21/04/2011
Peur au cinéma
Mon lycée se trouvait idéalement placé dans le quartier chic de la capitale, vendredi après les cours, nous nous rendions souvent au cinéma vu qu’on avait le choix entre 2 complexes de 14 ou 8 salles modernes à moins de 100 mètres, (il paraîtrait qu’actuellement, il y a un troisième avec 20 salles en plus). La liste de ce qu’on a vu est vraiment trop longue pour être citée, elle va, sans aucun doute, du navet du dimanche après midi au petit chef d’œuvre découvert par hasard en passant par la super production du moment. Dans cette dernière catégorie Resident Evil avait attiré l’attention des fans des jeux vidéo, ils n’avaient pas eu beaucoup de mal à nous convaincre de nous joindre à eux, en fait, on avait le choix entre aller au cinéma ou rentrer chez nous et nous ennuyer comme des rats morts. Pour ceux qui on vu le film, le scénario est si profond qu’une tête avisée devine le déroulement de chaque scène de son début. Ainsi, lorsque je vu flotter au centre d’un laboratoire inondé un corps à moitié décomposé, j’ai pensé tout de suite : « il y aura un gros plan sur la tête du mort et il va ouvrir les yeux, ce sera le moment parfait pour faire peur à quelqu’un ». Ce quelqu’un était un ami qui s’était assis juste devant moi à côté de sa copine qui était, en occurrence, ma meilleure amie, je posé sur le dossier de son fauteuil mes mains et au moment fatidique je lui ai touché les épaules, ce geste a provoque un sursaut digne d’un vrai film d’horreur et un cri de demoiselle apeuré face à un monstre mange humains sorti du lave vaisselle. C’était si simpa ces après midis au cinéma entre amis !
15:29 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
20/04/2011
Premier souvenir
Le soleil brillait, le sol en béton gris, les murs jaune verdâtre et la porte blanche des toilettes réfléchissaient toute la lumière pour m’éblouir. J’étais assis sur ce perchoir orange marron à roulettes, j’étais prisonnier et à la merci de la personne qui me poussait, elle, ma sœur guère plus âgée que moi avait réussi à m’emmener tout au fond du patio, avec un sourire espiègle elle me dit au revoir me laissant ressentir la solitude et le désespoir pour la première fois, je ne pouvais rien faire, je ne savais pas si quelqu’un allait revenir, j’étais pas capable de me déplacer tout seul ni d’attirer l’attention de ma mère , j’avais 9 ou 10 mois, ma sœur m’avait abandonnée, mon premier souvenir et le souvenir de la solitude désespérée.
15:50 Publié dans Anecdote | Commentaires (0)
19/04/2011
La dague et le poison
Tout le monde connaît leur tragique histoire d’amour, ici au milieu des mètres et des mètres d’étoffes rendant à la renaissance italienne toute sa beauté, les décors d’une citée de Vérone idéale empruntée à Piero della Francesca transportent le spectateur dans un autre monde. Ce monde qui pourrait être réel se transforme dans celui des rêves étoilés dès les premiers pas. La jovialité du décor et la haine interfamiliale de l’action sont comme maintenues à l’extérieur de la bulle étoilée dessinée par Roméo et Juliette. Elle s’est formée lorsque j’ai vu ce regard de Roméo qui ne peut être mieux décrit que par ce qu’il ma fait ressentir :avec ce regard énamouré, j’ai fondu sur place, il aurait pu me demander de prendre sa dague et me l’enfoncer au fond de moi que je l’aurait fait sans réfléchir. L’expression de ses sentiments envers Juliette suintait de toute sa peau, de toute sa musculature de tous ses mouvements, ils m’envahissaient au point que j’aurais voulu être à la place de cette femme qui se débattait magistralement entre amour et devoir, joie et tristesse, rêve et réalité. Comment ne pas sortir de cette présentation de Roméo et Juliette (Chorégraphie et mise en scène de Noureev et musique Prokofiev avec les sublimissime Karl Paquette en Roméo) le cœur contracté et bleui ? Je ne sais pas, peut-être fort heureusement réconforté par le soleil éclatant d’un samedi après midi.
11:56 Publié dans Emois, Opéra | Commentaires (0)
18/04/2011
Lien du Lundi XVIII
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00:33 Publié dans Lien du Lundi | Commentaires (0)
15/04/2011
Service Militaire 3/3
Quelques minutes plus tard après s’être soulagés, nous les croisâmes à la sortie de toilettes :
-It was great boys! Thank you!
-you’re welcome, but it was a little beat strange, because you don’t move
-‘caus I took to many beers (at the same time he shacked his head)
-Where are you from?
-N*%”#... (inaudible)
-Sorry?
-Navy, a sailor
-wow a real army boy!
-*%#@^$a&
-You come from States?
-No, from *%#@^$a&, not so far…
-Ok, see you; you’re a really hot man, really hot man
-Thanks
Que s’était-il passé? Ce si bel homme à qui j’avais associe un trip d’immobilité j’essayais de le comprendre, tétanisé dans cette endroit de débauche consentante où il n’avait pas l’habitudes de venir sa beauté surnaturelle le protégeait et l’éloignait des attouchements qu’il souhaitait sans admettre, les remerciements successifs et sincères se teintaient d’une catharsis qu’il cherchait à accomplir, ici loin de tout regard, thérapie qu’il a commencé en se relaxant à l’aide de l’alcool et du tabac, l’onanisme homosexuel que je lui fournis, je veux croire, entama la libération de son esprit pour un vie meilleure. Je veux croire encore qu’en enfilant à la fin de sa journée, lorsqu’il quittera ce sauna, son bleu jean et son T-shirt blanc il laissera apparente l’ancre décorant son bras pour que je puisse le reconnaître.
12:04 Publié dans Anecdote, Emois, Voyage | Commentaires (0)