendues et les chevilles croisées, bras gauche titillant la pointe de son gland, sa serviette serré fortement ne recouvrait que son pubis et libérait ses attributs masculins, ne mettait pas en évidences ses signes distinctifs ; ses belles larges épaules tatoués, ses pectoraux saillants et sa taille fine. Je ne pus l’affirmé que lorsque l’autre homme avec qui on aurait pu le confondre à tort dans la noirceur de ce lieu passa. Ainsi, chéri tenta la première approche de cet Apollon, il effleura d’un doigt timide l’épaule puissante, puis parcourut très lentement le bras musclé jusqu’à arriver à son pectoral caché par sa main, de mon côté la pulpe des doigts de ma main gauche percevait les poils de ses jambes et ressentait la force de ses muscles tendus. Aucune réaction de sa part nous empêcha de continuer, nos quatre mains sillonnait son torse, ses épaules, ses bras, d’un coup, ma main toucha pour la première fois ses testicules doux et imberbes, nul geste de rejet apparut, je poursuivis en touchant sa verge légèrement durcie, en l’entourant de ma main j’ai commencé à le branler, pour découpler son plaisir et sans s’accorder nous léchâmes simultanément les petits tétons couronnant ses pectoraux suaves et velus. Lorsque son sexe finit de grandir, ma main réussit à délivrer son pubis serré fortement dans sa serviette et nous explorâmes enfin la totalité de son torse et son abdomen.

12:02 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)

12/04/2011

Emil

Je suis sûr que contrairement aux premières apparences, votre âge me permet de libérer mon imagination car dans le cas contraire je n’aurais jamais pu vous connaître. Votre teint blanc, vos cheveux blonds, vos traits fins d’une jeunesse conservée plus longtemps que prévu, vos lèvres roses et pulpeuse, votre léger accent et ce sourire que vous m’offrez à chaque fois que j’ai l’opportunité de passer à votre caisse dessinent un visage angélique qui réveille mes des démons luxurieux. Comment êtes-vous devenu caissier de ce fast-food, bio, équitable, bobo et exquis ? Pourquoi lorsque je pars, je vous vois vous occuper d’autres tâches qui ne vous mettent pas en valeur, tâches qui privent d’autres clients de votre charme et qui vous obligent à cacher votre chevelure princière sous une charlotte ? Je n’ai qu’une chose à vous dire cher Emil, un conseil d’ami bienveillant, soignez l’entretien de votre fessier et mettez le en valeur aussi petit qu’il soit.

Mers

14:28 Publié dans Emois | Commentaires (0)