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06/05/2011

La nuit la plus longue

Il nous avait invité dans sa maison à la campagne, à la base nous ne voulions pas aller car nous ne l’aimions pas. Nous nous sommes concertés pour peser les pros et les contres, finalement nous avons décidé d’y aller juste pour profiter de la ville, de la piscine et passer un week-end entre nous, tant pis si nous devions fêter son anniversaire sur place -c’est cruel et profiteur un adolescent. Deux évènements resteront marqués dans ma tête, d’abord, la visite de ce site archéologique qui surplombe une colline ou rocher, il n’est pas extraordinaire, cependant la vue de la vallée nichée 600 mètres plus bas vaut le détour, je suis encore surpris de ne pas avoir eu mal au cuisses pendant 15 jours suivants. Nous sommes allés à cette promenade le deuxième jour de notre séjour, j’étais claqué car j’avais fait une très mauvaise nuit, mon compagnon de lit m’avait empêché de dormir. En effet, nous avons dû nous plier aux exigences de la mère de notre hôte, de ce fait, nous les 5 garçons avons dormi dans la même chambre presque entassés les uns sur les autre. J’ai eu la chance de partager le seul lit disponible avec mon meilleur ami, j’en étais fol amoureux à l’époque, ce n’a pas été une chance. J’ai ressenti une joie énorme car la chance nous avait alloué le même lit, lorsque je l’ai vu se déshabiller toutes les cellules de mon corps ont frétillé, c’était le début de la torture. Le savoir à moitié nu à quelques centimètres de moi et si éloigné de par notre différence m’a maintenu éveillé quelques interminables heures, heures que j’ai mis à profit de ma mémoire, heures pendant lesquelles j’ai essayé de le regarder avec le peu de lumière offerte par la nuit à travers la fenêtre dépourvue de volet et non de l’imaginer. J’ai décelé son corps sous tous les angles vu qu’il tournait sans cesse, à un moment, tout endormi, il a ouvert les yeux et m’a demandé pourquoi je n’arrivais pas à dormir, j’ai prétexté qu’il y avait trop de lumière alors que le jour se levait à peine. Malgré l’absence de sommeil et le stresse généré par ce supplice, je me suis levé heureux pour passer la journée qui débutait en sa compagnie.

11:12 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

05/05/2011

Alberto II

Hier, pendant ma promenade je l’ai vu un dixième de seconde, j’ai remarqué que le noir qui habituellement recouvrait son torse avait été chasé par la couleur chair, lorsque mon cœur s’est mis à battre mes pieds m’avaient déjà dirigé vers mon rendez-vous. Quinze minutes plus tard je suis intentionnellement repassé devant son bar pour être sûr d’avoir bien vu, j’ai vu un dos dénudé décoré d’un porte revolver, il ne s’agissait pas de sa morphologie les épaules étaient bien trop larges. Légèrement déçu j’ai suivi ma route mais au dernier moment, nos regards se sont croisés, il était bien là, son sourire charmeur m’a dit « Bonjour, je te reconnais » mais j’ai poursuivi mon chemin. Quinze minutes plus tard, je rentre dans le bar et m’assois à une place que je considère stratégique, je scrute le bar et ne vois que l’autre serveur, ma déception monte et disparaît lorsque j’entends « Alberto, je descends au toilettes », à ce moment précis je le vois surgir de sa cachette pendue, il me voit et me sourit, je fonds. Dès qu’il descend il vient me voir, me demande comme je vais et ce que je veux boire avant de s’approcher de moi et me faire une bise amicale qui me surprend, je fonds à nouveau. Je profiter pour lui demander si la chaleur l’avait poussé à adopter une tenue si estivale, je sais pas ce qu’il a répondu, tout mon attention se concentrait dans son corps à moitié déshabillé. Pendant que je buvais une pinte de bière hollandaise, ses allées et venues ont permis à mes yeux de se délecter d’un corps svelte, marqué de quelques muscles légèrement développés, les pectoraux et les abdominaux étaient recouverts d’une belle toison taillée à la longueur parfaite, la taille basse de son jean et son slip permettait de les voir dans toute son splendeur. Ses deltoïdes glabres galbant si bien ses épaules couronnaient le décor. Chacun de ses passages merveilleux et sublimes m’aidait à grave dans ma mémoire l’image de la beauté. Comment ne pas être chaviré perpétuellement par une telle charme ? En s’accrochant au seul détail qui fait défaut dans cette sculpture d’adonis vivante.

