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08/04/2011

Koria

J’ai jamais su d’où venait son prénom ou c’était même peut-être son nom. Il est arrivé en deuxième année, sous son polo blanc et son pantalon marron au motif pied de poule se cachait un corps musclé développé selon lui par les heures passées en salle de sport. Pendant cette deuxième année, il a été mon idéal masculin, fort et imposant. A mon grand désespoir, je ne pu apercevoir que ses biceps, triceps, mollets et la feinte entre ses pectoraux dévoilés par ses tenues de sport, un T-shirt blanc et un short bleu, la force dans ses épaules se devinait sans effort à tout moment. Je me souviens qu’un jour moi et lui étions arrivés très tôt, contrairement à lui qui était parti faire un tour j’ai voulu patienter sagement le début du cours installé à ma place attitrée, pendant ces quelques minutes je n’ai pas pu m’empêcher d’aller m’asseoir à sa place et de commencer à fouiller dans son sac à dos, un sac amorphe en jute où c’était écrit « Born to be Wild », consciemment je cherchais une revue digne de son age virile pour y dénicher un mâle en rut mais peut être au fond de moi, je cherchait juste à m’approcher de son intérieur. Depuis cette époque, le seul souvenir de lui qui me manque sont ses fesses, je ne sais pas quelle forme elles avaient.

09:00 Publié dans Emois | Commentaires (0)

01/04/2011

Olivera

Olivera était son nom et portait une coupe militaire, il était à ranger dans la catégorie des cancres sans espoir, il m’aimait bien ou du moins il aimait bien me parler et m’embêter gentiment, il a quitté l’école avant la fin de cette première année et depuis j’ai dû le croiser trois ou quatre fois dans la rue. Il me disait à chaque fois que pendant toutes les années d’études que j’allais faire, lui, il allait travailler et deviendrait riche bien avant moi. Il était  beau garçon à cause de son age car il avait redoublé une ou deux fois, nU jour, il m’a demandé de tâter le contenu de la poche de son pantalon à travers le tissu, j’y ai ressenti une balle mole et chaude qui se laissait difficilement aplatir, lorsque je lui ai demandé de la sortir de sa poche pour me la montrer, il n’a pas voulu et il m’a laissé croire que j’avais caressé un de ses testicules. L’idée ne m’a pas choqué, j’ai même eu envie de le retoucher, va savoir pourquoi.

04:55 Publié dans Emois | Commentaires (1)

25/03/2011

Hugo

J’ai eu une belle surprise en arrivant cette semaine à mon travail. Lorsque je suis arrivé, il y quelques mois, de temps en temps je voyais passer un jeune garçon brun, à la peau blanche avec de fesses bien moulés dans des jeans légèrement fashion et lors de jours de beau temps les biceps et triceps saillants dans des T-shirts noir moulants. Sa timidité naturelle m’a tout de suite charmé, j’aimais imaginer un garçon sensible qui n’ose pas s’avouer gay devant tout le monde avec des paroles, il ne le faisait qu’à travers des gestes délicats et de ses vêtements. J’ai été surpris et déçu lorsque j’ai appris, après une semaine sans le voir, qu’il venait de passer une semaine avec sa copine en vacances. Peu de temps après, il m’a annoncé son départ, j’ai essayé de garder en mémoire le sourire qu’il m’a offert lorsqu’il m’a tendu un croissant bio le jour de son départ. Ce matin du mois de mars a emmené le soleil, les jonquilles au fond du jardin et son retour sur le plateau de notre projet. J’aurais ainsi la chance de le voir de moins en moins couvert et même si nous ne travaillerons par forcement ensemble, je lui sourirai à chaque fois qu’il viendra.

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18/03/2011

Olivier

Math Sup, l’année où les yeux doivent être rivées dans une myriade d’équations. 19 ans période à laquelle, nos yeux nous regardent avec concupiscence toute forme masculine pour nous faire fantasmer. Parmi tous ces jeunes hommes, j’ai remarqué la blondeur de ses cheveux, ses yeux bleus et sa barbe de (plus de) trois jours le rendant viril, le faisant devenir un homme. En ce mois de septembre, la chaleur ambiante rajoutée à celle produite par nos méninges l’obligeait à dévoiler se bras semi-musclés dans un marcel peut-être blanc, peut-être crème. Une froide soirée d’hiver à table dans une pizzeria des quais, le voir enfiler son manteau d’aviateur m’a fait tourner la tête. Tout au long de cette année je n’ai jamais pu admirer la facilité avec laquelle il résolvait les exercices les plus compliqués et tordus au tableau. A chaque fois, ses épaules, son dos et ses fesses rebondies obnubilaient mon regard, je lorgnais ces dernières pour déceler un morceau de ce slip bleu qui un jour a durci mon sexe. De retour chez moi, je laissais mon imagination cavaler pour me donner du plaisir sur des scènes qui n’arriveraient jamais avec lui.

14:06 Publié dans Emois | Commentaires (0)

11/03/2011

Rodolfo

Lorsqu’on m’a dit que j’allais m’interviewer avec une vénézuélien, je ne l’aurais jamais imaginé. Pendant que moi et la commerciale attendions à l’entrée des salles de réunion, j’ai vu passer un petit homme brun, légèrement bronzé, avec des yeux vivaces, bien coiffé avec un noeud de cravate impeccablement bien fait, si on m’avait dit qu’il était le fils de Mister Venezuela et Mister France, je n’aurait même pas crié au miracle, tellement sa beauté en pouvait découler. Au moment où j’ai appris qu’il s’agissait du vénézuélien en question, j’ai senti mes jambes fléchir, je ne pourrais jamais me concentrer devant une telle beauté, je vais balbutier tout au long un discours incongru et incomplet. Cette anticipation s’est auto-réalisé, à chaque fois que je devais croiser son regard, ce que mes yeux regardaient que ce soi son visage, son torse, ses épaules, ses mains troublait mon entendement, je devais constamment me concentrer sur la commerciale pour reprendre mes esprits et chasser mes fantasmes. Lorsqu’ils se sont entretenus sans moi, je n’ai pas arrêté de penser à lui et à son sourire. Je n’aurais jamais cru que pendant les cinq mois qui se sont suivi sa beauté a été ma seule raison d’aller au boulot.

03:47 Publié dans Emois | Commentaires (0)