06/06/2011
Lien du Lundi XXV
Florian Ladicat a un problème électrique, heureusement son technicien Dimitri Leskov a su rétablir le jus. (NSFW)
08:39 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
03/06/2011
Stupeur trouée
Je me promenais en début de semaine dans ce quartier situé entre celui des jolis garçons délicats et celui des hommes viriles et rustres, leur entrecroisement prononcé a failli me provoquer un torticolis tellement de spécimens je voulais mater en même temps : le jeune gym queen, le fashion teddy, le cycliste au fessier bombant, le cadre mur costard cravate, la racaille pédé et j’en passe. D’un coup ma vue s’est arrêté sur un homme qui allumait sa cigarette, lorsqu’il a relevé la tête j’ai aperçu de part et d’autre de son coup deux lueurs métalliques, mon pas s’est ralenti, mon souffle s’est coupé et le mon ventre s’est noué dans l’espace d’une demi seconde, immédiatement, j’ai imaginé qu’une dague avait traversé son cou et que le sang allait commencer à jaillir, fort heureusement, j’ai compris qu’il s’agissait de deux barbells l’un posé à la base de la nuque l’autre à la gorge, le choc initial a été si impressionnant que j’ai dû arrêter de regarder les beaux garçon quelque temps de peur de revoir un troisième piercing mal placé. Je pense qu’il me faudra un moment pour re-regarder un piercing normalement, même celui si sexy des tétons.
06:33 Publié dans Anecdote | Commentaires (2)
01/06/2011
Teva
Les femmes obtiennent tout, absolument tout avec un sourire de sorte que pour les hommes, il leur est impossible de leur refuser quoique ce soit : un nounours en peluche, un programme télé, un dépannage exprès de la voiture, un enfant ou même une partie de jambes en l’air fort improbable. Ceux qui se sont rendus au cinéma dernièrement ont compris que je fais allusion à la publicité de Teva la chaîne télé et site Internet complet, optimiste et pratique. Cette pub m’énerve simplement, les femmes sont dépeintes comme opportunistes, cyniques et dépendantes dès le plus tendre âge et les hommes comme des faibles qui cèdent à tout pour une paire de seins et une c.a.e. Dans ce cliché certes, il doit y avoir du vrai car les femmes futiles et rusés existent et des hommes cons et en chaleur aussi, mais il y a du faux beaucoup de faux. Ce qui m’exaspère le plus est la séquence gay-friendly, ces marketeurs, à l’aide du sourire plus qu’extasié que le mec gay a suite son rapport sexuel hétéro, veulent nous faire croire qu’un homme est gay car il n’a pas rencontré la bonne femme ! Qu’est-ce qui leur est passé par la tête ? La situation est invraisemblable dans les conditions présentées, aucune femme n’aura jamais les outils pour attirer un garçon sensible au moins que ce dernier soit dans un état second ou joue le jeu. Pis encore, cela renforce la croyance sur la « guérison » de l’homosexualité à travers « la sexualité normale ». Certains diront qu’il ne faut pas s’insurger pour une publicité, qu’il faut la prendre au premier degré, moi je ne suis pas d’accord, car même si le conscient comprend un sens, le subconscient peut en comprendre un autre et fausser la réflexion et l’éclosion des homosexuels qui ne sont pas encore tout à fait d’accord avec leur orientation innée. Ca me révolte, cela m’insurge et je pense : Où sont ces gens qui s’insurgent pour un coq paré d’un boa à plumes ? Ils devraient sortir les crocs au même titre ! Bon, je me calme et je reste sur un point positif, j’aime bien la musique de la pub.
12:29 Publié dans Idées | Commentaires (4)
31/05/2011
Un rêve réalisé par une longue queue
J’avais 6 ou 7 ans, je n’avais pas moins, peut-être plus, mon médecin de famille qui en occurrence fait partie de ma famille, venait de finir d’aménager son nouveau cabinet. La décoration était toute beige à l’exception de ce que je considérais à l’époque comme un bureau de ministre, ce meuble en bois massif comportait deux tiroirs fourre-tout et un compartiment à correspondance, on l’avait agrémenté d’un drapeau triangulaire ornant le nom d’un université américaine et d’un set de bureau en similicuir vert avec des motif dorés comprenant un pot à crayons et un sous main, il y avait aussi un coupe-papier, je ne sais plus s’il appartenait au set, le temps a effacé ce détail. Je trouvais ce objet utile, même si à l’époque je ne recevais jamais de courrier, je voulais en voir un. Infantilement je pensais qu’avoir un coupe-papier aller obliger la poste à m’envoyer plus de lettres pour pouvoir s’en servir, je n’ai jamais mis à l’épreuve ma théorie. Quelques années plus tard, une tante, sœur de mon médecin, m’a montré son coupe-papier, un couteau blanc en plastique plus stylisé qu’un couteau jetable mais tout aussi léger ou bien une disquette 3,5’’ dont la glissière cachait une lame, encore une fois ma mémoire ne le sait plus, il se trouvait qu’elle en avait besoin car elle recevait beaucoup de courrier, mes pensée infantiles sont immédiatement revenues. Depuis ces évènements, j’ai rêvé d’avoir un coupe-papier, je voulais un joli, stylisé, desing, pas simplement un couteau de cuisine ayant perdu son tranchant, comme celui à manche coloré que j’utilisait pendant mes années de prépa, j’avoue que pendant ces 20 dernières années, je ne l’ai jamais vraiment cherché, à chaque fois que j’en voyais dans les boutiques, je n’avais pas de coup de cœur pour ces ersatz. Samedi, dans un boutique de futilités culinaires italiennes, je l’ai vu, un petit colibri en inox satiné qui utilise sa longue queue pour accomplir un de mes plus vieux rêves, ouvrir mon courrier avec un coupe papier desing.
11:18 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
30/05/2011
Lien du Lundi XXIV
08:35 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)