10:50 Publié dans Emois | Commentaires (0)

04/05/2011

Jeux vidéo

Je n’aime pas les jeux vidéo, j’ai dû jouer une vingtaine de fois à Pacman lorsque j’ai reçu mon Atari 2000, une fois j’ai essayé Gran Turismo, rouler dans un circuit virtuel ne m’a pas convaincu, je me suis entretenu quand j’ai dû résoudre à la place de mon cousin les énigmes de Resident Evil, lui se contentait de tuer les zombies moi de réfléchir. Hier après midi à la fin d’un déjeuner avec des collègues fans de jeux vidéo, une idée m’est venue à la tête en matant les belles fesses de l’un d’eux, si on pouvait transposer les situations des jeux vidéo dans la réalité, certaines situations seraient assez cocasse. Imaginons un Pacman géant et affamé dans les rues, il pourrait manger les voitures coincées dans les embouteillages et les petits fantômes pourraient être des policiers en moto le poursuivant en slalomant entres les voitures, le carré magique se transformerait en arrêté délivré par l’inspection générale contre ces motards qui ne devraient pas rouler si vite entre les voitures. Dans tout autre genre un rassemblement de P*r*o l*i*f*e ou de C*i*v*i*t*a*s me pousseraient à endosser le costume de Chris Redfield, bon plutôt l’appeler et le réconforter à la fin de sa mission, n’est-ce pas ?

11:35 Publié dans Autres idées, Gay | Commentaires (0)

03/05/2011

On est partout

Souvent, on lit à droite et à gauche sur les blogs des garçons sensibles, lorsqu’ils se souviennent des temps révolus qu’il y avait d’autres autres garçons sensibles dans leur entourage, moi, je ne suis pas l’exception.

HP nous étions en Math spé ensemble, dès que je l’ai vu je me suis dit qu’il faisait partie de la communauté, sa gestuelle et ses inflexions de voix coïncident (mal ?) heureusement avec celles que tout le monde attend de notre part. La première fois que je lui ai tendu une perche –ce jour lorsque j’ai vu qu’il avait taillé sa barbe de 5 jours, je lui ai dit « Tu t’es rasé pour ta copine ou ton copain ? »- pour qu’il confirme mes doutes, il s’est senti mal, très mal à l’aise, j’au su par la suite que ce malaise venait des moqueries que les autres garçon de notre classe lui faisait. Quelque peu de temps après, j’ai compris qu’il était amoureux d’un des nos amis sans vraiment se l’avouer et surtout sans nous l’avouer, il était si amoureux qu’il a traversé la France entière pour le suivre en Ecole d’ingénieurs et rester avec lui 3 ans supplémentaires. 6 ans après notre première rencontre, après une séance de cinéma en février 2010, il a enfin décidé de me faire son coming out en me présentant son mec !

T était le responsable du club de théâtre de mon école d’ingénieurs, j’étais persuadé de son orientation dès que je l’ai vu jouer pour la première fois dans une pièce de théâtre, cette fois-ci mon gaydar s’est activé malgré le manque de signes distinctifs d’appartenance au clan. J’ai eu la confirmation lorsqu’il a monté une pièce que lui-même avait composée où plus d’un fois il avouait entre les lignes son amour pour les hommes.

I, nous étions ensemble au lycée, personnellement je ne l’aimais pas beaucoup, en tout cas il n’a jamais été méchant avec moi ni désobligeant, ni moi avec lui par ailleurs (peut-être une ou deux fois une petite remarque cynique mais pas plus). Grâce à ce merveilleux outil de surveillance orwellien où on est amis avec tout le monde, j’ai découvert sous un titre peu équivoque quelques photos de lui avec son petit ami, le choc n’est pas venu du sexe de son amant mais du fait que je ne me sois pas rendu compte de son orientation avant. Depuis que je l’ai découvert, j’essaie de me souvenir du moindre détail de nos conversations, de ses remarques, de ses attitudes mais rien, rien ne me permet de conclure que j’aurais pu le savoir avant de voir ces photos. Comme quoi on est vraiment une minorité invisible qui se trouve partout, vraiment partout.

N et F était des amis de ma sœur, des beaux bruns avec une barbe bien développée en dépit de l’époque où je les ai connu. Leur point commun, l’amour pour la danse, ces deux garçons avaient le rythme dans la peau, toutes les filles ses les arrachaient pour partager avec eux quelques pas de danse. Maintenant tous les garçons se les arrachent et pas que pour danser.

Pour finir au travail de Mon Amoureux, on ne les compte plus, pourtant il n’est ni coiffeur, ni styliste, ni danseur.

11:04 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)

02/05/2011

Lien du Lundi XX

Querelle de Rainer Werner Fassbinder est bien plus érotique qu'un jeune marin denudé.

10:34 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)